Les amants du prince se souvenait tous de la noire période où Samalai avait perdu espoir de retrouvé sa moitié. Cette époque était révolue grâce aux efforts de Jamshid qui avait permis à quelques lettres d' Adamik de faire le chemin d' Istanbul à ici. Cela avait été pour l'ancien éploré un tel soulagement qu'on pouvait parler de renaissance. Il était littéralement ressuscité. Cependant cette même noirceur s'abattait de nouveau sur le harem. Heureusement ou malheureusement la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit : aujourd'hui celui dont il ne restait qu'une ombre dépérissant c'était Ihsan. Ce dernier était comme greffé à sa fenêtre, incapable de s'en éloigné physiquement plus d'une vingtaine de minutes et dormant même d'un demi sommeil contre cette dernière. Loin d'être reposant, cette état végétatif pompait à chaque seconde un peu plus sa vitalité. Il mourrait à petit feu de ne plus ni dormir, ni boire, ni manger convenablement. Son hygiène était juste suffisante pour être considéré comme existante et il n'avait pas dit un mot depuis plusieurs jours. Quand rarement il répondait c'était par grognements ou onomatopée, au mieux un monosyllabe mais ces derniers se faisaient de plus en plus rare. Quatre années s'étaient écoulées depuis son arrivé en ses lieux, deux seulement depuis leur isolement total synonyme du départ du prince. C'était peu, mais cela avait visiblement suffis à faire sombré le jeune Azérie dans une sorte de folie lugubre.
En générale le Prince ne partait pour de grands voyages que pendant trois années maximum, il n'y avait donc pas encore lieu de s'inquiéter. Cependant la situation n'était pas tout à fait la même qu'en temps normal : il ne s'agissait pas d'une simple expédition touristique mais bien d'une campagne militaire qui avait lieu. Avec elle sont lot de sang et de mort laissait pesé une ombre terrible sur tout le monde. Les amants avaient décidé d'un commun accort de ne pas en informer Râwukhshna mais les nouvelles récentes n'étaient pas bonne. Une bataille à Luxor avait décimé les enfants du maître des lieux, ce dernier était introuvable depuis le début de la guerre et pour finir l'issue de cette dernière penchait pour l'instant vers la victoire de la résistance. Une défaite de l'empire serait un cataclysme aussi la tension montait crescendo.
Si par malheur l'empire de Mehmet II venait à tombé alors le peuple se ruerait ici pour les richesses du palais et la tête du prince – si tant est, touchons du bois, qu'elle fussent encore rattacher à son corps cette heure ci-. Les décès successifs des fils héritiers de Shapour avait accentué encore les tensions dans la régions augmentant les pillages et les divers exactions. Le non-droit et la violence montait sur le terreau fertile qu'avait laissé la guerre. En bref tout ceci était salement entrain de monter en mayonnaise. On se rongeait les ongles dans le huit-clos en craignant que cela ne pète à tout moment. A ce moment la se serait le chaos définitif, on verrait débarqué des malades armés jusqu'au dents venus massacré tout le monde, pillé, violé, brûler tout et repartir. Ce serais une boucherie sans nom à n'en pas douter. Cette perspective rendait tout le monde anxieux. A vrai dire, puisque les terres de Shapour étaient déjà entrain de sombré et de se transformé en zone grises il y avait tout intérêt à ce que la guerre finisse au plus vite. Si cette dernière s'éternisait alors l'anarchie viendrait jusque dans se coin reculé de désert et ce serait la fin de tout.
En fait on sentait qu'elle arrivait : il y avait des signes, comme si le chaos rependait ses miasmes en approchant. Par exemple la présence d'un rat un matin dans le grand salon. Cela avait fait bondir Iuti au plafond. Mais c'était surtout signe que l'organisation même du palais était devenus branlante. Un rat n'aurais jamais dû se trouver dans le palais. Peut à peut, avec l'absence du propriétaire des lieux les rouages du palais se déréglaient comme une horloge que le maître artisan en son absence ne pouvait remonter. Les petits incidents allaient en s'accumulant et prenait à vu d'œil de l'amplitude. Rien que ce matin là Zal avait trouvé un fruit pourri au milieu des sains. Le chaos avait commencer à ronger le palais jusque dans sont tréfonds.
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Le Favori
RomanceIl s'appelle Ihsan, c'est le nom que lui a donné sa pauvre mère, elle aussi était esclave avant, comme lui l'es a présent. Il travaille pour le maître, un grand seigneur fidèle à l'empereur. Aujourd'hui son fil cadet Shapour vient en visite, il faut...