Deïda: Ils n'ont pas voulu de lui [II]

HATEM

Papa: VIENS LÀ

Moi:

Papa: à genoux.
En fermant la porte de la chambre à clef.

Moi: j'ai pas fait exprès de lui casser le bras, il embêtais Aïdem alo...

Papa: à genoux je t'ai dis, dépêche toi.

Maman: YAZHIR laisse le ! Ouvre cette porte !

Je me suis mis à genoux et il a sorti une arme de son placard.

Moi: tu va me tuer papa ?

Papa: ouvre ta bouche.

Moi: me tue pas s'il te plaît, je voulais pas lui casser le bras s'il te plaît papa, pardon !

Papa: OUVRE

J'ai ouvert la bouche et il ma enfoncé son canon à l'intérieur, je pleurai jamais de base mais là j'avais les larmes aux yeux. Il était en colère et je savais de quoi il était capable. Avec moi il avais pas de limite.

Ma mère hurlait derrière la porte parce qu'elle savait aussi de quoi il étais capable, mes frères étaient tous dans leurs chambres, sous leurs couettes parce qu'ils avaient peur.

Il me regardait avec des yeux avec haine, je le regardais dans les yeux en espérant qu'il ai pitié de son fils mais de la pitié pour moi? Pff tu parles, il en a jamais eu et il en aura jamais.

Aïdem: papa ouvre !

Papa: Aïdem dans va ta chambre.

Aïdem: pas sans Hatem, ouvre la porte s'il te plaît il a rien fait ! C'est pas sa faute, c'est la mienne ouvre !

Il est rester là à me regarder pendant une dizaine de seconde avant de retirer son arme et de me taper sur la tête avec le crosse.

Yazhir: ta de la chance, dégage dans ta chambre.

J'suis vite sortie et j'ai pas filer dans ma chambre, j'ai filer dehors. J'étais en colère, en colère parce que j'avais rien fait de mal à part défendre mon frère qui avait des ennuis comme d'habitude.

J'étais en colère parce que je voulais toujours faire les choses correctement mais c'est toujours l'inverse qui se passait. C'était toujours de ma faute puisque c'est moi le plus grand et c'était toujours moi qui ramasser les coups.

Wahid: wesh ! Ça va pas ?

Moi: j'peux dormir chez toi se soir?

Lui: bah ouais mon frère ! Entre !

Léna: Salut H ! Vous faites une soirée pyjama sans Houdini ?

Wahid: sa te regarde ?

Moi: ont fait pas une soirée pyjama Léna.

Léna: ça va Hatem ?

Moi: ça va ouais.

Ont à passer la nuit sur la play, Aïdem et ma mère fesait que de m'appeler j'ai fini par leurs répondre et leurs dire que j'allais bien et que j'passerai la nuit chez Wahid.

J'ai pas dormi de la nuit, dès que je fermais l'œil je voyais un corbeau et c'était ma phobie. Mon père me berçait d'histoire de corbeau méchant depuis tout petit et c'était devenue une réelle phobie. Tellement que dormir seul c'était un combat pour moi, c'est pour ça qu'Aïdem dort toujours avec moi.

[...]
Présent

Younès: j'sais que tu t'ai retirer, que t'est en paix avec ta petite femme et que tu comptais sur moi pour bien gérer le terrain mais fraté, du sang va couler ont à pas le choix.