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Tina

Jaden descend de sa voiture, vêtu d'un très beau costume noir avec un col roulé. La lumière des phares éclaire son visage, accentuant ses traits sévères et déterminés. Waouh, je vois la différence. Quand Daisy nous disait qu'ils sont des hommes, je comprends maintenant. Je reste fixée à le regarder, hypnotisée par son allure imposante. Il ferme sa portière avec une assurance tranquille et avance vers la villa. Je détourne rapidement le regard, essayant de ne pas paraître trop impressionnée.

Quand il est tout près, je l'interpelle, ma voix à peine audible.
-Jaden, commençai-je doucement. Je veux rentrer chez moi, mais la voiture qui doit me raccompagner n'est pas là, lui dis-je lentement et à basse voix, espérant qu'il comprenne ma détresse.

Il me regarde, ses yeux froids et impassibles. -Désormais, plus aucune voiture ne te raccompagnera, » me dit-il d'un ton tranchant.

Je sens la panique monter en moi.
-Mais Madame O'Connor... »

Il m'interrompt brusquement.
- Aucune voiture présente ici n'appartient à madame O'Connor . Tu peux toujours l'appeler et tout lui raconter, »dit-il avec un sourire sarcastique.

Je jette un coup d'œil à ma montre.
-Il est 22h, j'habite dans un quartier dangereux, » lui fis-je savoir, espérant éveiller un semblant de compassion en lui.

Il hausse les épaules, indifférent.
-Et qu'est-ce que ça peut me faire? » me dit-il avant de tourner les talons et d'entrer dans sa villa, me laissant seule et désemparée.

Je reste debout, figée par l'incrédulité et la peur. Je réalise qu'il n'aura aucune pitié de moi. Rassemblant tout mon courage, je sors de la villa et commence à marcher dans la nuit, à la recherche d'un taxi. Les rues sont sombres et silencieuses, chaque ombre semble menaçante. Après ce qui me semble être une éternité, je trouve enfin un taxi. Je monte à l'intérieur, le cœur battant, et donne mon adresse au chauffeur.

Le trajet jusqu'à chez moi est long et silencieux. Je regarde par la fenêtre, les lumières de la ville défilant comme des fantômes dans la nuit. Arrivée chez moi, je paie le chauffeur et entre rapidement dans mon appartement, fermant la porte derrière moi avec un soupir de soulagement. Je me laisse tomber sur le canapé, épuisée et troublée par les événements de la soirée.

Sarah

Nous venons de terminer notre service, épuisées mais soulagées. Cependant, le gérant nous appelle dans son bureau, ce qui nous fait échanger des regards inquiets.

-Oui, monsieur, » dit Mia en entrant dans le bureau, sa voix trahissant une légère nervosité.

-Prenez place, » nous dit-il d'un ton neutre. Nous nous asseyons, les cœurs battant.

Il nous regarde un instant avant de parler.
-J'ai une proposition à vous faire. Pour des raisons de confort et d'équilibre, je suis dans l'obligation de diviser votre salaire par deux. Si vous refusez, vous pouvez toujours démissionner. »

Le choc est palpable.
-Diviser notre salaire par deux? Déjà qu'il est peu, et vous voulez maintenant le diviser? Pourquoi? » demandai-je, ma voix tremblant de colère et d'incrédulité.

Il hausse les épaules, indifférent.
-Comme je vous l'ai dit, si ça vous dérange, vous pouvez démissionner. »

Je le regarde avec colère, sentant l'injustice brûler en moi. Mia, plus calme, prend la parole.
-On ne démissionnera pas. On garde nos postes. » Nous nous levons, Mia le salue poliment, mais moi, je sors directement, bouillonnant de rage.

Four vs Four (les insoumises)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant