Lior Vertaldi, jeune femme française de 20 ans est embauchée par une riche famille Saoudienne pour être leur nanny. Tout semble aller pour le mieux, jusqu'au jour où son regard croise celui d'un des fils aînés de la famille...
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Carambaaaa ! Je mourrai de faim ! Heureusement nous arrivions à Marylebone.
C'était un quartier qui était plutôt sympathique. Il n'y avait que des jolies bâtisses qui pour une grande majorité d'entre elles, étaient en brique grises ou rouges.
Cela donnait un certain charme au faubourg. Il y avait de jolies boutiques de fleuristes, une multitude de magasins bio, des petits squares, des épiceries fines et quelques restaurants français. La voiture d'Hamdan perdit peu à peu de l'allure, puis il se gara devant une immense et jolie bâtisse en brique rouge. Nous quittâmes le véhicule les bras chargés de sac Burger King.
Pour ma part je n'avais fait qu'une simple commande, mais pour les autres, surtout pour Omar et Muhammed, ils avaient optés pour des menus XXL, contenant une multitude de boissons et de sauces, ainsi que des grandes frites en accompagnements de leurs multiples burgers.
Nous pénétrâmes dans un majestueux hall, puis nous prîmes l'ascenseur qui très vite, fut embaumé par une délicieuse odeur de nourriture émanant de nos sacs Burger King.
Lior me fit un discret sourire, certainement heureuse sur le fait que j'avais accepté de l'accompagner pour ce déjeuner.
Ah certes, j'étais venue pour lui faire plaisir, mais j'étais également là pour avoir à l'oeil ces trois zigotos...
J'observais silencieusement Hamdan qui discutait en arabe avec Muhammed concernant les récentes actions en bourse. L'indice FTSE-100 de quoi ? Mamamia ... Je ne comprenais rien au jargon financier. Next !
Mon regard croisa brièvement les yeux d'Omar, je fronçais les sourcils avant de lui tourner le dos.
Ses paroles de tout à l'heure était encore à vif dans mon esprit :
«Solange...elle aussi, je vais la dévorer très bientôt, je vais savourer toutes les particules de son joli corps... crois-moi Hamdan, ce n'est qu'une question de temps ...la pizza est au four...»
Voilà ce qu'il avait soufflé en arabe à son ami Hamdan dans la voiture ! Non mais il avait cru quoi lui ?! En temps normal, si je le croisais dans la rue, je ne lui donnerai même pas l'heure !
Le léger ding de l'ascenseur m'arracha de mes pensées , et nous quittâmes tous les cinq l'habitacle en acier.
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L'appartement d'Hamdan était vraiment splendide. C'était un endroit lumineux et très spacieux, possédant de plus un mobilier très moderne. Nous nous étions installés dans le grand salon, cette pièce possédait une grande baie vitrée qui menait à une petite terrasse, et de là il y avait une jolie vue sur une partie du quartier.
