Chapitre 29, part 2

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Adamik brûla doucement un morceau de parchemin. Il était libéré de la tâche pénible de faire porter cette missive à l'ancien palais de Shapour, il n'y avait plus de raison pour cela désormais et le message inscrit était obsolète. Il regarda sa femme qui riait discrètement avec un pincement de jalousie. Visiblement la compagnie de leur invité l'amusait beaucoup et cela le frustrait de la voir heureuse en parlant à un autre homme. Ils discutaient du grand départ de Jamshid. Ce dernier était assis dans sa couche, un grand bandage lui ceinturant la taille. L'eunuque occupait son épouses avec des histoires de voyages et des plaisanteries durant les journées où lui partait travailler comme messager pour l'empereur. Ce dernier avait repris un peu de terrain ça et là, désormais les front autrefois in-arrêtable se tassaient éternellement dans les mêmes quartiers. Chacun défendait farouchement sa position mais les rebelles reculaient peu à peu entraînant dans leur fuite un sillons de haine, de vengeance, de sang, de larme. Le lot de la guerre en sommes. Les plus optimistes pensait que l'insurrection serait bientôt maté mais lorsqu'il avait questionné Jamshid à se sujet ce dernier n'avait pas voulus se prononcé. Visiblement il était d'opinion que tout ceci durerais un moment.

Il avait besoin de s'entretenir avec Jamshid maintenant que celui-ci était un peu remis. Il fallait qu'il mettent des choses aux points tous les deux. Il éloigna donc son épouse en lui demandant de les laissé seuls. Aussitôt la femme disparut le Touareg perdit son regards souriant et avenant. Il avait de lourdes cernes, le teint pâle, l'air fatigué et la respiration encore courte. S'il allait mieux il n'était pas encore tiré d'affaire. Mais surtout son regards était glaçant. Le contraste avec le regards chaud et continuellement avenant du passé était saisissant.

" - Je n'arrive pas à croire ce que je vois, souffla le castré d'une voix rauque et lente.

- Pardon ?

- Je suis déçus. C'est tout.

- Déçus par quoi Jamshid ? Qu'est ce que tu attendais ? Tu croyait que j'allais devenir un vizir en sortant du harem ? Tu m'a sauver la vie, c'est déjà énorme. Ce que j'en fait ensuite c'est mon choix. J'ai fait ce que j'ai put. J'ai déjà eu énormément de chance, grâce à toi.

- Tu sais que Samalai t'a attendus et t'attends toujours. Tu ne lui as même pas dit que tu étais marié ...

- Et alors ? C'est ça que tu désapprouve ? Que je me soit marié après avoir quitter cet enfer ? Ne détourne pas les yeux Jamshid ! Maintenant que nous pouvons parler d'égale à égale regarde moi !

- Je suis déçus que tu te soit moquer de lui pendant des années.

- Je ne me suis pas moquer de lui. Je l'ai vraiment aimé pendant un bon moment. Mais ont était huit, enfermé, seulement entre hommes. N'importe qui a besoin d'affection. C'était parce que les conditions étaient particulières que cela c'est passé comme ça. Jamais je n'aurais été proche de lui si nous n'avions pas partager des années enfermé ensemble. J'aime les femmes. J'aime ma femme. Lui a encore l'esprit embrouillé parce qu'il est là bas, parce que comme moi avant il ne voyait que cette solution. Tu réalise bien qu'aucun homme saint d'esprit n'en aimerait un autre si il avait la possibilité de côtoyé des femmes ?!"

Un silence traduisit le choc et la blessure que venait de produire Adamik au coeur du convalescent.

" - Râwukhshna ?! S'exclama il sans y croire en voyant le trouble de Jamshid"

Ce dernier détourna le regards en soupirant, tout son être lui faisait mal jusque dans la plus petite de ses fibres.

" - Je rêve ? Toi ?! Un eunuque ? Mais c'est moi qui t'es changé quand je t'ai ramasser ! J'ai vu que tu était aussi castré qu'on puisse l'être ! C'est impossible ! Et puis un homme en plus ?! Tu te moque de moi ! Est ce que tu nous aurait toujours regarder avec des yeux lubrique quand tu nous surveillait ? Grimaçât il dégoutté. Je ne veut même pas savoir ! Si je ne risquait pas ma propre vie je te dénoncerais en ce moment même ! Pédéraste ... siffla-t-il.

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