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<< Le cliquetis d'une porte qui se ferme raisonna au creux de mon oreille, me sortant ainsi de mon inconscience du moins en partie parce que mon corps ne me répondait plus. J'avais beau essayé de bouger ou encore d'ouvrir mes paupières, rien à faire. Que m'était-il arrivé ? Cette situation n'était en aucun cas normal. Des bruits de pas se mirent à raisonner sur le sol carrelé, ce qui me fit frissonner. Je ne pouvais pas bouger et un inconnu se trouvait dans la pièce. Rien de plus génial. Quelques effleures de parfum vinrent me chatouiller le bout du nez. Je reconnaissais cette senteur, mais impossible de lui donner un visage. Les bruits de pas se firent encore plus prononcer et je reconnus entre mille la sonorité d'une paire de talon aiguille. Quelle genre d'infirmière ou médecin travaillait avec des talons ? Aucune ! Ce qui ne pouvait signifier qu'une seule chose. Avec qui est-ce que j'étais ? J'essayai encore d'ouvrir à nouveau les paupières. Mais rien à faire. C'était désespérant ! Je sentis une main me caresser la tête et au lieu d'être douce et réconfortante, elle était froide et glaciale. 

  - Repose en paix Tailla Belbaum. 

Repose en paix ? 

  - Tu as décidément beaucoup de chance, la dose que je t'ai donné n'était pas assez puissance. 

La dose ? 

Les images d'une infirmière m'injectant du tranquillisant me revint. Qu'est-ce qu'on m'a donné ? 

  - Mais je vais corriger mon erreur sinon la patronne ne me le pardonnerait pas. En plus sans toi, mon cadeau sera beaucoup plus accessible. 

Son... cadeau ? 

  - Je prendrais soin de Steven. Je l'aime et il apprendra à m'aimer parce que c'est de moi dont-il a besoin. Je serais la mère de tes enfants, ils ne manqueront de rien avec moi. 

Mes enfants... Steven... Non, pas eux. 

  - Que Dieu te garde. 

Que Dieu me garde ? Mais avec qu'elle espèce de taré est-ce que je me trouvais ? Je ne voulais pas mourir... Je ne pouvais pas mourir... >>


  - Son cœur a subitement cessé de battre. Heureusement nous avons pu la ramener mais elle reste dans un état d'inconscience totale. 

  - Je peux la voir ? demande Steve, presque implorant. 

  - Bien sûr même si...

  - Oui Alicia un problème ? 

  - On a un problème avec " La patiente" dit-elle en posant un œil dans leur direction.

Elle se tut une seconde avant d'ajouter. 

  - Elle a recommencé. 

  - Recommencé ? Mais qu'est-ce que ça veut dire ? s'enquiert aussitôt Dalva ayant très bien compris qu'on essayait de nous cacher une horreur. 

  - Nous vous tiendrons au courant. déclara le praticien avant de suivre l'infirmière au pas de course. 

  - Mais qu'est-ce qui se passe Steven ? 

Il prit Dalva dans ses bras, espérant ainsi lui apporter un peu de réconfort ou encore espérait-il en avoir. Il ne savait plus lui même. Tout ce qu'il savait s'était qu'il souffrait, d'un mal inguérissable. 

  - Steven, déclara alors Erica qui jusque là c'était tenu à l'écart. Je vais rentre à la maison, ensuite j'irais travailler. Un deux de nous deux doit bien s'y mettre. 

  - Oui... Tu as raison. Appelle-moi en cas de besoin mais Vital. 

  - Compris. Un conseil faite attention en sortant, quand je suis arrivé une horde de paparazzi campait à l'extérieur. L'histoire se trouve à la une de tous les journaux et j'ai peur que cette soudaine attention abusive ne nous porte préjudice. Si tu vois ce que je veux dire ? 

  - Tu n'as qu'à demander à mère. C'est une experte pour détourner l'attention. 

  - Bien. A plus tard alors. 

Nous échangeons une étreinte, quelques bises pour Dalva avant de leur tourner le dos. 

  - Je vais chercher quelque chose à manger. déclara Dalva avant de s'éclipser à son tour. 

Steven prit place, sur un des siège de la salle d'attente. Il avait les nerfs à vifs et un mal de tête horrible. Il était fatigué, en colère, fatigué d'être en colère le monde entier, il était tout à la fois et rien en même temps. Comme si sa vie n'était pas assez misérable. 

Il y'en a vraiment marre ! 

  - Steven... Steven mon amour ? 

Il releva brusquement la tête, désireux de connaitre qui était l'idiote qui venait de se présenter à lui en affichant un regard assassin puis tomba sur un visage radieux, celui de Mel. 

Il ne manquait plus que ça !

Le casino du sex. contrôle ! Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant