Epilogue

1K 59 17
                                    

— Est-ce que c'est vraiment nécessaire de faire une cabane aussi grande ?

Connor s'attelle à enfoncer les vis de fixation dans l'énorme tronc du chêne qui trône au milieu du jardin.

Torse nu, et ruisselant de sueur, il joue les bricoleurs depuis plusieurs semaines déjà afin que la cabane soit prête pour le deuxième anniversaire de nos enfants.

Il me sourit et redescend une fois qu'il a achevé ce qu'il était en train de faire.

— Je veux qu'ils aient de la place pour jouer.

— Chéri, cette cabane est déjà presque aussi grande que notre salon, je pense qu'ils auront ce qu'il faut.

— Est-ce que je peux juste ajouter un palier supplémentaire ? demande-t-il en faisant la moue. Je pourrais faire un toboggan intermédiaire et...

— Est-ce que c'est vraiment pour les jumeaux que tu fais cette cabane ou pour toi ?

Il rit et je sais que j'ai pointé la vérité du doigt.

— Peut être un peu les deux... concède-t-il.

Je lui tends un verre de limonade qu'il descend d'une traite. La chaleur est écrasante ces jours-ci, mais la fraîcheur du lac, vraiment réconfortante en fin de journée.

Nous avons pris l'habitude d'y aller tous les quatre, le soir, quand le soleil se couche, avec Lise et Andrew.

— C'est bien ce que je me disais.

Je suis allongée sur la chaise longue du patio et Connor, qui était sur celle d'à côté, vient me rejoindre.

— Est-ce que tu étais en train de me mater ?

Je rougis légèrement. C'est quelque chose que je n'arrive toujours pas à maitriser.

Il dépose un baiser sur mes lèvres, tendre et sans prétention, mais il y a près de quarante minutes que je le regarde faire là-haut, et que j'admire ses muscles se contracter sous l'effort, alors j'ai envie de plus.

J'entrouvre mes lèvres et Connor y plonge sa langue avec avidité, m'arrachant un soupir de plaisir lorsque ses mains viennent se glisser sous mon t-shirt.

— Connor...

Entre mes jambes, c'est déjà l'agitation et il sourit en constatant que je commence à les frotter l'une contre l'autre.

Mais deux petites têtes brunes viennent soudainement nous interrompre, mettant fin au moment et réclamant notre attention.

Connor se redresse, tout sourire, et attrape les enfants qui sont déjà en train de me grimper dessus.

— On laisse maman tranquille, c'est son jour de repos aujourd'hui !

Andrew rebondit sur sa jambe tandis que Lise se blottit dans le cou de son papa.

Et mon cœur fond complètement en les regardant faire.

La pâtisserie fonctionne très bien, et même bien mieux que ce que j'avais pu espérer.

Je croule sous les demandes et j'ai dû embaucher deux personnes pour m'aider.

Face au succès, j'ai aussi racheté le local adjacent pour agrandir et proposer la dégustation sur place, en créant un petit café.

J'adore ce que je fais désormais et je ne remercierais jamais assez mon mari pour m'avoir aidé à concrétiser ce rêve.

De son côté, les choses vont également très bien.

Rien que pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant