Découverte - 5

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- Christine, tu as une poitrine de rêve.

Je venais de montrer à Elias mes seins pour la première fois et l'excitation que je ressentais était de loin supérieure à ce que je ressentais d'habitude, parce que j'étais contente de lui plaire sur d'autres plans que l'aspect physique et parce qu'il me plaisait aussi physiquement et comme personne.

- Tu as envie de les toucher ?

Il sourit.

- Et même plus que ça.

Mes conversations avec Elias avaient démarré moins d'une semaine auparavant mais déjà je m'étais grandement attachée à lui et depuis que je lui avais montré mon visage, nous parlions plus longtemps et plus souvent, parfois deux fois par jour. Bien entendu, nous n'avions pas échangé nos numéros par souci d'anonymat et comme annoncé franchement au début, il en dit très peu sur sa vie privée. Cet aspect chez lui me rassura car il respectait aussi bien sa vie privée que la mienne.

Contrairement à toute attente il ne demanda pas à voir davantage mon corps, ce fut moi qui ne pu résister à l'envie de lui demander de me montrer son pénis.

- Tu n'as pas honte de demander ça à un inconnu ?

- Fais plaisir à une vilaine fille s'il te plaît.

- Alors attends une minute s'il te plaît, je ne veux pas que tu le voies dormir.

Il se leva et disparu de la caméra un moment ensuite soudainement il réapparu devant moi.

« Oh ça c'était une belle bite. »

Il était en effet bien membré. Un pénis visiblement grand et gros, sans être dans les normes de Joaquim mais très beau à voir et qui me donnait envie de le toucher.

- Des commentaires ? Dit-il.

- C'est pas mal, répondis-je confuse.

- Pas mal ? Il ne te plaît pas alors.

- Si, il me plaît.

- Alors dis le carrément.

- Tu as une belle queue Elias.

Et nous éclatâmes de rire.

Ce qui me surprit le plus, c'est que dans les jours qui suivirent, il ne demanda pas à voir mes seins encore, cependant il formula une requête :

- Christine, ça te dit de me rencontrer pour boire un verre ? Un verre, rien de plus.

La demande me surpris au haut plus haut point et je ne sus quoi répondre. Il poursuivit :

- Il est évident que le courant passe très bien entre nous deux et j'aimerais vraiment pouvoir te rencontrer. Je ne me fais pas d'illusions, je sais que tu as quelqu'un et je sais que tu ne cherches rien de la sorte et je respecte ça. Seulement, j'ai vraiment très envie de te voir, ça fait longtemps que je n'ai pas rencontré une personne aussi intéressante que toi.

Je me mordis les lèvres.

- Je crois que c'est un peu prématuré non ?

- Ça dépend. Moi je me sens prêt et je suis prêt à venir te voir où que tu sois, pas tout de suite si tu vis très loin mais je peux m'arranger d'une manière ou d'une autre. Tu es quand même une jeune femme bien chanceuse non ?

- Comment ?

- Un homme qui sait qu'il n'a aucune est prêt à parcourir peut-être des centaines de kilomètres juste pour boire un verre avec toi.

Je souris malgré le sentiment de peur que je ressentais.

- On peut dire que j'ai de la chance oui.

- Dis-moi oui et je serai tout aussi chanceux que toi. Je ne te promets de rien faire qui puisse te mettre mal à l'aise.

Je me tue. Il était impossible pour moi de lui dire où j'habitais. A Perpignan tout le monde se connaissait ou presque. Il était pratiquement certain que je serai reconnue d'une façon ou d'une autre quelque soit l'endroit où je serai avec Elias. De plus Lucas avait beaucoup d'amis donc beaucoup me connaissaient ne serait-ce qu'à cause des photos qu'il publiait sur Facebook.

- Je ne veux pas te mettre mal à l'aise Christine. Si tu n'es pas d'accord, je comprends. Je n'ai pas envie de perdre ton amitié en te harcelant.

- Ce n'est pas ça c'est juste que...

- Oublions ça veux-tu ? Je comprends tout à fait ce que tu ressens et tu as bien raison de te comporter ainsi.

Je me tue.

- Tu as dit que tu vivais à Narbonne ?

- Oui, répondit-il.

- Alors c'est moi qui viendrais te voir.

- Pardon ?

- Je ne veux pas que tu viennes me voir. C'est moi qui ferai le déplacement. Par contre ça sera pour Samedi et de bonne heure.

- Ne me dis pas que tu vis à Narbonne ?

- Non pas du tout.

- Alors tu vas réellement faire le déplacement pour venir me voir ?

- Oui.

- Il est hors de question que je te laisse faire un long trajet pour venir me voir. Ce ne serait ni élégant ni galant de ma part de te laisser faire ça.

- Ça ne serait pas possible autrement Elias, tu n'as pas le choix, tu dois accepter.

- Mais...

- Si tu refuses alors nous ne nous verrons pas.

Un silence s'installa.

- Tu me mets dans une situation difficile Christine. Mais j'accepte à condition.

- Laquelle ?

- Je te donne mon numéro. Si pour une raison ou une autre tu as des problèmes en route tu m'appelles et je viens te chercher en voiture.

- Ça ne sera pas nécessaire.

- C'est ma condition non négociable. Je ne vais pas te mettre en danger.

- Bon très bien.

- Entendu alors.

Il m'envoya son numéro. Le Samedi était dans deux jours, qu'est-ce qui m'avait prit de donner une date aussi proche sans être sûre de pouvoir le faire ?

Il m'envoya également l'adresse d'un restaurant.

- C'est moi qui invite. Je te dis à bientôt Christine. Si jamais je ne me connecte pas demain, tu pourras toujours m'appeler, même d'une cabine. Je t'embrasse.

Et il raccrocha. 

Les Passions de Sarah - Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant