Chapitre 7, part 2

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Ihsan quittait définitivement son lit. Il avait essayer de replonger dans les méandres du sommeil pour oublier, sans succès. Alors il avait fait des cercles dans sa chambre comme un fauve en cage, tourmenté par ses pensées, avant d'avoir une illumination. Il s'était souvenu des leçons de sa mère, de ce qu'elle lui avait appris en tout premier : "Toutes les méthodes sont bonne pour vivre."

Dès Lors elle lui avait appris la plus terrible des armes : le mensonge et la manipulation. Savoir se servir de toutes les cartes à disposition était une nécessité si profonde, si encré dans son ancienne vie, que c'était devenu chez lui une seconde nature. Cette endroit avait endormi ses instincts revêches et ses réflexes primaires mais maintenant qu'il avait vu le poison qui souillait le palais, le charme n'opérait plus et Ihsan retrouvait toutes ses facultés à usé des ressources environnantes pour vivre dans les meilleurs conditions qui soit. Ça lui avait sauver mainte fois la vie, ça lui permettrait maintenant au moins d'avoir une dignité et de diriger son existence. En plus il disposaient maintenant d'un nouvel atout : non seulement il était persévérant, travailleur,habile et malin, mais en plus le prince lui même lui avait dévoilé quel était son arme la plus destructrice. Le corps d'Ihsan serait son as. Il n'était pas encore à l'aise avec ça, mais c'était un garçon avec une grande faculté d'adaptation. Il ne douta pas un seul instant que bientôt il serait au palais comme un poisson dans l'eau. A bien y regarder, s'il parvenait à bien faire fonctionner ses astuces, la vie seraient mille et une fois mieux qu'avant. Il était libre, par l'esprit tout du moins, et capable de presque tout.Nul doute que maintenant Râwukhshna serait fort comparé à ses semblables. La première chose à faire, quand on arrivais dans une nouvelle situations c'était d'observer, de prendre la température en quelque sorte. Avec un nouveau gardien on voit son degré de dangerosité et ce qu'il supporte, avec un nouveau travail on limite les autres avant de les surpassé une fois l'autonomie acquise. Aucun coup bas ne serais épargner à autrui, Râwukhshna ne serait jamais un agneau. Pas quand la vie était un combat. La guerre, le jeune Azérie l'avait toujours gagner par la ruse, en prenant son temps, et en étant diablement efficace.

Il inspira et fit le vide dans son esprit, s'obligeant à oublier tout comme il oubliait la journée de la veille avant. Cette méthode lui permettait d'endurer plus, de ne jamais craquer, et de ne pas souffrir des visions d'horreurs de son passé. Il faisait chaque matin table rase et peut importait les séquelles du corps. Il promena ensuite pour la première fois un regards analytique sur la pièce. Très charger, très décorative, tout juste ce qu'il fallait pour être bien fonctionnelle. Y cacher quelque chose d'un simple visiteur serait aisé mais impossible de masquer un objet à quelqu'un voulant vérifier les lieux avec minutie. La question de cacher des choses importante était donc résolu. Ici il y avait de quoi vivre dans l'opulence, il n'avait donc pas à faire de supplément pour de la nourriture ou de l'eau, c'était un problème de régler. Il n'avait plus non plus à faire de travaux fastidieux,améliorer chaque jour sa danse serait sa seule tâche, c'était encore une chose de régler. Râwukhshna réalisa alors avec stupeur que de ces anciennes méthodes qu'on lui avaient apprises il n'y avait rien à garder. Il était dans un contexte nouveau, qu'il n'avait jamais appréhendé. Sa réaction première fut de commencer à paniquer, comment allait-il faire ?! Mais il se souvint que sa mère lui conseillait souvent le mimétisme pour se fondre dans la masse et comprendre les aspects d'un problème. Il lui faudrait donc un mentor, un personnage dans une situation semblable à observé en faisant profil bas. Une fois qu'il aurait appris de lui ce qu'il y avait de bon à tirer, il sortirait de son ombre pour devenir le meilleur. Râwukhshna n'avait plus qu'une chose à trouver pour être parfaitement apte à démarrer cette nouvelle vie : un but. Survivre avait toujours été le sien, à l'origine, mais ce n'était plus d'actualité. S'enfuir du palais était une idée tentante mais tellement saugrenue que Râwukhshna l'abandonna bien vite. Une fois dehors il n'aurait nul part ou aller, et le confort rudement acquis serait perdu à jamais, sans compter cette précarité rien n'indiquait que ce n'était pas extrêmement dangereux. Comment réagirait le prince ? Non. La liberté c'était fichu depuis sa naissance pour lui, alors il se rabattit sur une chose plus simple mais néanmoins complexe : "convaincre le prince de ne plus me toucher comme il l'a fait la nuit dernière." C'était une grosse entreprise qui pourtant se jouait au jour le jour, pile ce dont l'asservi avait besoin pour se motivé à passer une journée. À Cela s'ajoutait l'intime conviction que son existence ici serait un paradis à partir du moment où il aurait son intégrité physique garantit. Réjouis par se programme nouveau et moins douloureux que ne l'avait été celui d'esclave, Râwukhshna passa se faire une rapide toilette. Première étape : un modèle.

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