Le casino du sex. contrôle ! Tome 3

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  - S'il te plait Tailla, ne te supplie de ne pas me mettre dans une situation compromettante. Steven ne me le pardonnera jamais.

  - Dalva, tu es mon seul espoir. Je déteste rester enfermé et tu le sais. 

  - Tailla, tu es carrément à terme. Du repos c'est ça qu'il te faut rien de plus. 

   - Je veux sortir et je vais sortir avec ou sans ton aide. Alors qu'est-ce que tu préfères ? M'aider ou me laisser me débrouiller, parce qu'on sait très bien comment est-ce que ça va finir ?

Dalva la dévisagea un instant, avant de finalement lâché un soupir signe qu'elle allait l'aider. 

Victoire ! 

***

  - Steven... Steven, tu m'écoutes ? 

Steven sursauta, complètement perdu dans ses pensées, tous embrouiller les uns les autres, mais concentrer sur une seule et même personne. Qu'est-ce qu'elle pouvait l'énerver parfois ? Mais n'est-ce pas une des nombreuses choses que tu apprécies sur elle ? se questionna-t-il. Tu l'as choisi justement parce que c'était la seule que arrivait à te tenir tête sans peur apparente. La seul qui te donnait des envies meurtrières à...

  - Steven...

Mince, il s'était encore emporté. 

  - Oui Erica, je t'écoute. 

  - Apparemment pas. A quoi est-ce que tu penses ? D'autant plus que ces derniers temps tu sembles négliger ton travail !

  - S'il te plait, j'ai eu ma dose avec Tailla. Je ne suis pas d'humeur à me discuter avec toi. 

  - Encore et toujours ta femme. ON PARLE DE L'AVENIR DE LA FAMILLE ! 

  - Ecoute moi bien parce que je ne te le dirais qu'une seule fois. Ma famille c'est Tailla et mon avenir se sont mes enfants. Me suis-je montrer suffisamment claire ? 

  - Eh bien c'est là que tu te trompes. Tu es un Donovan, et en tant que chef tu dois penser et agir comme tel parce qu'il est hors de question que tu sabotes ce pourquoi nos ancêtres ont mis temps de temps à bâtir. 

***  

Pour être efficace, Dalva l'était et pas qu'un peu. Le taxi dans lequel elle s'était engouffrée quelques minutes plutôt venait de se garer devant le parc. Tailla régla le taxi puis descendit du véhicule, aidé par le conducteur, un homme très chaleureux , qu'elle remercia de bon cœur. Elle regardais le taxi s'éloigner lorsqu'une fleur de lys apparut sous ses yeux. 

  - Pour la plus magnifique des femmes. 

Tailla se retourna pour tombé sur Zack. Il était à tomber, pourtant il n'était pas vêtu de manière toute particulière. Son sourire éclatant ajoutait à son charme naturel, un bel et étalon qui ferait tombé plus d'une. Tailla accepta la fleur non sans dissimulé un sourire. 

  - C'est gentil. dit-elle simplement ne trouvant pas quoi dire d'autre. 

  - On y va ? 

  - Et où donc ? 

  - Dans un restaurant non loin d'ici vous allez adorer ou bien vous préférer déjeuner en plein air ? 

  - En pleine air, oui. 

  - Très bien. 

Il me prit la main et nous nous mîmes à marcher. Je ne me souvenais plus de la dernière fois où j'avais pris le temps de marcher dans Vegas. Sa vie avait toujours été sans dessus dessous. Plein de problèmes successifs et de drames. Déjà que son enfance avait été raté, sa vie amoureuse compliqué, son...

  - Tailla...

Elle sursauta. Quelle cruche , il était en train de lui parler et elle, elle ne l'écoutait même pas. 

  - Je suis désolé, vous disiez ? 

  - Que c'est un honneur pour moi de marcher en compagnie d'une femme aussi ravissante. 

  - Ne dite pas n'importe quoi. Je ressemble à une baleine. 

  - Une baleine qui rendrait fou même un âne. 

Tailla ne put s'empêcher de rire avant de détourner la tête gênée par la façon dont-il avait de la regarder. Le mieux s'était de détourner la conversation se dit-elle. 

  - Pourquoi ne m'avez-vous pas dit qu'en plus d'être un photographe de renom vous étiez aussi un homme d'affaire réputé. 

  - Parce que si je l'avais voulu je n'aurais été qu'un simple photographe et rien d'autre. 

  - On vous a obligé ? 

  - Disons juste que l'on m'a imposé une condition que je n'ai pas pu refusé. En plus, le statut d'homme d'affaire ne me va pas du tout encore moins de millionnaire célibataire. Que l'on ne me reconnaisse que comme un simple photographe me suffit amplement, ça me permet de connaître la vrai nature des gens. De distinguer le bon du mauvais. 

  - Je comprends. J'ai lu que la totalité des bénéfices sera reversé à un service de santé pour les enfants souffrants de cancer ? 

  - Effectivement. 

  - C'est une cause qui vous tiens à cœur ? 

  - Énormément. Ma mère est morte d'un cancer  et depuis lors je fais tout mon possible pour sauver ceux qui en souffre, particulièrement les enfants parce qu'ils représentent l'avenir, ils n'ont pas suffisamment vécu. Mourir maintenant se serait du gâchis. 

Il s'était exprimé avec un tel sérieux que Tailla avait de plus en plus l'impression de parler à...

  - On est arrivé. 

Il s'agit d'un café avec table sous parasol à l'extérieur. Zack l'aida à s'installer avant de prendre place de l'autre côté de la table qu'il avait choisi. 

  - Alors qu'est-ce que tu prends ? 

  - Tout sauf de l'alcool et tout ce qui pourrait suffisamment me remplir. 

  - Comme il vous plaira. 

Il fit signe à un serveur et ce dernier ne rejoignit en un claquement, affichant un regard chaleureux à Zack avant de se tourner vers moi bouche bée. 

  - Nom de Dieu, tu vas devenir papa ? 

Apparemment il se connaissait. 

  - Ne te trompe pas Rick. Je te présente Tailla Donovan une amie. Tailla je te présente Rick, un compagnon d'enfance. 

  - C'est un plaisir.  déclara Rick

  - De même. 

  - Alors qu'est-ce que je vous serre ? 

  - Ce que tu veux tant qu'il ne sa'agit pas d'alcool avec quelque chose de très consistant. 

Tailla sourit. Lui alors !

  - Je vais voir si je trouve ça. 

Sur ces mots le jeune homme s'éclipsa nous laissant ainsi seul de nouveau seul. 

  -  Cet endroit est charmant. 

  - Heureux que cela vous plaise. 

  - Et heureux soit l'idiot que je suis. 

Tailla se figea sur place reconnaissant sans aucune hésitation la voix de son mari...