Chapitre 27, part 1

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Jamshid senti son cœur tambouriner dans sa poitrine, emporté par la haine. Il arrêta net son cheval qui se cabra dans un hennissement strident. Leurs regards se croisèrent, déterminé comme jamais il ne l'avait été il ne cilla même pas face aux iris brun propre de la ligné de l'empereur.Dans ces yeux là il y avait la froideur, l'exaltation de la bataille, la volonté du monde. Lui qui avait toujours été docile était aujourd'hui, exceptionnellement, un parfais miroir de toute cette puissance inébranlable. En un regards et sans besoin d'un discours ils se comprirent : ils étaient en ces lieu, au milieu de cette poussière et de tout ce sang pour tuer. Jamshid dégaina l'épée au même moment que son adversaire qui hurla :

" - Ce cavalier est à moi!"

La peur se couplait à la fureur dans le sang de l'eunuque. Son adversaire était clairement avantagé sur son destrier qu'il maniait dans ces rues étroites comme un virtuose. Il savait aller à sa mort face à un tel adversaire, mais c'était la guerre. La guerre donne la force aux hommes et leurs fait oublier toute logique. Au fond l'amour était comme la haine, une folie qui nous fait trembler de toute part et échauffe notre sang.Une folie à laquelle Jamshid s'abandonna complètement. D'un violent coup de talon le cavalier fit partir au galop sa monture ne connaissant pas la peur. Dans un bruit de tonner ils fusèrent droit sur lui, la lame prête à l'empaler sans regret. Les lames se heurtèrent avec une violence inouïs ! Jamshid dût mettre toute sa force pour maintenir la lame à distance, d'un bras son adversaire semblait sur le point de l'écraser. Le visage si proche, il pouvait en discerné le moindre trait, tout particulièrement les yeux froid plein de colère.

" - Tu nous as trahis Jamshid, meurt avec les honneurs de ma main. C'est mieux pour toi.

Jamais ! Cracha-t-il.

Quel idiot ! Siffla l'autre en releva soudainement sa lame."

Surpris le Turc fut un instant déstabiliser, aussitôt l'arabe fit siffler sa lame dans l'air désireux de la rabattre sur la nuque exposée de son adversaire. Par un tours de force insoupçonné Jamshid entraîna la chute de son propre cheval qui roula dans la poussière avant de se relevé.L'eunuque était sonné, ayant été écraser par la masse de l'animal mais il venait d'échapper à la mort. Fort heureusement l'imposante monture surpuissante de son adversaire avait eut les pattes fauchées dans la chute de sa propre monture et se relevait avec peine, laissant son cavalier chancelant le temps que l'eunuque ne se remette. Le combat repris bien vite, et désormais le castré avait un désavantage. Il était perclus et son ennemis encore frai. Mais le fait qu'il ait put déstabiliser son adversaire abreuvais son cœur d'espoir. Il pouvait le vaincre !

" - Tu oublis, cria-t-il en donnant un violent coup de sabre, que c'est moi qui t'ai fait monter à cheval la première fois ! MOKTAR !

Tu oublis que je t'ai depuis longtemps surpassé ! CHIEN ! Siffla-t-il avec orgueil en rendant coup sur coup."

Même le destrier de Moktar semblait décidé à se battre et à tuer son adversaire, il mordait et envoyait des coups de sabots dans les jambes de la monture adverse, rendant le combat difficile pour ce dernier. Ce fou avait dressé ses chevaux pour qu'ils soient aussi impitoyable que lui lors des combats ! La situation lui échappait, Jamshid éloigna de quelques foulé son coursier. Ce dernier était couvert de sang, et lui même était blessé et coupé à plusieurs endroits. Des éraflures ! Il cracha un peu de sang. Il fallait qu'il face mieux s'il voulait vaincre l'aîné de Shapour ! Il fit cabré sa monture et s'élança à corps perdu dans ce duel, il devait tout donné.Abandonner son humanité, tout les souvenirs qu'il avait des garçons si jeune, encore dans les bras de leurs mères au harem. Il devait tout oublier et ne penser qu'a vivre ! Vivre et tuer !

Les épées s'entrechoquaient bruyamment, ils étaient couvert de sueur, lorsque soudain une lame fourbe et habile vint se planter dans la gorge de la monture de Jamshid ! La bête poussa un hennissement de douleur, sa salive mousseuse vira à l'écarlate et la bête s'écroula morte. Jamshid roula dans la poussière et hurla de douleur lorsque sa jambe se retrouva brouillé son le corps de l'animal. Toujours sur son destrier l'autre le toisait :

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