Chapitre 20, part 2

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Après mûr réflexions Jamshid avait décidé de s'atteler en premier lieu au plus ancien de ses problèmes, quitte à mettre de côté la politique, au moins le temps de mener l'enquête sur les événement de la disparition d' Adamik. De ce fait il avait délesté ses tâches à divers seconds en charge et avait tout bonnement disparut des radars depuis quelques jours, du moins aux yeux de Râwukhshna. Le malheureux azéri était sans nouvelle depuis l'instant où il avait remis les pieds dans cette prison, plus seul qu'il ne l'avait jamais été. La dernière fois qu'il avait vu Jamshid c'était lorsque ce dernier était parti chercher des chargé d'hygiène, depuis il n'avait aucune nouvelle et avait l'impression de subir une longue torture infernale. Premièrement on l'avait changer de chambre, celle où il avait vécu jusque là, pour une plus petite et moins bien meublée avec une salle de bain moins performante. Mais sa baisse de confort, au fond, il s'en contrefichait. Pour lui la vraie douleur était la solitude et ce luxe modérer n'était rien. Au fond il aurait put être à la place du prince lui même il n'aurais pas été plus heureux. Il lui manquait, son eunuque lui manquait, sa compagnie, son rire, son visage, sa présence, sa chaleur, son odeur.Juste sa silhouette ou le bruit de ses pas, tout lui manquait. De plus il passait ses journées enfermé dans sa chambre car tout dehors était pour lui devenu un danger ou au moins source de tristesse et de conflit. Or il ne voulait pas céder au désespoir et aux émotions négatives. C'était si difficile ... Une nuit il s'était réveiller en sursaut avec Samalai pencher au dessus de lui, un couteau à la main et pleurant sur son visage. Râwukhshna en avait été terroriser, et pour accentuer sa peur l'autre amant détruit avait gémit « Si Jamshid ne t'avais pas défendus et dit que tu était innocent je t'aurais tué. Je t'aurais tuer et tu serait mort... J'en ai envie ! J'ai envie de tuer ! Je veut vraiment te tuer ... Alors pourquoi je peut pas ?! » s'était il mit à pleurer avant de s' effondrer. Depuis Râwukhshna dormais la porte fermé à double tours. De temps en temps il arrivait encore qu'il trouve Samalai sur son pallier, recroqueviller autours d'une arme de fortune et les traces sèches de larmes sur le coin des yeux pour preuve qu'il s'était endormis en pleurant après un nouvel accès meurtrier.

A cela s'ajoutait la distance des autres, accentué par sa propre volonté de ne pas s'en approcher. Paradoxalement il préférait être seul complètement plutôt que d'être faussement entouré :Jamshid était la seule présence qui lui manquait. Et l'eunuque quine reparaissait pas ... Râwukhshna se laissait rêver à des souvenirs perdu, observant tristement à la fenêtre. Comment pouvais il se sentir plus creux ? Impossible. Il serra fort dans sa main la croix d' Agadez avant de la re-glisser sous son oreiller. Il ne voulait pas que quelqu'un sache qu'il la possédait. Non pas car ça aurait éveiller les soupçons, personne ne savait que Jamshid avait la même. Ni même parce que ça aurait parut étrange : il était tout à fait possible que l'eunuque lui ai offert une babiole en le nom du prince. Mais parce qu'il voulait garder le secret le plus complet sur ce lien si précieux avait son aimant. Il voulait que cette cachotterie pleine de doux sentiments restent à eux et à eux seul, il ne voulait pas en partager la moindre petite miette avec qui que ce soit. Même sans le voir ni lui parler il savait que Jamshid aussi voulait qu'ils soient proche l'un de l'autre et que rien ne dérange leur univers. Il savait qu'il le protégeait toujours peut importe la distance car le soir où le prince avait organiser une soirée graveleuse, obscène, immorale et plus encore il n'y avait pas été convier et avait eu la chance de pouvoir se cacher et échapper à ce massacre. Son cher eunuque n'était pas étranger à cela, il le savait, et non seulement il lui en était reconnaissant mais il considérait également que c'était comme un mot d'amour. Il le protégeait. Ces gestes dont il ne pouvait voir que les conséquences lui laissait l'espoir de bientôt se retrouver,et lui donnait le cœur à endurer ce qui ne pouvait être éviter.C'est pourquoi lorsque le prince un jour vint le voir en cachette il ne pleura pas. Pas devant lui en tout cas. Il endurant en hurlant et souffrant le martyre ce qu'on lui faisait, mais ses yeux restèrent sec comme le désert. Plus jamais il ne pleurerais pour ce monstre !Pas devant lui ! Il ne lui ferait pas ce plaisir ci ! Il n'avait pas le choix pour le reste, et cela l'avait laisser en état de choc toute la soirée, mais il avait tenue. 

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