Florian décida plutôt d'aller cracher dans les toilettes même si parfois, il avait envie d'avaler le tout. Il retourna ensuite dans la chambre, en étant persuadé que son copain n'avait pas aimé l'expérience.
- C'était pas bien ? demanda-t-il, embêté.
- Si, si... C'est juste que je pense que c'est pas mon truc, enfin j'avais l'impression que j'allais te chier dessus et que j'avais des sueurs froides... répondit honnêtement Rémy en ayant l'envie de rire. Mais c'est pas grave, c'est peut-être parce que c'est la première fois...
- Il fallait le dire petit malin, on aurait arrêté...
- J'avais envie de te faire plaisir... Flo', c'est pas grave, on a essayé au moins et puis peut-être que toi tu aimeras... Un anus n'est pas l'autre, comme on dit...
- On dit vraiment ça ? demanda le brun, amusé. J'essaierai la prochaine fois, on verra bien.
- Bon c'est pas tout mais je crois que mon trou du cul à besoin de péter pendant au moins vingt minutes, je vais aux toilettes, j'arrive... rit Rémy en partant.
Florian, seul dans la chambre eut un énorme fou rire pendant au moins dix minutes et pour cause, il pouvait malheureusement entendre un énorme orage ou plutôt quatre cent millions de pets très, très sonores venir de la pièce d'à côté et son petit-ami répéter "oh putain" à chaque fois que ça recommençait. Le brun tenta de reprendre son sérieux et de faire semblant de rien lorsque le pauvre blond revient dans la pièce.
- Putain, on dirait que j'étais un ballon qu'on à gonflé avec plein d'air... T'as rien entendu, hein ?
- Non, non, rien du tout... Tu sais, si vraiment tu dois encore péter, je peux accepter que tu le fasses dans la même pièce que moi, c'est juste de l'air... lui répondit Florian en ayant envie de rire à nouveau.
- Quoi, t'es fou ? Je sais qu'il vaut mieux péter en société que crever tout seul mais ça tuerait le désir que tu as pour moi, tu me verrais autrement... Je refuse de péter ! Ne me demandes pas ça ! N'insiste pas Florian Meizers ! rit Rémy en imitant Martine lorsqu'elle était fâchée.
Même si les choses ne s'étaient pas passées comme espérées, les garçons étaient heureux. Heureux d'être là, dans ce grand lit, ensemble. Ils n'étaient peut-être pas doués sexuellement parlant, mais ils savaient en rire tous les deux. Rire était d'ailleurs le bienvenu pour Rémy, cela lui faisait du bien, cela lui faisait oublier Eric, Marc, Cynthia et ses problèmes. Il ne comprenait toujours pas pourquoi Laurine l'avait aidé en lui prêtant son appartement ni pourquoi Florian semblait l'aimer autant, mais ce qu'il comprenait depuis un moment maintenant, c'était qu'il se sentait parfaitement bien lorsqu'il avait le brun dans ses bras et qu'il se sentait prêt à affronter toutes les épreuves que la vie mettrait sur son chemin avec lui à ses côtés.
- Floflo, je t'aime... dit-il, serré contre lui dans le lit.
- Moi aussi je t'aime. Je crois que tu ne peux pas savoir à quel point... J'ai toujours un petit stress quand tu n'es pas là et crois moi que je déteste savoir que tu ne vas pas bien à cause de la connerie humaine.
- Mais je vais bien grâce à toi alors on s'en fout du reste... sourit le blond. Et puis il n'y a qu'avec toi que je peux être moi.
- Alors reste toi, surtout, ne change jamais. Parce que t'es parfait, je sais que tu vas me dire que la perfection n'existe pas, mais tu l'es vraiment.
Les amoureux s'endormirent le sourire aux lèvres. Peu importe la suite, peu importe la vie, peu importe ce qui allait leur arriver de bon ou de mauvais, c'était l'instant présent qui comptait. Là, ce qu'ils savaient c'était qu'ils étaient jeunes, qu'ils trouvaient la peau de l'autre douce et réconfortante, qu'ils étaient incapables de rester éloignés l'un de l'autre et qu'ils feraient tout pour que cela reste comme ça le plus longtemps possible.
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Just Love Me
RomanceRémy et Florian, deux adolescents de dix-sept ans le savent : ils ne sont pas parfaits. Ils ne sont pas populaires, ce ne sont pas des bad boys et ils n'ont même jamais eu de relations sexuelles. Ils n'intéressent pas franchement les filles, mais c...