- Sérieusement ?
Je regardais le nombre incalculable de voiture qui se trouvaient devant moi, ne sachant plus où donner de la tête. Toutes étaient des modèles classiques, certainement d'origine et chacune d'entre elle devait coûté une véritable fortune. Mes yeux virèrent du spectacle à Steven qui attendait encore que j'en vienne à me décider. Comment pourrais-je lui en vouloir. Pendant que les femmes collectionnaient les vêtements, les hommes eux ne s'intéressaient qu'à leur voiture. Mon seul problème était le suivant....
- Sérieusement ? répétais-je à nouveau vu que je n'avais reçu aucune réponse la première fois.
Chez Steven, c'était carrément aussi mal sain que le sexe.
- L'idée de la balade ne te plait pas.
- Steven mais c'est quoi ça ? demandais-je en indiquant tous ce que j'avais sous les yeux. Combien de surprise dans ce genre est-ce que tu me réserves encore ?
- Elles sont bels n'est-ce pas.
- Steven je suis sérieuse. Tu possèdes des centaines de demeure dans le monde. Sont-elles toutes équipés d'un garage aussi chargé ?
- Tu veux la vérité ?
J'hochai la tête en signe de réponse.
- Oui. J'adore mes bébés, ils sont presque aussi important que toi.
Je lui laissai un regard assassin. Il n'était vraiment pas possible.
- Dès notre retour à Vegas j'aimerais faire une oeuvre de bienfaisance. Pour les enfants, souffrant de cancer.
- Ton programme me semble parfait.
- Tant mieux parce que tu seras mon plus grand donateur.
- Donne moi juste le moment et...
- Je veux que tu vendes la totalité des bagnoles qui se trouvent dans cette pièce ailleurs si tu veux mais tu me vends un de tes garages.
- C'est une blague ?
- Non je suis très sérieuse.
- Je suis près à te donner la somme équivalente mais ne me demande pas ça Tailla.
- Steven...
- Tailla je ne m'en prends pas à ta garde robe haute couture alors ne t'en prend pas à mon joli petit trésor. Maintenant si ça ne te dérange pas est-ce qu'on peut enfin allez faire cette promenade ?
Je voulus ajouter quelque chose mais je me retiens me contentant de pénétrer dans le véhicule dont il venait de m'ouvrir la portière.
- Il s'agit de quel modèle ici ? demandais-je alors qu'il venait juste de me rejoindre au volant.
- Une Ferrari 250 GT SWB California Spider de 1961.
- Elle vaut dans les combien ?
- Crois-moi tu veux pas savoir.
Steven démarra, puis appuya sur un bouton qui enclencha l'ouverture automatique des portes du garage. Durant tout le trajet qui nous menait jusqu'à un semblant de civilisation je m'appliquais à admirer le paysage, cette endroit était vraiment merveilleux. Heureusement que j'avais opté pour une tenue légère parce qu'ici il faisait une température d'enfer. En passant devant un marché je demandai à Steven de s'arrêter. Il était hors de question que je reparte d'ici les mains vides.
C'était si agréable de se promener sous le soleil, main dans la main avec l'homme de ses rêves. Le marché me semblait encore plus grand de l'intérieur. On y trouvait de tout, des fruits exotiques, je vis pour la première fois des mangues sauvages d'Afrique et mon Dieu elle était énorme. La population était principalement constitués de personnes métissés et de bruns. Ce qui me marqua le plus fut le respect que ces gens donnaient à l'égard de Steven. Il le prenait ou le considérait comme un roi. C'était hallucinant.
- C'est toujours comme ça quand tu viens ici ?
- C'est toujours comme ça ici pour tous les membres de la famille Tailla. Tu t'y habitueras.
Je cessai d'avancer et Steven s'arrêta également lorsqu'il le remarqua, me scrutant du regard d'un air inquiet.
