Chapitre 17, part 1

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Jamshid alla confier au messager ayant apporter la missive princière la réponse que ce dernier attendait. Y était joint, bien cacher par une série d'astuce, un "plan d'évasion" adresser à Adamik. L'eunuque ordonna une nouvelle fois au messager de ne révéler sous aucun prétexte leur position, peut importe les ordres du princes et ses menaces. Désormais il n'y avait plus qu'à espérer que les recommandations ne tombent pas entre de mauvaises mains qui aurait put révéler la trahison du conseiller de son altesse. Car trahison il y avait, et sacrément coriace qui plus est, se dit il honteux en revenant vers la demeure qu'il habitait moyennant un payement. Dans l'encadrement de la porte, attendait mortifié sa deuxième plus grande traîtrise envers son maître : son amant. L'être aimé volé aux bras du vizir, venu se réfugier dans les siens. Si faire échapper un amant était surement passible de peine de mort,faire cocu le prince avec son favori devait valoir la pire des tortures. Par deux fois Jamshid avait planter un couteau dans le dos de son maître à qui il avait été fidèle depuis tout jeune garçon. Mais pour l'amour et les beau yeux de son azéri, il était prêt à beaucoup.

Le regards apeurer de ce trésor inestimable le rappela à ce qu'il estimait son premier devoir depuis son évidente trahison : s'occuper au mieux du fruit de son larcin. Il avait dérober un cœur, il était de son devoir d'en prendre le plus grand soin.

" -Ne t'inquiète pas Ihsan, lui souffla-t-il en l'entraînant à l'intérieur loin des regards indiscret. Ca va fonctionner.

Et si ça loupait ?

Ca ne va pas louper, il n'y aura pas de rater. Cesse de t'inquiéter, tu veut ?

Non je ne veut pas ! Tu ne comprends pas ! Si tu ne parviens pas à sauver Adamik alors non seulement il meurt, mais aussi Samalai et surtout toi ! Et tout ça se sera de ma faute, si je n'existait pas, si le prince ne m'avais pas ramener au palais alors personne ne serais dans cette situation. Il n'y aurais pas eut un amant en trop, et toi tu n'aurais pas trahit ton veut de fidélité totale !

Mon veux de fidélité totale, ça fait un long moment qu'il n'est plus, lui avoua l'eunuque. Et ce bien avant toi.

Pardon ?

A vrai dire, j'ai cacher beaucoup de choses au prince avant ton arriver. Notamment quand il était question de la façon dont il traitait ses épouses, ses amants, ou les esclaves. De ce fait ... Je n'ai plus été parfaitement honnête avec lui depuis des années. En revanche tu es ma plus grosse incartade, ria-t-il en s'approchant, et de loin. Mais n'est crainte, tu n'es coupable de rien. Une telle beauté ne peut pas être coupable, fit-il en caressant sa joue. Et un tel caractère de candide ne peut être mauvais ou responsable de mauvaises choses.

Je ne suis pas quelqu'un de gentil.

Tu es la personne là plus bienveillante que je connaisse.

Alors tu dois connaitre beaucoup de monstres parce que j'ai laisser mourir des enfants.

Tu était toi même un enfant. Chacun à droit de préserver sa vie, et c'était ton cas. Tu ne faisait qu'appliquer ton droit le plus fondamentale : celui de vivre. Ce n'est pas être mauvais que d'être vivant. Moi j'ai fait bien pire. J'ai menti, j'ai tuer ... j'ai voler, ajouta-t-il finalement en inspirant le parfum des cheveux de l'azéri.

Toi ?

Moi.

Menti je veut bien, mais tuer ?

Celui qui t'a fouetter, le jour où le prince ta trouver, je lui ai trancher la tête. Ce n'est qu'un exemple. Récemment encore j'ai couper les doigts d'un homme qui volait dans les caisses du palais, et la main d'un bougre qui la laissait traîner trop près de la poitrine de son altesse au gout de son époux. Le sang couvre mon sabre et mes mains. J'ai fait la guerre, ne me croit pas innocent.

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