Chapitre 16, part 2

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" -Regarde comme il est beau ! Fit Ihsan d'un ton suppliant.

Magnifique. Allez vient.

J'aimerais tellement avoir un cheval, pinailla encore le danseur.

Oui, moi aussi. Mais non. Allez vient."

Depuis tout à l'heure Jamshid essayait de détourner son bien aimé des chevaux à vendre de la ville mais un jeune étalon lui avait taper dans l'œil. Impossible de lui faire lâcher l'idée qu'il voulait acheter cet animal. Alors il avait tout essayer, mais le caprice ne semblait pas vouloir cesser. Il fallait dire que la bête bien que bon marché était de toute beauté, seulement cela se voyais de suite que ce n'était pas un animal fiable. La sale arnaque, voilà ce que ça sentait. L'azéri lui ne voulait rien entendre.

" -Ihsan, premièrement tu ne pourrais pas t'en occuper au palais, tu n'aurais pas le droit d'aller le voir où de le chevaucher. Ensuite il ne supporterais pas la traversé du désert sur le voyage du retours, et dernièrement ce cheval est un mauvais plan, je le sent d'ici et mon instinct de marchant ne me trompe jamais. Un cheval si peut cher avec cette robe souris, c'est une arnaque.

Mais, soupira l'autre. Laisse moi rêver.

Ne rêve pas trop, au contraire. Et ne laisse pas trop rêver les autres, ajoutât-il en attrapant la croix d'Agadez qui pendait à son cou. Sinon il n'en seront que plus blesser."

Depuis quelques heures maintenant l'eunuque le pressait de signaler sa réponse mais le danseur n'avait toujours pas fait son choix. Comment le pouvais il ? Il avait besoin d'encore réfléchir ! Sans le consulter le soleil lui suivait sa course. Le moment butoir approchais trop vite. Jamshid avait même défait les nœuds pendant une collation de sorte que le collier ne tenait plus aussi bien qu'avant et qu'un coup sec sur le lacet puisse permettre de le retirer. Encore une fois, cet homme en or lui permettait de faire un choix et n'interférais pas. Il lui laissait le choix, et c'était le premier. Qui d'autre lui avait permit de choisir son avenir ?Personne, personne ... Mais lui, quitte à être brisé, il lui laissait ce loisir. Abandonnant la zone des ventes, les deux hommes se dirigèrent vers leur monture : le soir commençait à tomber, il allait faire nuit, il fallait rentrer. Un grand feu de joie venait d'être allumer, on y jouait une musique très entraînante, quel dommage de n'avoir put en profiter.

" -Tu veut vraiment y aller ? Demanda l'eunuque dans un soupir résigner.

Non, c'est pas grave, on peut rentrer.

Mais c'est que je me repère mieux avec les étoiles. Alors ... "

Le visage d'Ihsan s'illumina de bonheur en entendant l'eunuque céder à sa requête. Il avait très bien compris que c'était une excuse pour le déculpabiliser et le laisser aller s'amuser. Cela le touchait qu'il le traite avec autant d'égare ! Il se pendit à son cou :

" -Merci !"

Pour réponse Jamshid l'attrapa dans le creux de ses bras et le serra avec une force étonnante. Il inspira un grand coup son parfum et l'étreignis un long moment avant de le lâcher, laissant Ihsan pantelant et perplexe. Ils s'étaient vraiment ... câliné ? Là ?Comme ça ? Pourquoi son cœur battait il plus vite en ayant senti cette vague de chaleur provenant du corps de l'autre ? C'était improbable ...

" -Qu'est-ce-que tu attends ?"

Cette phrase le rappela au présent et lui fit quitter son état de stupeur spleenétique où il était. Il sourit à nouveau, sur son visage disparut l'étonnement, avant de partir au petit trop vers les distractions sans attendre Jamshid qui marchais derrière lui. Les rythme d'orient semblait faire danser le grand feu de joie d'où monter de petites cendres luisantes et de la poussière. Les discutions allait bon train, et des enfants dansaient gauchement dans la lumière du brasier. Voyant en un regards en arrière que son compagnon arrivait, le danseur osa retirer ses chaussures sous les regards surpris des autres festivalier. Il commença à faire quelques pas dans le sable, faisant lever les yeux aux ciel à son gardien qui n'en revenait pas de temps de puérilité. Quel tristesse qu'il aime aussi cet aspect du garçon, lui qui était si sérieux. Le tournoiement du danseur fut vite remarquer par tous ceux réunis en ces lieux, mais pas en mal. Ihsan était doué, vraiment doué, sans aucun doute possible. Les rythmes semblait prendre possession de son corps lorsqu'il dansait. Il enchaîna quelques cabrioles sous les sifflements et les exclamations. Autours de lui les enfants applaudissait, tentant de l'imiter avec difficulté. Il effectua quelques saltos lorsque d'un coup il s'arrêta, il se sentait bien trop léger tout à coup, c'est ce qui avait attirer son attention. Immédiatement sa main se posa à son cou, un pur réflexe ... Plus rien. Il eut un vide : il l'avait perdu ! Mais où ? Il n'avait pas remarquer avoir perdu le collier jusqu'à cet instant. Pourtant il n'avait pas arrêter de le manipuler toute la journée et il l'avait encore voilà un instant. Jamshid s'étonna de voir son azéri arrêter de danser et se mettre à chercher dans le sable avec un air paniquer. Il avait perdu son précieux pendentif ! Son cœur fit des  bons dans sa poitrine, perdre ce précieux objet était impensable, inacceptable ! Où ? Où était il !? S'il l'avait fait tomber en ville il ne le retrouverais plus jamais ! Ce collier c'était les sentiments de Jamshid, c'était lui. S'il ne l'avait plus à ses côtés alors son gardien aussi disparaîtrait ! Il avait besoin de ce lien, il n'arrivais plus à s'imaginer sans depuis qu'il le portait.Il ne voulait pas le retirer, le fait qu'il se soit détacher de lui même était une déchirure. Où était cette foutu croix !? Un enfant vint s'accrocher à ses vêtements :

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