Chapitre 18, part 1

2.3K 235 10
                                    

Shapour laissait ses doigts pianoter sur son bureau tout en lisant des nouvelles venant de l'est de l'empire, pas très bonnes nouvelles soit dites en passant. Soudain on toqua à la porte de son bureau, un serviteur entra puis se prosterna à terre.

" -Qu'est ce qu'il y a, grogna le prince.

On a retrouver un corps dans l'enceinte extérieur du palais.

Et vous avez put l'identifier ? C'était quelqu'un d'important, demanda-t-il soudain intéressé.

A vrai dire c'était impossible à dire, le corps était complètement carbonisé. Avec ce qu'il reste ses vêtements de nuits on ne peut que spéculé que c'était un noble ?

Un noble ? Et qu'est ce qui vous fait dire ça ?

Il y avait des fils d'or et d'argent dans le tissus. Qu'est ce qu'on fait ?

Étouffé l'affaire, dit-il en retenant un large sourire, il ne faudrait pas que les gens panique à l'idée qu'un fou ose attaquer la noblesse.

Il y avait aussi, cet homme, assis près du corps ... De toute évidence il s'agissait du coupable. Seulement après l'avoir exécuté les soldats ont trouver le corps bizarre, en fait on pense qu'il avait été empoisonné. Personne n'y comprenant rien ...

Donnez moi le rapport, c'est tout. Je vous dirait s'il faut poursuivre l'enquête ou pas."

Son altesse arracha le papier et congédia prestement l'homme avant de se plonger dans sa lecture. Parfait, c'était parfait. Les descriptions des restes du corps correspondait plutôt bien avec celui d' Adamik :un homme, grand, de type arabe et richement habillé portant la barbe. Ce problème-ci était définitivement régler. Jamais il ne dirait de suspendre ou prolonger l'enquête, il allait reporter constamment son verdicts jusqu'à ce que cette affaire soit finalement oublier. Tout irait bien de ce côté là. Seul restait les assassins à éliminer et c'était chose faite, puisque on avait retrouver l'homme empoisonné comme prévus. Une seule chose perturbait les plans du prince : il en manquait un. Ils avaient deux cadavres, et il manquait celui du deuxième assassin. Peu de chance que ce dernier ne parle de ce qu'il avait fait et vu (pour le peut qu'il avait du voir).Personne ne se vanterais d'avoir tuer. S'il était en fuite, ce n'était pas si dramatique. Juste un peu dérangeant. De plus les chances que ce "chanceux" soit en vie était faible. Il était bien plus probable que le poison n'ai fait effet qu'un peu plus tard que chez son collègue, le voyant mourir le condamné aurait paniqué et serait aller succomber ailleurs, dans le désert par exemple. Là bas on était sur de ne jamais le retrouver. Au fond l'homme manquant ne pouvait qu'être en fuite dans le Sahara, il n'y avait que le palais ici. La ville la plus proche n'était accessible qu'avec un chameau ou un cheval. Il était mort de toute façon,qu'il soit ici ou ailleurs, empoisonné ou en fuite. Alors à quoi bon s'en faire. Cette affaire était finit. Il brûla les documents nonchalamment et s'installa à son bureau, rédigent une rapide lettre pour annoncer à Jamshid qu'il était relever des fonctions de soin et de surveillance sur la personne d' Adamik. Ce dernier comprendrais. C'était juste pour l'informer.



Ihsan sautait partout dans la maison depuis maintenant quelques minutes :pour la première fois il venait de vraiment battre Jamshid au senet,un jeu de stratégie égyptien. Et cette fois-ci l'eunuque n'avais pas fait des coups volontairement dangereux. Non, une inattention et ils'était fait avoir par un Ihsan particulièrement concentré à ce moment là. Depuis cette défaite il observait en souriant, vaincu,la joie débordante de son cher azérie euphorique et fier comme un coq. Soudain on appela dehors

" - Messire ! C'est le messager de son altesse ! Je vous porte un missive? Vous êtes là ? J'ai entendu du bruit !"

L'eunuque sorti, écartant le draps tendu devant la porte pour laissé un peu d'intimité au deux amants secret.

Le FavoriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant