SPY AGENCY [TERMINÉ]

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Le lendemain, Pam avait préparée toutes ses affaires pour rentrer chez son paternel mais d’abord, elle devait aller au CIRDH. Dahlya lui avait donnée rendez-vous pour parler de la suite.

Les trois mois s’étaient écoulés et elle n’allait désormais plus faire équipe avec Cassian. Elle était heureuse de ne plus voir sa tête tous les jours et d’être à son service mais elle était aussi un peu déçue.

Il était son punchingball humain, dès lors qu’elle allait mal, elle n’hésitait pas à le provoquer, lui envoyant des pics bien mérités.

Elle se demandait comment aller être la suite. Allait-elle faire équipe seule désormais ? Ou allait-elle avoir un nouveau coéquipier ?

Ses réponses se trouvèrent dans le bureau de la patronne. Lorsqu’elle y entra, elle fut accueillie par Dalhya mais aussi Cristal, qui lui sourit de toutes ses dents.

—    Norton ! s’exclama la patronne en souriant. On dirait bien que les trois mois sont écoulés. Le CIRDH te plait ?

Elle hocha la tête, souriant timidement.

—    Est-ce que tout s’est bien passé avec Bush ?

Oui. Non. Je n’en sais rien, pensa-t-elle. Non, au début ils ne s’entendaient pas et elle le détestait mais à présent, après trois mois passé avec lui, elle était perdue.

—    Je pense que oui, fini-t-elle par répondre.

—    Parfait !

Crystal tendit un dossier à Dalhya qui le tendit à Pam en lui faisait signe de s’approcher.

—    Si tu es d’accord, tu peux poursuivre en CDI ici. Il te suffit juste de signer.

Tout en saisissant le stylo que lui tendait sa patronne, elle fixait le contrat.

—    Une fois que je serais embauchée pour de bon, est-ce que j’aurais un coéquipier ?

—    Bien sûr, tu auras ton binôme jusqu’à ce que toi ou lui ou elle ne meurt.

Elle hocha la tête avant de signer en bas du contrat. Crystal la regardait avec joie avant de la raccompagner dans son bureau.

—    Génial ! s’exclama-t-elle en sautillant. Tu as réussi Pam !

Les jeunes femmes se prirent dans leur bras.

—    J’ai encore beaucoup de chose à faire mais dès que j’ai du temps libre, on fête ça !

Elle regarda Crystal s’en aller en direction du bureau de la patronne. Elle soupira, s’asseyant à son bureau en se tournant les pouces, fixant un point imaginaire sur le sol.

—    Tu as perdue toute productivité depuis que je ne suis plus ton supérieur ?

Elle releva la tête en direction de Cassian, appuyé contre l’embrassure de la porte, un sourire narquois arquant ses lèvres.

—    Je profite d’un peu de répit. Tu es vraiment dur comme supérieur, gloussa-t-elle.

Son sourire s’élargie alors qu’il s’avança dangereusement vers elle.

—    Muse, je suis toujours dur.

—    C’est normal, tu es puceau.

Ce fut à son tour d’esquisser un sourire alors que celui du brun s’effaçait peu à peu. Il recula, visiblement vexé, croisant les bras devant sa poitrine.

—    C’est bas, même venant de toi.

—    C’était juste une blague.

Elle leva les yeux au ciel, toujours en souriant, satisfaite de l’avoir fait taire.

—    J’aurais dû te prendre dans cette limousine. Ça aurait évité ce genre de remarque.

Il sourit, la regardant fixement alors que son cerveau traité ce qu’il venait d’entendre. Elle était à la fois dégoutée et étrangement amusait. Pourtant, elle n’était plus ivre. Tout ça commençait à lui faire peur mais elle fit ce qu’elle faisait depuis des années, elle enterra tout en elle, espérant que ça finisse par disparaitre.

—    Pourquoi tu ne l’as pas fait dans ce cas ?

Sa question le déstabilisa mais elle encore plus. Pourquoi cherchait-elle à savoir ça ? Elle s’en fichait, non ?

—    Norton, tu étais ivre.

—    Tu marques un point.

Une porte claqua et Crystal apparut derrière Cassian, un dossier à la main. Elle se faufila en faisant un signe de tête au brun jusqu’à Pam, lui tendant le dossier.

—    Ce sera ton nouveau binôme, l’informa-t-elle avant de quitter la pièce aussi rapidement qu’elle était venue.

Pam zieuta le dossier puis Cassian. Il resta planté là, visiblement, il voulait savoir tout autant qu’elle qui partagera ses prochaines missions.

—    Tu es curieux ?

—    Du tout.

Néanmoins, ses paroles ne se raccordaient pas à ses actes car il marcha jusqu’à la rousse, se plaçant derrière elle pour voir son acolyte.

C’est avec une boule d’enthousiasme qu’elle ouvrit le dossier pour découvrir l’identité de son nouveau camarade.