Chapitre 10, part 1

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Jamshid commença le récit de sa vie de sa voix la plus calme, narrant son existence comme s'il racontait les exploit mythologiques issu de Shâh Nâmeh ou un conte pour enfant : avec passion certes, pour garder son interlocuteur en halène comme tout bon orateur, mais avec distance,comme s'il voulait oublier que cette vie était bien la sienne l'espace d'un instant.

" -Mon grand père traversa la vaste mer de Méditerranée dans sa jeunesse, avec sa femme alors enceinte de mon père. Il quittèrent la région de Kidal pour aller s'enrichir sur les routes de la soie.

Ah quoi ça ressemble, Kidal ?

Un peu à ici, ce n'est pas très loin, à peine à plus une semaine de marche du palais, pour tout dire. En caravane on peu y être en 4 à 5 jours. Mais c'est vrai que tu ne sort presque jamais. C'est une région aux paysage très varié : par endroit elle n'est que sable mouvant. A d'autre elle est composé de collines rocailleuses, parsemé d'arbustes ou complètement sèche. Mais elle a aussi des richesses avec de vastes vallées couverte de végétations verte où pâturent d'immenses troupeau de chameaux et de chèvres contenant des centaines voir des millions de têtes. Tout est sable ou ocre, les étendus de roc s'étendent à perte de vu et l'eau est difficile à trouver en surface mais facile à prospecté dans la terre, les plantes trouve assez souvent leur besoin et grâce cela on peut voir de grand acacia sous lequel chercher de l'ombre afin d'échapper au soleil. C'est un beau pays, pas le plus magnifique que je connaisse, mais c'est agréable.

Il n'y a pas que du sable dans le Sahara ?

Non, ri le voyageur, il y a très peu de sable dans le désert. A vrai dire, cette région où nous sommes et l'une des plus sableuse car elle n'est pas si éloigné de la mère qu'on ne le crois.

Du coup, tu es revenu sur la terre de tes ancêtres ?

Oui, c'est aussi pour ça que j'ai suivit le prince, pour revenir par ici. Quand mon ailleul parti de Kidal il fut des plus imprudent : il laissait derrière lui le clan, et toutes ses têtes à son frère. La traversé fut très dangereuse et altéra la croissance de mon père à naître qui faillit y laisser la vie à la naissance. Arrivé dans la région, il s'est installer près d'un lac nommé Orumieh, en Azerbaïdjan où ma grand-mère accoucha de mon père qui grandit sur les bord du lac. Là bah, son propre père se fit embaucher comme commerçant par une riche affaire Sogdienne et commença à beaucoup voyager entre l'Asie et l'orient. A cette époque il avait bien plus perdu que gagner, mais il n'était pas loin de réussir son pari car il gravit les échelons et forma sa propre compagnie de commerce sur les bases qu'il avait apprises. Quand mon père et ses frères héritèrent, ils gagnèrent la compagnie de marchandise qui était florissante et la fortune de ma famille était de nouveau faite. Mon père continua un moment de travaillé avec sa fratrie répartie dans tout le continent sur le trajet. L'entente était bonne et de tous c'était lui le plus fortuné puisqu'il faisait revendre les marchandises au dernier stade du voyage dans le port de Lattaquié, sur la côté Persane où venait nombre d'Européen et de commerçant de l'empire Ottoman. C'est dans cette même ville qu'il rencontra, puis épousa ma mère avant de s'installer à mit chemin des deux points d'échange, dans la campagne de Nusabin, pour nous voir plus souvent, moi, ma mère et mes frères. Il eut peut d'enfant que pour beaucoup il fit intégré dans le commerce familial. Moi y compris, il me donna une imposante éducation avec des penseurs, des savants, au fil des voyages où il m'emmenait de plus en plus souvent il me fit rencontrer des hommes qui m'enseignèrent ce qu'aujourd'hui je sait. Il fit de moi un future commerçant riche de culture et de connaissance et je l'en remercie car c'est ce qui me permit de quitter la Perse pour revenir là où je voulait vivre : dans le désert. Je voulait connaitre mes racines, au delà des cultures Turcs qui m'avait bercé je voulais en savoir plus sur les Touareg au delà du simple langage. Mon père n'avait pas connu Kidal, il ne pouvais que m'enseigné le Tamashek en me disant ce que lui disait son père, c'est ces légendes qui on aussi attisé ma soif d'aller vers l'est plus que vers l'Ouest comme le reste de ma fratrie. La chance a été de mon côté lorsque j'ai rencontrer le prince."

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