- Pourquoi est-ce que tu ne me parles jamais de toi ? Ta famille ? Ton père ? Tes ancêtres ? Tes responsabilités ? De ta position sociale ? Tu ne me dis jamais rien pourtant tu veux que je m'habitue, comment ? Comment si je ne sais même pas à quoi est-ce que je dois m'habituer ?
- Ce n'est pas important Tailla.
- Au contraire c'est très important Steven. On a traversé tellement de chose et chaque jour je me rends compte que je ne sais rien sur toi. Qu'est-ce que tu me caches Steven ?
- Rien du tout. Tu ferais mieux d'arrêter de t'imaginer des choses.
- Pourtant ce n'est pas l'impression que tu me donnes.
J'avais envie de pleurer. Je ne comprenais pas son attitude. Était-ce un manque de confiance ? Une manière pour lui de ne pas m'incomber du poids qu'il avait sur les épaules ? Pourquoi ne comprenait-il pas moi besoin de l'aider, de le soutenir, de...
- Tailla, je ne t'ai pas proposé de sortir pour parler de mes problèmes, ma vie ou mon passé mais que tout les deux ont puisse passer un moment ensemble pour parler de nous, de nos enfants, de notre futur, pour te voir sourire comme avant, rayonner. Oublie un peu tes soucis et tes craintes pendant une seconde et pense à nous juste à nous.
La chaleur de sa main contre ma joue me réconforta. Quel facilité il avait pour passer d'un sujet à un autre, de me convaincre sans effort ne serais-ce qu'avec quelques mots et une caresse. Je hochai la tête en signe de compréhension puis afficha mon plus beau sourire. Il m'embrassa délicatement sur le front puis me prit la main et nous reprîmes à marcher. Nous nous arrêtâmes devant plusieurs échoppes, Steven s'amusait à me voir essayer des centaines d'accessoires et faire semblant d'être une star de cinéma hollywoodien. J'achetai pas mal de chose, principalement, des pagnes et tissus qui m'ont beaucoup plus. Nous finîmes par arriver sur la grande place, ou femmes et hommes s'éclataient sur la piste de danse sur une musique endiablé et rythmé à la traditionnel au rythme des tambours et tam-tam. Je dus presque traîner Steven pour qu'il accepte de se joindre à la foule. De là on comprenait qu'il ne faisait pas que se trémousser mais dansait à l'unisson, quelque chose de parfaitement maîtrisé, que tous exécutaient avec grâce et élégance, une danse aussi sensuelles entre deux corps opposés et parfaitement synchronisé.
- Qu'est-ce que c'est que cette danse ?
- La Lambada, elle est très... osé tu ne trouves pas ?
Rien que de voir ce spectacle ça me donnait déjà de ses envies.... J'entendis la sonnerie du portable de Steven et maudit de loin la personne qui osait gâcher ce moment.
- Je n'en ai pas pour longtemps. murmura-t-il au creux de mon oreille avant de s'éloigner de la foule bruyante.
J'essayai de me concentrer à nouveau sur le spectacle mais de temps en temps je m'autorisai à regarder dans sa direction de temps en temps. C'est alors que je sentis une main tiré sur ma robe. Un petit garçon se tenait à mes pieds. Il me tenait un bout de papier froissé chose que je ne compris pas.
- C'est pour moi ?
Il hocha de la tête en signe de réponse. Je récupérai donc le bout de papier, sauf qu'à peine l'eus-je fait que celui-ci se mit à courir le plus loin possible. Je contemplai la feuille et me demandai tout à coup si l'ouvrir était d'une bonne idée, hésitante un instant à la bonne solution avant de me décider à le lire. Il n'y avait rien d'autre qu'une date, une simple date mais qui pour moi signifiait beaucoup.
"01/06/2017"
Le jour de mon anniversaire...
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Le casino du sex. contrôle ! Tome 3
Teen Fiction" Te rencontrer m'était destiné. Devenir ton ami était mon choix. Tomber amoureuse était hors de mon contrôle " Lorsque la vie semble enfin sourire à Steven et Tailla, le destin cependant ne cesse de s'acharner sur eux. Les fantômes du pass...