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Steven s'apprêtait à pénétrer à l'intérieur de sa Bentley lorsque la voix de sa sœur fit de nouvel écho au creux de son oreille.

- Qui y a-t-il de si urgent qui ne puisse pas attendre ?

- Tu veux vraiment que je te répondre ? Répliqua-t-elle une fois suffisamment de lui. J'ai vu ta secrétaire et elle m'a expliqué que tu lui as demandé d'annuler tous tes rendez-vous de la journée. Puis-je savoir pourquoi ?

- C'est personnel. Maintenant, je dois rentrer.

- Ecoute, je ne sais pas ce que tu as et franchement je ne veux même plus le savoir. Tout ce que je te demande, c'est de ne pas oublier qui tu es et où doivent être tes priorités.

- C'est à dire ?

- C'est à dire que tu ne peux pas juste te lever et nous balancer que tu rentres chez toi sans raison apparente. Tu es le chef de cette famille Steven en conséquence de quoi tu as des responsabilités telles que cette entreprise. Je ne suis pas revenu ici pour prendre ta place, mais pour t'assister alors ne me fait pas jouer le rôle qui ne me convient pas.

- Erica, maintenant, je ne peux tout simplement pas.


- Et pourquoi donc ?

- Tailla...

- Encore et encore ta femme Steven. Dit-elle en le coupant sèchement. Tu es le chef de cette famille Steven en conséquence de quoi tu as des responsabilités telles que cette entreprise. Elle est très là où elle est, elle n'a pas besoin de toi. Dit-elle en le coupant sèchement.

- Elle ne répond pas à mes appels et je me dois de vérifier si tout pour le mieux.

- Que veux-tu qu'il lui arrive ? Si jamais c'était le cas Dalva t'aurait déjà prévu. Donc tu te calmes et tu me suis. Tu ne seras pas papa de sitôt alors on se détend.

Il laissa échapper un soupir, sa sœur avait raison. Il avait trop pour habitude de s'emporter et de s'inquiéter pour tout et pour rien à chaque fois qu'il n'était pas avec elle. Il fallait aussi bien avouer que tous les deux en avaient tellement bavé, surtout elle, qui pourtant n'avait rien avoir avec tout ça. Steven referma la portière de sa voiture et remit les clés à sa sœur. Puis tous les deux regagnèrent les locaux.

- Au fait... Dit-elle. Dit-elle. Elle s'appelle Sarah Clarson. Une jeune femme charmante, tu vas l'adorer.

***

Tailla pénétra dans le hall avec une énorme boule au fond de la gorge, tout en faisant attention à ne faire aucun bruit. On aurait cru une ado qui venait de s'éclipser d'une soirée arrosée et qui ne voulait absolument pas réveiller ses parents.

- Tu n'as pas besoin de surveiller tes pas.

Tailla sursauta avant de se retourner et retrouver Dalva. Celle-ci qui d'ailleurs qui rigolait à cœur joie.  

 - Tu m'as fait une de ses peurs encore un peu plus et je faisais un infarctus. Steven est déjà rentré ? 


- Non et heureusement. Tu en as mis du temps.

- Je sais... Je sais. Tu n'aurais pas quelque chose à grignoter par hasard parce que je meurs de faim.

- Installe-toi dans le salon, le temps que je te cherche un petit quelque chose dans la cuisine.

- Génial ! Merci.

Tailla prit donc la direction du salon principale, retira ses chaussures avant de s'allonger sur un des canapés de la pièce. Ça faisait du bien. Si Steven avait au moins raison sur une chose, c'était que le repos lui faisait le plus de bien. Marcher, c'est bien, mais resté allonger, c'était beaucoup mieux.

- Voilà, Voilà ! Exclama Dalva en pénétrant dans la pièce avec un plateau chargé de tellement de bonnes choses que Tailla en eut l'eau à la bouche.

Elle essaya de se relever sans succès. Dalva après avoir déposé le plateau sur une table non loin, vint l'aider.

- Merci. J'ai vraiment hâte de pouvoir passer dans cette salle d'accouchement et d'en finir au plus vite même si pour ça, je dois souffrir le martyr.

- Quand tu tiendras tes enfants ma chérie, tu ne regretteras pas d'avoir souffert le martyr comme tu dis.

Tailla sourit.

La sonnerie de la porte d'entrée retentit, attirant leur attention à toutes les deux.

- On attendait quelqu'un ? Demanda Tailla perplexe une cerise dans la bouche.

- Pas à ce que je sache. Attends, je vais voir.  

  Elle regarda Dalva s'éloigner puis retourna à la dégustation de son repas. Celle-ci réapparut quelques minutes plus tard avec dans une main une enveloppe de couleur noire.

- Qui était-ce ?

- Aucune idée, j'ai juste trouvé cette enveloppe. Elle est à ton nom.

- A mon nom ?

Tailla récupéra l'enveloppe et la contempla avec attention avant de l'ouvrir. Celle-ci contenait une simple carte sur laquelle n'était gravé que quelques mots simples qui pourtant lui fit un effet ravageur.   

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Seuls les masques tombent

Le problème c'est que moi je ne perds jamais. 

Et dans ce nouveau jeu tu en sortira perdante >> 


Le casino du sex. contrôle ! Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant