Lior Vertaldi, jeune femme française de 20 ans est embauchée par une riche famille Saoudienne pour être leur nanny. Tout semble aller pour le mieux, jusqu'au jour où son regard croise celui d'un des fils aînés de la famille...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Point de vue et Photo de Lior
Je soupirai. Mon dernier jour au palais restera à jamais gravé dans mes mémoires...Ma tactique de survie fut de faire profil bas avec Jasmine, jusqu'à notre retour sur Londres.
J'avais été extrêmement choquée par ma violente altercation avec Noura. Car pour moi elle avait été vraiment extrême dans sa réaction concernant Rashid et Mansoor, sur le fait qu'ils avaient eu un avertissement suite à leur mauvaise blague me concernant.
Et sa sombre mise en garde vis à vis d'Hamdan m'avait vraiment fait froid dans le dos...
Ainsi donc, elle pouvait revenir à tout moment sur Londres ?!...Ça c'était un problème à résoudre, il fallait que je restes sur mes gardes.
Pesant le pour et le contre sur le fait d'en informer directement Hamdan. Je ne savais vraiment pas quoi faire... Même si cela le touchait indirectement, j'avais peur de le mêler à cette querelle totalement puérile . Après tout, peut être que ce n'était que du vent ses menaces... si j'en parlais à Hamdan, ce serait mettre inutilement de l'huile sur le feu et cela pourait mettre dans l'embarras sa famille si cette histoire montait aux oreilles de tierces personnes...
Durant mes derniers moments sur Riyad, j'avais eu l'impression que Noura pouvait surgir d'un moment à l'autre, pour m'humilier et me frapper à nouveau comme elle l'avait fait.
Mais si elle aurait osé un nouvel affront, je pense que j'aurai cette fois ci certainement riposté de colère et de rage. Mais l'idée de devoir rester bloquée ici suite à une dispute causée par une histoire d'amour ne m'enchantait guère...et je révisais ensuite mon jugement. Ici mon statut et mes droits ne vaudraient pas grand chose face à elle, en cas de problème...
Plus vite je serai rentrée à Londres, et mieux ce serait.
Si bien que le reste de la journée du samedi, nous restâmes avec Jasmine prostrées dans notre chambre à attendre impatiemment le retour des Al-Maktoum, à discuter de tout et de rien ou grignoter d'innombrables choses qui nous passaient sous la main.
*******
Monsieur Al-Maktoum et sa famille ne rentrèrent qu'au milieu de la nuit du samedi au dimanche. Jasmine insista pour que je reste couchée dans mon lit, tandis qu'elle s'était aussitôt levée pour les accueillir, afin de s'occuper essentiellement de Yasmine et d'Iman.
Tandis que j'écoutais les différentes voix et les pas passer dans les couloirs, je caressais dubitative les pansements fraîchement posées sur mes plaies.
Ceux qui étaient sur mon corps je saurai les cacher avec mes vêtements ou mon abaya ce n'était pas bien grave, quant à ceux de mon visage...j'espèrai sincèrement que les Al-Maktoum croiraient réellement à mon histoire de chute...
