Lior Vertaldi, jeune femme française de 20 ans est embauchée par une riche famille Saoudienne pour être leur nanny. Tout semble aller pour le mieux, jusqu'au jour où son regard croise celui d'un des fils aînés de la famille...
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Nous quittâmes le restaurant vers 20 heures, Madame Al-maktoum la maman des jumelles avait réglé la note astronomique du restaurant d'un air si détaché...comme si elle payait une simple note d'un Macdo.
J'avais soigneusement évité le regard d'Hamdan vers la fin du repas, je vis avec soulagement qu'il semblait avoir adopté la même attitude que moi. J'avais parfois l'impression que Jasmine semblait nous scruter du regard avec attention quelques fois la mine interdite.
Avait-elle pu deviner ce qu'il se tramait entre lui et moi? Impossible...mais pourtant j'avais eu plusieurs fois un doute.
-Hamdan tu rentres avec nous à la maison? Demanda Iman en attrapant le bras de son grand frère.
-Je rentre chez moi princesse. Répondit son frère en embrassant tendrement la joue de sa sœur.
-Oh ! C'est dommage ! Répliqua Yasmine en fronçant les sourcils.
Hamdan se pencha sur sa deuxième sœur et l'embrassa à son tour.
-Vous verrez votre frère dans la semaine. Assura leur mère en prenant leurs mains. Bonne soirée Hamdan.
-Bonne soirée, à demain. Dit-il en saluant tout le monde d'un signe de main.
Je crus que mon cœur allait littéralement défaillir lorsqu'il me jeta un dernier regard perçant avant de prendre un chemin totalement à l'opposé du nôtre. J'avais cru déceler comme de l'amusement et une pointe de défi d'ailleurs dans son regard .Peut-être ne me croyait-il pas capable de le rejoindre sur Hyde Park ce soir...
-On y va ? Souffla Iman en soupirant.
Nous rentrâmes à la maison sous les rires joyeux et les blagues des jumelles. Quand elles parlaient, elles alternaient entre l'arabe, le français et l'anglais. Il fallait les suivre. Mais elles étaient vraiment amusantes et pour le moment elles étaient adorables avec moi...Mais je restais sur mes gardes, et je me méfie toujours de l'eau qui dort.
Leur mère Samira avait les yeux rivés sur son téléphone et elle entama très vite une conversation téléphonique en arabe avec qui semblait-il être sa mère. Si bien que Jasmine et moi nous étions les seules à avoir les yeux rivés sur ses filles, elles étaient par moment assez turbulentes et cela était dangereux lorsqu'il y avait des passants, il fallait donc parfois les recadrer si elles les gênaient.
-Quand à lieu la rentrée des filles ? Demandai-je à Jasmine pour lancer la conversation.
-Après-demain. Répondit-elle. Je vous expliquerai d'ailleurs vos taches de demain, et vous passerez la journée avec elles afin que toutes les trois vous puissiez vous familiariser.
-Pas de soucis. Répondis-je en souriant.
-Madame Al-maktoum ne veut pas que ses filles soient trop souvent devant leurs tablettes, je compte sur vous pour les occuper . Ajouta t-elle d'un air entendu. Soyez imaginative et créative, mais avec vous je ne m'en fais pas.
