Chapitre 84 : Une dernière nuit entre volupté et tristesse

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 Leur étreinte se prolongea, oscillant entre fièvre et langueur enivrante

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Leur étreinte se prolongea, oscillant entre fièvre et langueur enivrante. Leurs langues s'entrelaçaient, leurs lèvres se cherchaient, leurs souffles se mêlaient. Alors que leurs bouches se découvraient, le dieu défit avec douceur la tunique de Lei Diàn, permettant à sa main de glisser tendrement sous les tissus. Lorsque ses doigts chauds effleurèrent la peau délicate du jeune homme, ce dernier ne put réprimer un gémissement de plaisir, incitant la divinité à approfondir son exploration. Ses mains caressèrent ses clavicules, effleurèrent sa poitrine, puis se figèrent sur ses flancs qu'il enserra fermement. Ce geste provoqua chez Lei Diàn un mouvement instinctif d'ondulation. Chacune des caresses lui semblait d'une telle intensité que chaque frôlement le faisait vibrer de désir.

Longweï allongea Lei Diàn sur le dos, et sans que ce dernier puisse s'en rendre compte, sa tunique lui fut intégralement retirée, le laissant nu et offert. Longweï se tenait au-dessus de lui, accroupi entre ses cuisses écartées, l'observant avec une convoitise évidente. C'était la première fois que Lei Diàn discernait autant de désir dans les prunelles de son maître. Le dieu se mordilla légèrement la lèvre, laissant ses yeux glisser sur le corps exposé devant lui. Le spectacle qui s'offrait à lui semblait lui plaire, et un "magnifique" s'échappa de ses lèvres. Longweï le dévorait du regard, mais Lei Diàn ne ressentait aucun embarras. Sa confiance en Longweï était si totale qu'il savait qu'il pouvait se laisser complétement aller en sa présence.

Le dieu s'allongea sur son disciple, l'englobant complètement de son corps. Lei Diàn adorait ressentir le poids de Longweï sur lui. C'était l'un des rares souvenirs tangibles qu'il gardait de leur première nuit partagée. Le reste était nébuleux. Cependant, contrairement à cette parenthèse de luxure où son esprit avait été embrouillé, il était désormais pleinement conscient, et comble de bonheur, son dieu et lui partageaient des sentiments mutuels. Leurs bassins, liés, se frottaient l'un contre l'autre, parfois intentionnellement, parfois délibérément, et cela leur arrachait à tous deux des soupirs de plaisir.

Lei Diàn, agrippé au cou du dieu, ne supportait plus la présence de sa tunique entre eux et ne désirait rien de plus que de sentir sa peau contre la sienne. Entre deux baisers, il murmura une supplication.

— Pourrais-je retirer votre vêtement ? J'aimerais vous toucher directement.

Longweï abandonna brièvement les lèvres rougies de son disciple pour se redresser. Leurs regards se fixèrent, puis le dieu déposa un léger baiser sur le nez de Lei Diàn avant de s'asseoir de nouveau entre ses jambes. Il le surplombait maintenant, arborant un sourire à la fois espiègle et joyeux. Puis ses mains se dirigèrent vers sa ceinture, qu'il délaça lentement, avec des gestes empreints de pure tentation. Son disciple le scrutait, captivé par le spectacle, à tel point qu'il en oublia même de cligner des yeux.

Le lourd tissu de la tunique glissa sur le lit, dévoilant la divinité dans toute sa splendeur aux yeux avides de Lei Diàn. Bien qu'il eût déjà entrevu les formes de Longweï dans les bains, il pouvait désormais l'observer sans réserve ni gêne. Il étudia chaque détail, des bras puissants et sculptés à la poitrine ornée de petits bourgeons tendres, en passant par le ventre ferme et le fin liseré de poils qui courait jusqu'à son membre imposant et dur. Tout était magnifique chez son dieu.

Le Dragon de FuméesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant