La Rencontre - 4

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Il s'enfonça brutalement en moi m'arrachant un grand cri.

- Oh tu vas beaucoup gueuler aujourd'hui salope.

Il se tenait à genoux en face de moi qui était assise. La pénétration avait été brutale, profonde mais tellement satisfaisante. Il me prit par les hanches.

- Aller prépare toi, tout l'immeuble va t'entendre maintenant.

Et il commença ses assauts.

- Oh Mon Dieu !

Il me baisait brutalement, sauvagement, sans interruption, comme une machine qui aurait été programmée pour se retirer et s'enfoncer en moi avec force et vigueur. Pendant de très longues minutes, il ne s'arrêta absolument pas même lorsque j'eus mon premier orgasme. Le sentiment de jouissance malgré la douleur de ses assauts fit que je ne compris même pas ce que je ressentais à ce moment-là. Il se délectait à la fois de son propre plaisir, de ma souffrance mais aussi de ma jouissance.

« Allait-il seulement redevenir aussi charmant qu'il était au début ? Ou s'était-il transformé pour de bon ? »

Une nouvelle claque m'arracha à ma rêverie.

- Ne t'évanouis pas petite pute. Je n'en ai pas encore fini avec toi.

Il se retira brutalement et se leva pour me présenter sa queue. Il m'agrippa la nique et s'enfonça à nouveau dans ma bouche.

- Tu suces bien pour une fille timide, me dit-il. Continue comme ça, tu vas t'habitude à tout le temps m'avoir en bouche petite garce.

Il se retira et m'ordonna de me retourner.

Je ne compris pas exactement la position à adopter alors il me retourner lui-même, genoux à terre et ventre le canapé.

- Tu as un beau à se faire enculer mais ça ne sera pas pour aujourd'hui, j'ai encore envie de ta chatte.

Je sentis sa lame me traverser à peine avait-il fini sa phrase et le traitement recommença.

La tête bloquée contre le canapé, le corps sous l'emprise de cet homme, la chatte en feu, j'étais à nouveau comme en transe et je ne voulais pas que ça s'arrête. Pourtant, constamment, j'avais cette petite voix rabat-joie en moi.

« Comment ça se fait que tu aimes ce genre de choses Sarah ? Depuis quand tu es une trainée ? Ne te rends-tu pas compte que tu t'offres sans retenue à un parfait étranger et dans le dos de ton mec ? »

« Je m'en fous, je veux prendre du plaisir. Beaucoup de plaisir. Enormément de plaisir. Je pourrais gérer mes regrets après. »

Ses mains agrippèrent brutalement mes seins et il les pressa brutalement en accélérant la cadence dans ma chatte. Cet acte relativement banal m'arracha un deuxième orgasme.

- Tu jouis bien hein salope ? Tu aimes te faire baiser comme une chienne. Je vais te l'éclater ta chatte tu vas voir.

Et il s'enfonça encore plus profondément en moi m'arrachant de grands cris.

- Je crois que je vais m'habituer à te faire hurler de cette manière.

Il continua ainsi à me baiser pendant plus de cinq minutes dans la même position, me bloquant totalement entre lui et le canapé, puis il se retira soudainement et me tira par le bras pour m'obliger à lui faire face.

Je fus accueillie par des salves de sperme qui s'écrasèrent sur mon cou et mes seins. Il lâcha un gros râlement de satisfaction.

- Tu as une bonne chatte, je ne vais pas m'ennuyer de te baiser.

Il me tendit sa queue. Instinctivement, je le pris en bouche, léchant et avalant les traces de sperme sur sa verge. Ma besogne terminée, il se laissa tomber sur le canapé à côté de moi.

Ce fut un moment que je connaissais bien. Ça me rappela quand Joaquim se soulageait et que je devais partir sans le déranger. Mais cette fois j'avais la poitrine totalement souillée, je devais tout d'abord me nettoyer.

- Je peux utiliser la salle de bain ? Demandai-je.

Les yeux fermés, il me fit un signe de la main pour m'indiquer la direction.

Je me suis levée, tenant en main mes affaires et j'y alla pour m'y enfermer.

Il y eut un moment étrange. Celui où je me suis regardée dans le miroir, les cheveux en bataille, les traces du sperme qui était au début au niveau de mon cou et qui coulait maintenant sous mes seins et sur mon ventre.

« C'est vraiment moi ça ? »

C'était une image hypnotique, comme si je me voyais sans me voir vraiment.

« Ce n'est pas vraiment moi. Pensais-je avec un calme extraordinaire. C'est ça donc l'autre aspect de ma personnalité. C'est ça. Ce n'est pas moi. Moi je ne suis pas peut-être pas très belle mais je suis soignée, je suis propre sur moi, je ne suis pas dévergondée. Ce n'est pas mon reflet. »

Mon cerveau m'entraîna presque immédiatement dans une nouvelle rêverie.

« Est-ce mal ce que je fais ? Est-ce que haram comme dirait ma famille ? Suis-je en train d'offenser Dieu ? »

Malgré mon évidente trahison envers Lucas, mes mensonges envers Arthur et même envers cet homme qui venait de me baiser sans rien savoir de vrai sur moi, je me sentais parfaitement en paix avec moi-même.

« Sous conditions Sarah, pensais-je, en regardant le miroir. Ce visage que je vois, cette salope qui vit en moi, personne dans mon entourage ne devrait jamais la voir, ni même soupçonner son existence. Comme ça, personne n'aura mal. »

Elias toqua à la porte.

- Tout va bien Christine ?

Son ton de voix était redevenu normal.

- Oui oui, je sors dans quelques minutes.

J'ouvris le robinet et je commençai à me nettoyer.

Ma toilette faite, ayant remis mes habits, je sorti de la salle de bain. Il était dans le salon et m'attendait.

- Bon, lui dis-je. C'est l'heure de se dire au revoir il me semble.

- Quoi ?

Sa question me surpris.

- Comment ça ?

- Tu ne vas pas partir maintenant, j'ai encore l'intention de te baiser.

Il se leva et se dirigea vers moi me plaquant contre le mur.

- Je n'en ai pas encore fini avec toi.

- Mais Elias, il commence à se faire tard et j'ai de la route à faire.

- Je te déposerai chez toi.

- Tu sais bien que je ne peux pas te laisser faire ça, je t'ai expliqué pourquoi.

Je sentis un flash de colère passer derrière ses yeux. Il se tut un moment toujours devant moi me plaquant contre le mur.

- Je vais t'emmener dans la chambre, je vais encore te baiser et seulement ensuite tu pourras partir. 

Les Passions de Sarah - Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant