SPY AGENCY [TERMINÉ]

👥️ 11

Cassian débarqua dans la chambre munit de leurs vêtements propres. Même si Pam était réjouit à l’idée de prendre une douche et de se changer, elle l’était moins en voyant son mentor dans la même pièce que qu’elle.

—    Je te laisse aller à la douche en première, lui dit-il en s’asseyant sur le lit.

—    Non, c’est bon. Vas y toi d’abord.

Elle fuyait son regard comme la peste. D’une, parce que le regarder lui donner des nausées et de deux, parce qu’elle craignait la suite de leur mission s’il la reconnaissait.

—    Non, toi tu y vas. Tu pus.

Elle détourna la tête pour le scruter à la vitesse de la lumière. Il arborait un sourire narquois qui fit bouillir son sang.

—    Va te faire foutre, cracha-t-elle en prenant ses affaires.

Elle s’enferma dans la salle de bain, prenant un certain temps pour se calmer. Certes, elle avait transpirait aujourd’hui mais elle ne sentait pas si mauvais que ça, si ?

Elle secoua la tête, soupirant en fixant son reflet fatigué dans la glace. Elle détestait qu’on la traite de puante, cela lui rappelait trop ses années lycée, lorsqu’on l’insultait parce qu’elle était rousse. Elle avait subit toutes les moqueries que la plus part des personnes rousses devaient recevoir, ce qui était bien malheureux.

Après une bonne douche froide pour se remettre sur pieds, elle sortie de la salle de bain et fut surprise de découvrir Cassian allongé sur le lit, les yeux clôt et la respiration lente.

Pleins d’idées lui virent en tête à ce moment précis mais une lui donna le sourire aux lèvres. Elle remplie une bouteille d’eau vide dans la salle de bain avant de revenir dans la chambre et de s’approcher lentement de Cassian.

Un sourire diabolique se dessina sur ses lèvres pulpeuses et dans un geste gracieux, elle renversa toute la bouteille glaciale sur Cassian. Il poussa un grognement avant de se lever brusquement, saisissant la bouteille.

Il la fusillait du regard alors qu’elle pivotait pour partir. Juste avant de quitter la pièce, elle se tourna vers lui, une main posée sur sa hanche.

—    Désolée mais tu sentais vraiment trop mauvais.

Elle descendit à l’accueille, trouvant une blonde qui lui sourit gentiment.

—    Bonsoir, je voulais savoir s’il était possible d’avoir de nouveau draps car mon mari vient de faire pipi au lit.

Elle allait lui faire une sale réputation, partout où il comptait aller, cette réputation le suivra, elle s’en fit la promesse.

La réceptionniste semblait amusée mais ne dit rien,  se contentant de répondre à la demande de Pam.

D’ailleurs cette dernière remonta vers sa chambre le sourire aux lèvres. Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle trouva son mentor en train de fumer sur le balcon. Ses cheveux étaient mouillés, gouttant sur son t-shirt.

Il était dos à elle, fixant le paysage et elle ne voulu pas se faire remarquer tout de suite. Elle s’approcha lentement, assez près pour qu’elle puisse voir chaque détail sur lui, notamment le tatouage qu’il avait sur son avant-bras droit. Des papillons.

Pourquoi est-ce qu’il a autant de papillons tatoués sur lui ? se questionna-t-elle.

Paméla se décida à sortir sur le balcon pour le rejoindre, toujours en gardant un visage impassible.

—    Salut le pisseur, tu as prit une douche à ce que je vois.

Il fronça les sourcils, ne comprenant pas ce que la rousse était en train de lui raconter. Lorsqu’on toqua à la porte, une femme de chambre vient avec de nouveau draps.

Elle les changea, emmenant avec elle ceux qui étaient mouillés par l’eau avant de revenir et de souhaiter une bonne nuit au couple mais juste avant de fermer la porte, elle sourit.

—    Vous savez monsieur, ce genre d’incident arrive. Il ne faut pas en avoir honte.

Quand la femme de chambre partie, il se tourna vers Paméla, les bras croisés devant son torse.

—    Tu leur a racontais que j’avais pissé au lit ?

Elle sourit fièrement avant de lever les mains en signe de paix.

—    Elle l’a dit, ce sont des choses qui arrivent.

Sa mâchoire se crispa et il prit une taffe avant de souffler la fumer en plein dans le visage de Pam. Elle grimaça en reculant.

—    Ce qui va arriver c’est que je vais te jeter par le balcon si tu n’arrêtes pas tes conneries. Tu es une vraie enfant.