Chapitre 27 - Connor

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— Regarder tes fesses est devenu mon passe-temps favori, me lance Connor.

— Est-ce que tu es en train de sous-entendre que tu passes ton temps à reluquer mes fesses ? lui demandé-je d'un ton faussement choqué.

— Je ne le sous-entends pas, je le dis.

— Et tu en es fier en plus !

— Il faut dire qu'elles sont vraiment, vraiment très agréables à regarder, insiste-t-il.

Je ris en voyant son regard s'attarder sur mon short tandis que je suis allongée sur le ventre, sur une des chaises longues disposées sur le patio.

— Allô la terre ?

— Mmmmh ?

— On était en pleine conversation sur le déroulement de la soirée

— C'est vrai. Écoutes, honnêtement j'espérais que tu t'entendes avec les filles et je suis ravi de voir que c'est le cas. Alors, oui je veux bien qu'on sorte tous les six, ça pourrait être sympa.

— Et moi qui pensais que tu allais plaider pour qu'on reste ici tous les deux.

Connor se lève de sa chaise et vient prendre place sur la mienne, caressant mes jambes du bout des doigts. Je ne peux m'empêcher de frissonner lorsqu'il commence à les faire remonter le long de ma cuisse.

— Ne me tente pas. Je ne pense qu'à toutes ces choses que j'ai envie de te faire et c'est à deux doigts de me rendre dingue. Est-ce que j'ai envie de te garder près de moi pendant ces quelques jours ? Absolument. Mais je t'ai emmené ici avant tout pour que tu te changes les idées et je savais qu'avec ma famille dans les parages, je devrais forcément te partager.

Ses doigts s'attardent désormais un peu trop sur la bordure de mon short.

— Connor, qu'est-ce que tu fais ?

À vrai dire, j'ai parfaitement conscience de ce qui est en train de se passer et j'ai très envie de le laisser faire. Parce qu'après l'orgasme époustouflant qu'il m'a offert dans l'avion... Je ne serais pas contre le fait de renouveler l'expérience.

Il s'immobilise un instant et ses yeux se plantent dans les miens.

— Tu en as envie ?

Mon Dieu, oui. Mon corps s'est littéralement transformé en boule de nerfs géante depuis qu'il a posé ses doigts sur moi.

— Oui, mais...

Les autres sont à l'étage et pourraient débarquer d'une minute à l'autre. Mais lorsqu'il glisse son doigt sous la couture de ma petite culotte, je sens ma volonté faiblir davantage chaque seconde.

Sauf qu'avant que j'ai le temps de dire quoi que ce soit, il retire sa main avec un sourire ravageur et m'embrasse doucement.

— Oh, mon dieu, tu veux me tuer ou quoi ?

— J'ai bien trop envie de coucher avec toi pour ça, me dit-il fièrement.

— Arrête de raconter n'importe quoi, lui répondis-je en le frappant sans conviction sur le torse.

Rien que pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant