Son altesse le prince Shapour passait actuellement un des rares moments qu'il accordait à sa famille. Il avait décidé aujourd'hui de dédié une petite heure à son fils aîné Moktar, celui qu'il voulait voir agenouillé son cousin Soliman fils de ce sombre idiot de Bajazet, son propre neveu. Il avait nommé son fils "l'élu" car il comptait bien le placer sur le trône impérial quand bien même lui n'y aurait pas accès. Sa ligné serait souveraine d'orient, c'était son sang qui avait le mérite. Alors il ne laisserait pas le loisir à son frère de se moquer de sa descendance, cette dernière était capable de faire ployer n'importe qui. Le jeune Moktar déjà marié à une belle jeune femme qui lui avait donné déjà deux enfant, il était en attente d'en épouser une deuxième, somme toute l'éducation de celui-là avait été bien réussi : c'était un fort garçon bien battit et droit. Shapour était fier de le voir dompté les chevaux et les hommes d'une main ferme comme il avait sût l'avoir lui même. Moktar était une grande fierté. C'est pourquoi de temps en temps il lui accordait un peu de temps seul à seul. C'était un énorme privilège d'avoir un peu d'attention d'un personnage si occupé,c'est sans doute pour cela que le jeune homme dont l'attitude était toute celle de son père était si calme en ce moment et si docile(cela ne lui ressemblait point). Il savait, comme tous, que le prince n'aimait pas perdre son temps, il appréciait donc chaque instant en sa compagnie d'autant plus qu'ils étaient rare. Actuellement Shapour avait été baladé son fils dans les volière, là où il voulait aller personnellement, et ceux malgré le demandes toutes rejeté en bloque du garçon d'aller faire un tour à cheval. Non, Shapour n'était pas si bon cavalier que son fils et il ne voulait pas s'humilier devant ce dernier c'est pourquoi il l'avait traîné dans un lieu qu'il maîtrisait à la perfection et où aucun de ses enfants n'était très à l'aise, peu habituer à y mettre les pieds: la volière des faucons. La fauconnerie était une des immenses histoire d'amour du grand vizir. Il aimait les faucons sans doute plus qu'il n'aimait les hommes , disons presque à égalité, mais un peu moins qu'il n'aimait les femmes. Ces oiseaux ils leur voyaient un regards plus tendre qu'aux humain et plus compréhensif qu'à personne. Alors qu'il n'avait jamais vu les premiers pas d'aucun de ses enfants, ni entendus leurs pleurs, leurs paroles, ni prit le temps d'en écouter aucun, il avait toujours été le seul le premier et l'unique à faire voler les faucon tout juste emplumé. Il en avait libéré certain dont les descendant survolaient tantôt le palais mais en gardait la majorité dans ses volières. Et si aucun n'avaient de nom, il était sans doute plus précieux que certains de ses bambins aux yeux de son altesse. Il caressa doucement le plumage de la nuque d'un faucon pèlerin qui la pivota surpris, faisant agiter le pompon de son capuchon. Angoissé l'oiseau attrapa brièvement le doigt de son maître dans son bec et le pinça peu fort, ce dernier ne s'en formalisa même pas et laissa l'animal joué de son index comme il l'entendait en échange de lui caressé le vaporeux plumage ardoise.
" - Mit à part ton épouse qui se remet bien de la naissance, ce dont je n'ai que faire, tu n'arien à me dire ?
Pas grand chose, non, votre altesse.
Bon ... Toujours avec tes chevaux ?
Je les aimes mon père, autant que vous n'aimer vos faucons.
Ah tu ne sais pas à quel point j'aime mes oiseaux, lui dit-il sans se détourner des perchoirs. Tu n'aime pas tes bêtes un dixième de fois comme j'aime les miennes, mais tu aime tes femmes et tes enfants et le peuple n'a pas de problèmes avec toi. Si seulement tes frères pouvaient tous être si correcte ...
Mon seigneur, mes frères n'ont rien fait de mal.
Cela dit ils n'ont rien fait de bien. Toi au moins tu me soutient militairement et tu tient les rebelles à leur place. Avec les bêtises de ta fratrie je doit toujours gérer toutes les querelles du pays.
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Le Favori
RomanceIl s'appelle Ihsan, c'est le nom que lui a donné sa pauvre mère, elle aussi était esclave avant, comme lui l'es a présent. Il travaille pour le maître, un grand seigneur fidèle à l'empereur. Aujourd'hui son fil cadet Shapour vient en visite, il faut...