Chapitre 13, part 2

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Râwukhshna se sentait étrange,un peu courbaturé, et groogy. Il s'était rendormis, réveiller angoisser, puis avait de nouveau replonger un bon nombre de fois, ne pouvant lutter contre la puissance de son traitement. Maintenant c'était terminer, il se sentait émergé pour de bon. A sa grande surprise il réalisa en entre-ouvrant les yeux que ses délires n'étaient pas tous infondé : il était bien à l'extérieur, et quelqu'un le tenait effectivement contre lui, sur le dos d'un animal s'en en jugeait de sa selle sous lui. Une selle assez atypique mais qui lui rappelais celle qu'on mettait sur les chameaux du maître lorsqu'il était encore esclave. Il devait donc, si on en jugeait en plus de l'allure et du balancement incroyable de l'animal à droite,à gauche ou dans tous les sens, être sur un Dromadaire. Il fit papillonner ses yeux, encore un peu groogy. Autours de lui un voilage le couvrais. Était-ce pour le cacher ? Ou bien pour le protéger du soleil et du sable ? Surement les deux, là dehors cela soufflait énormément, il entendais les rugissements du vent au loin et des tissus claquer sous ses attaques. Il tenta de se redresser, son ventre et ses bleues lui faisait mal, il abandonna l'idée. Qui étais-ce, cet homme qui le tenait si fermement contre lui sans pour autant le presser ou le contraindre ? Il se souvenait en rougissant avoir trouver son odeur suave et agréable. Pourquoi rougissait-il d'ailleurs ? Sans s'en rendre compte, il laissa échapper un son rauque qui alerta le-dis personnage ?

" - Ihsan, tu es réveiller?"

Il sursauta ! Ihsan ? Ce pourrait-il que ce soit Jamshid ?! Il n'y avait que lui qui connaissait son nom secret, et il ne l'appelait ainsi que lorsqu'ils étaient seul tous les deux. Ainsi il était avec l'eunuque, à l'extérieur, seul, loin du prince puisque l'autre avait parler à voix haute. S'il ne chuchotait pas, c'était bien que personne ne pouvais entendre, non ?

" - Jamshid ? Marmonna-t-il d'une voix desséché.

Attends."

Un bras viens le serrer sans son dos contre se torse trop connu, avant que Jamshid (ce ne pouvais qu'être lui, cette voix, cet présence, ce nom) ne se penche entraînant avant lui vers le vide sa précieuse cargaison. Râwukhshna crût tomber et se crispa mais il n'en fut rien, son gardien le tenait, il se redressa un instant plus tard après un bruit de d'objet diverses s'entre-choquant.

" - Bois, lui fit-il d'un ton doux, en relevant le voile qui le couvrait."

Alors qu'il rabattait le tissus un peu en arrière d'une main distraite, trop concentrer à guider ses bêtes, Jamshid dévoila une vision étrange à Ihsan. Ce dernier, toujours abrité des éléments, eu la surprise de voir cette silhouette qu'il ne connaissait que trop bien métamorphosé.Qui étais-ce ? Ce n'était plus un Turc en habit traditionnel de ville, toujours pris dans des documents, un livre, ou une réflexion quelconque. C'était un autre personnage devant lui à présent. Un homme qui se tenait droit malgré le soleil si lourd et la lumière,son visage entièrement cacher dans un turban noir ne laissant passer que deux yeux brun et un air mystérieux, séduisant cavalier nomade du Sahara.

" - Bois, insista-t-il au travers du tissus en lui tendant une gourde. Et ne renverse pas,hein, ajouta-t-il d'un ton gentil."

Impressionner le plus jeune obéis sans broncher, il avala deux gorger du liquide désagréablement tiède avant de reboucher consciencieusement le récipient. Jamshid ne lui donna qu'un regards, avant de rabattre le tissus sur le visage de l'Azéri, non sans avoir récupérer la boisson. Ihsan n'eut pas le temps de trouver son comportement déplaisant que l'autre lui expliqua :

" - Couvre toi, le vent est fort, il porte du sable et de la poussière, ça peut couper la peau et atteindre les yeux. Tu va te faire du mal. Reste là dessous, nous sommes bientôt arrivé."

Et lui ? Lui qui depuis surement très longtemps se tenait en bouclier, exposer au rafales ? Pas de réponses ... Pourquoi Jamshid prenait-il autant soin de lui, encore aujourd'hui, après ce qu'il avait fait. Il l'avait ignorer et hais.Pourquoi l'eunuque continuait il de le défendre en tout et pour tout? C'était surement parce que c'était son devoir, Ihsan savait que le Touareg agissait toujours avec la voix de la raison et qu'il tenait ses engagements, c'était un serviteur disponible et fidèle,il devait faire cela sur ordre du prince. Cette sorti aussi, devait être organiser à la demande de ce dernier, bien qu'elle reste un grand mystère pour le danseur. Ihsan n'osa rien demander, préférant se concentrer sur son équilibre précaire afin de ne plus repose contre le corps de l'autre cavalier,chose difficile car son esprit encore déboussolé était perdu dans une spirale vaporeuse. Sans comprendre, Ihsan sur pourtant immédiatement que cette sortie signifiait que quelque chose allait irrémédiablement changer. Il espérait seulement que les choses n'empirent pas tout en se demandant si c'était possible.

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