Chapitre 25, part 2

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Depuis le début de leur voyage les troupes de Moktar avait avancer, selon les informateurs et les agents triples jusqu'à Alexandrie sans essuyé une seule défaite.Ils semblaient imbattable, invulnérable. Leur armée immense triomphait sur tous les terrains qu'elle avait arpenté et la tension montait à chaque pas qu'elle approchait du Nil. Les troupes rebelles commençaient elles aussi à se diriger discrètement vers la ville côtière. C'était entre les murs de la ville que se joueraient l'affrontement le plus terrible de cette guerre opposant l'empire et la rébellion. Le choc serait terrible, mais Jamshid espérait faire gagner au peuple cette bataille. Moktar ressemblait beaucoup trop à son père lui aussi. Ni l'un ni l'autre ne devait accéder à une quelconque forme de pouvoir. Il espérait jusque que ce pauvre garçon tomberait sans trop souffrir sur le champ d'honneur. Pas comme certains de ses cadets. Il avait pleuré des nuits entières envoyant parvenir aux sièges de la rébellion les têtes tranchées de Chafik -un garçon si doux, si talentueux en dessin et en art, un agneau parmi les loups- et de Jawad, un fier jeune homme qui dont la distraction contrastait avec le cœur vaillant et le tempérament de feu. Ces pauvres garçons ... Il en versa encore une larme. D'autre était tombé sans qu'il n'en voit la preuve. Cela n'avait fait ni chaud ni froid à Shapour qui avait prier pour que Moktar s'écroulerai mort au plus vite. Au contraire il exultait de la moindre perte dans sa descendance car elle approchait les rebelles de la victoire.Mais malgré ces morts atroces ce dernier semblait toujours intouchable et d'une puissance impitoyable.

Pourtant ... pourtant Jamshid allait le faire ployé. Il allait faire s'écroulé la montagne que représentait cette armée. Pour cela il utiliserait son propre poids. En matière d'insurrection la guérilla était la meilleurs stratégie. Les batailles rangées étaient vite perdu contre une armée trop nombreuse ou trop bien équipée. Il fallait détroussé peu à peu ennemis et retourner tout ce qui était possible contre lui. Cela nécessitait une organisation sur laquelle il n'avait pas craché. Shapour avait bien fait de faire organiser la résistance en un seul groupe plus soudé, c'était le seul moyen de les faire vaincre un tel monstre. Moktar était une hydre incarné, chaque fois qu'on l'attaquait et qu'on lui coupait une tête -ou plutôt celle d'un de ses lieutenant- il semblait lui en poussé trois et le dragon arabe répliquait impitoyablement. Seulement, cloisonné dans une grande ville il n'aurait aucune chance. Un siège sur Alexandrie serait impossible car bien trop long pour sauvé l'empereur lui même assiégé dans la capitale. Entrer dans la cité était impossible pour une si grande armée, Moktar serait obligé de diviser ses troupes en petits groupes et là ... Ils se feraient écrasé. Enfin Jamshid l'espérait.

Dans l'idéal cela se passait ainsi. Cette bataille serait des plus terribles : elle allait rassembler en un même lieu des dizaines de personnes d'importance désirant s'entre déchirer pour des raisons personnels. Jamshid n'était pas fou, sur une opération aussi importante il n'aurait pas le loisir de rester caché à Luxor. Lui aussi allait devoir prendre l'épée. Rouillé comme il était il craignait de ne voir ses entrailles reposé dans ses mains en quelques minutes. L'estomac noué il se leva et s'étira."Malik" dormait paradoxalement du sommeil du juste, profond et introuvable. Lui était déchirer de toute part par ses obligations et ses idées. Il n'arriverait jamais à trouver le repos. Alors il grimpa sur le toit où un homme enroulé d'une couverture légère regardait l'horizons et les toits de la ville,une lumière caché sous une cloche servant de dispositif d'alerte en cas d'attaque des armées impériale. Jamshid lui tapa l'épaule :

" - Je prends la garde, vate reposer.

- T'es sûr ? Lui demande l'autre qui tombait de sommeil.

- Oui, va rejoindre les gars. Moi je n'arrive pas à dormir.

- Merci, lui souffla-t-il en lui cédant sa place."

Le Turc s'enroula dans le tissus afin de se couper du vent et du léger froid, à peine sensible mais tout de même conséquent lorsque on restait immobile des heures durant. Cette maison servait de base à une dizaine de rebelles, il yen avait tout un tas des comme ça dans la ville qui communiquait surtout la nuit grâce à des codes lumineux. Ce système ingénieux était l'idée d'un jeune perse plutôt haut placé dans la hiérarchie des indépendantistes locaux et avec qui Jamshid, à force d'insistance, avait réussi à travailler. S'immiscer plus ou moins par la force dans la conceptions des bonnes idées étaient aussi un moyen de prendre du galon en faisant grimper le capital sympathie du camps. Sa réputation de conseillé du prince restait l'unique frein à son ascension, elle ternissait son surnom d' "ange" que lui donnait certains à cause de sa trop grande générosité. Sa propre bonté, Jamshid lui l'avait vu fondre comme neige au soleil.Effectivement, sur le champ de bataille il portait rarement des coups mortels et au possible il se contentait de suffisamment blessé ses adversaires pour les mettre hors combat mais ... Mais en revenant sur les jours passé, son bilan de lui même n'était pas glorieux :il avait menacer de pauvres gens, massacré de ses mains des soldats innocents qui se contentait d'obéir au ordres de fous sans cœur et pire que tout il avait participé à la mort de personnes qu'il connaissait personnellement.

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