Chapitre 39 - Rory

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— Oh mon dieu, vas y!

J'attrape plus fermement la tête de lit tandis que Connor continue de s'insérer en moi de plus en plus vite. Ses mains viennent saisir mes hanches et ses doigts s'enfoncent profondément dans ma peau.

Le son de mes fesses qui claquent contre son sexe est incroyablement excitant. Et lorsqu'il pose à nouveau ses doigts sur mon clitoris, je sais qu'il va m'arracher un nouvel orgasme.

Dans un dernier mouvement, plus fort et plus intense, il se crispe et me resserre contre lui. Mais ses doigts ne s'arrêtent pas et il continue jusqu'à ce que, à mon tour, je jouisse à nouveau.

Nous nous effondrons sur le lit, haletants et en sueur.

— Tu es vraiment incroyable, me dit-il, à bout de souffle.

Je souris en me libérant de son étreinte.

— Dit l'homme qui vient de me faire jouir deux fois en quelques minutes.

Connor rit en déposant un baiser sur mon épaule.

— Tu mérites au moins ça.

— Je ne suis pas sûre de mériter quoique ce soit mais je ne m'opposerai jamais au fait que tu me fasses jouir.

— Dieu merci, parce que je n'ai pas l'intention de m'arrêter.

Je me blottis de nouveau contre lui et savoure son parfum boisé.

Les choses semblent si naturelles entre nous que j'ai du mal à oublier que tout ça n'est que temporaire. Je ne dois pas perdre de vue que Connor ne fait que me rendre service en m'hébergeant ici.

Mais plus les jours passent et plus je m'attache à lui.

Et j'ai peur du moment où la chute arrivera.

Parce que c'est toujours comme ça que ça se passe, non?

— Je dois aller travailler cet après midi mais si tu veux on peut dîner ensemble ce soir.

— Je travaille jusqu'à vingt trois heures, ça va peut être faire tard pour toi.

— Non, c'est parfait. Il se trouve que j'ai pris pas mal de retard ces derniers temps, dit-il en me jetant un regard entendu.

Évidemment qu'il a pris du retard, nous passons littéralement tout notre temps libre à faire l'amour.

— Très bien, alors je ferais mieux de me préparer pour y aller parce que je commence dans vingt minutes à peine.

Un des nombreux avantages qu'offre la vie ici, c'est que son appartement ne se trouve qu'à quelques minutes à pied du bar.

— Je n'aime pas l'idée que tu quittes ce lit.

— Je n'aime pas non plus cette idée. Mais ça se saurait si l'argent tombait du ciel, non?

Connor m'embrasse du bout des lèvres.

— Tu as raison, files d'ici avant que je ne puisse plus m'empêcher de te retenir !

Je sors du lit à contrecœur mais heureuse de savoir que je le retrouverai ce soir, à mon retour.

**********

— Chinois ou Italien.

— Italien!

J'ai terminé un peu plus tard que prévu mais Connor m'a attendu et a proposé que nous nous fassions livrer pour ce soir.

Je sors de la douche et enfile rapidement un pyjama léger avant de le rejoindre dans le salon.

Rien que pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant