Le Favori

Chapitre 17, part 2

Ihsan émergea lentement de son sommeil alourdit. Dehors le soleil se couchait, la notion de temps était confuse. A son chevet on avait déposer un repas consistant auquel était joint une "lettre"gravée sur une tablette de cire.

" Cher Ihsan ..."

Le cœur de l'azéri : Jamshid était il partit !? Il se leva en catastrophe, abandonnant son souper frugale pour courir dehors. Ses pied nu et douloureux à cause des pierres pointus des routes le portait aussi vite que possible vers les écuries. Il n'avait put l'abandonner ! Non ! Peut importe qu'il ait mal à cause de sa précipitation, peut importait la douleur de sa voûte plantaire si l'eunuque était loin. Il fallait qu'il sache, qu'il soit sur !Essoufflé il déboula au milieu de l'abri qui rassemblait les bêtes du village. Les trois chamelles blanches du Touareg était toujours là et marchaient nonchalamment. Sans un regards de plus pour les animaux étonner de son apparition il repartit en coup de vent.Toujours nu pied il parcourus le marché déserté à cette heure tardive et alla même jusqu'aux portes de la ville, personne ...Alors où était il ? Il frictionna ses bras frigorifié et se frotta l'arrière du mollet de son autre jambe en retenant ses larmes. Ainsi il avait fait fuir le seul qui avait jamais voulu de lui par peur.La peur qu'avait semer en lui les actes du prince lui avait tout pris, tout son frêle petit bonheur nouvellement découvert. Où était il ? Gelé, l'azéri retourna à pas lent vers sa couche pour se réchauffé, maintenant la nuit était complètement tombé ... Au moment où il tourna à l'angle de la rue il le vit enfin ! A l'autre bout, une lampe à huile dans la main, allumé, Jamshid semblait paniqué et à la recherche de quelque chose. Ou plutôt de quelqu'un. Leurs regards se croisèrent, la lampe fit un bruit métallique et crachota une gerbe d'étincelle en s'écrasant au sol. L'eunuque couru si vite qu'il eut l'impression une seconde de volé avant de percuté violemment le petit corps de son bien aimé. Ce dernier n'eut pas le loisir de bouger des suite du choc car il était fermement serré dans les bras du plus vieux qui l'étreignit de toutes ses forces :

" -Bon sang ! Mais où était tu !? Ne disparaît pas comme ça ! J'ai crût que tu avais été enlever par un tordu ou je ne sais quel esclavagiste ! Cria Jamshid avant de plaquer la tête d' Ihsan contre sa poitrine. Bon sang ! Soupira-t-il finalement de soulagement. Mais qu'est ce qui t'a pris de disparaître comme ça dans la nature !?

Je ...

Je suis désolé pour ... Je suis désolé. Je n'aurais pas dut.

Ce n'est pas ta faute ...

Si ça l'est. Allez, rentrons.

Moi aussi je suis désolé ... Et triste aussi, en colère, c'est confus et compliquer.

Viens, l'entraîna Jamshid à l'intérieur non sans ramasser la malheureuse lampe au passage."

Ils s'installèrent côte côte sur une banquette mais à distance tout de même.

" -Ihsan, je sais que tu te sent trahis par mes actions mais ... Je ne te ferais jamais de mal, crois moi. Je t'aime trop pour ça. Je ne pensais pas t'effrayer ou te faire souffrir en agissant comme ça ...C'est ... Mon amour pour toi sont si fort qu'ils débordent sur des émotions moins pur. Mais je ne peut rien y faire, ajouta-il d'une voix étranglée, j'ai déjà pour toi toute la fraternité du monde et tout l'amour le plus tendre aussi, alors il ne reste que la luxure sur quoi déversé le trop plein d'émotions. Je canalise ce flot comme je peut, mais tout à l'heure la digue à rompus. Je ferait en sorte que cela n'arrive plus, si c'est ce que tu veut.

Est-ce que ça veut dire que le prince m'aime autant si ce n'est plus que toi ?

Personne ne t'aime plus que moi !! Personne ! Le prince a avec toi une relation dégénérer et malsaine qui a commencer par la luxure et non par l'affection. Ce n'est pas mon cas. Doute de tout Ihsan, de tout ce que tu as appris, de tout ce que tu as vu, lu, ou entendu. Doute de tout sauf du fait que je t'aime. De tout, je ne sais même pas quoi prendre comme exemple ! Doute que le sang coule dans tes veines, mais pas de ça.