Point de vue de Lior
Mon arrivée à Riyad m'avait mise dans un tel état de surexcitation général que personne ne pouvait imaginer tout ce que je pouvais ressentir à cet instant même.
Le vol c'était plutôt bien passé, j'avais dormi une bonne partie du voyage et j'avais discuter de choses et d'autres avec Jasmine.
À l'approche du sol saoudien, j'avais aussitôt enfilé mon abaya. Jasmine m'avait prévenue que les femmes sortaient toutes voilées dans les lieux publics. Pour ma part, c'était la première fois que j'en mettais une. Je fus agréablement surprise d'en apprécier le port. Le tissus était très doux et très fluide.
Après avoir récupéré nos valises et nos effets personnels, un chauffeur privé envoyé par la famille Al-Maktoum nous récupéra à l'aéroport.
J'étais hypnotisée par le monde qui m'entourait. Les femmes portaient majoritairement toutes une abaya, ou quelques unes portaient le niqab où l'on ne voyait que les yeux. Les hommes saoudiens portaient pour la grande majorité d'entre eux une grande tunique blanche ou noire unie, avec un keffieh de couleur rouge pour certains, pour d'autres il pouvait être blanc ou noir.
La chaleur extérieure était étouffante et le soleil brûlant, rien à voir avec Londres.
Une fois dans le taxi, je fus subjuguée et bouchée bée par le trafic saoudien. Les voitures roulaient plutôt vite, et j'étais soulagée que notre conducteur soit plutôt à l'aise par sa conduite et sur la route.
Mes yeux dévoraient tout ce que la ville m'offrait à voir : les grands buildings et les grands immeubles, les malls (centres commerciaux), les infrastructures, j'aperçus au loin quelques mosquées qui étaient majestueuses et très impressionnantes.
Il y avait énormément de taxis sur les routes, je sus plus tard par Jasmine qu'ils étaient essentiellement mis à la disposition des femmes, car il ne leur était pas encore permis de conduire. Néanmoins le Prince Héritier du royaume voulait faire évoluer les choses et leur accorder ce droit d'ici peu. De grandes réformes se mettaient peu à peu en place en Arabie Saoudite.
Quelques instants plus tard nous avions quitté les routes principales pour nous diriger vers les résidences privées. Nous fûmes contrôlées (sans surprise), une multitude de fois par des gardes ou des militaires. Le quartier était essentiellement habité par des personnalités importantes publiques et politiques du monde du Moyen Orient.
Nous arrivâmes devant de hauts murs blancs protégés par des piques et de barbelés, l'intérieur de la résidence du Palais Royal était incroyablement beau et tout était grandiose à observer. Il y avait comme des sortes de fresques multicolores sur le sol et sur les murs.
Il y avait des petits jardins, des haies majestueusement taillées, de multiples fontaines, et des gardes armés longeaient sans arrêt les allées. Il y avait diverses grandes bâtisses qui ressemblaient toutes au palais des milles et une nuit.
Nous fûmes accueillies par une femme asiatique et un garde qui nous emmenèrent vers un bâtiment légèrement reclu vers les jardins. L'intérieur était somptueux et décoré d'un style riche et oriental .
Nous arrivâmes dans un immense salon qui semblait faire trois fois la taille du salon des Al-Maktoum dans leur appartement sur Londres. Il y avait de grands sofas, de grands tapis, des tableaux qui semblaient représenter des rois et dirigeants du Royaume. Une immense télé presque aussi digne d'un écran de cinéma était accroché au mur.
Je vis au sol une des poupées de Yasmine et Iman ce qui me fit sourire. J'avais hâte de les retrouver...
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Parfum D'Orient Et D'Occident
RomanceLior Vertaldi, jeune femme française de 20 ans est embauchée par une riche famille Saoudienne pour être leur nanny. Tout semble aller pour le mieux, jusqu'au jour où son regard croise celui d'un des fils aînés de la famille...