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 << - Tu me fais faire un tour ? 

Je lui pris la main et du presque le tirer pour qu'il se mette à avancer. C'était très agréable, je ne m'étais jamais senti aussi bien du moins pas depuis que j'avais brisé le mur de ma solitude. Des fois, je me disais que même si ça pouvait paraître horrible en apparence, j'étais heureuse à cette époque là. J'avais juste besoin de changer d'air et me prouver à moi même que je pouvais être autre chose qu'une statut de glace. Ce besoin néanmoins m'avait coûté cher. Ma virginité, ma liberté, mon amour propre, ma tranquillité, mon équilibre, ma joie, mon amour ainsi que des êtres cher à mon cœur. Il m'arrivait parfois de penser à mon père, des bons moments qu'on avait passé ensemble mais aussi à Léon, mon ennemie et ami. Je le voyais encore mourir dans mes bras ce jour là, empoisonné par la chair de sa chair Olivia, le diable incarné. Cette femme m'avait vraiment traumatisé et à mon plus grand drame même si celle-ci n'était plus de ce monde, la profonde haine que j'éprouvais pour elle ne me quittait pas. 

  - A quoi est-ce que tu penses ? murmura Steven au creux de mon oreille. 

  - Au passé... répondis-je après un bref silence. Je pense au passé et je me dis que... si on a réussi à traverser tout ce par quoi on est passé, il n'y aucune raison que l'on ne traverse pas également cette crise. 

  - Je suis heureuse de te l'entendre dire. 

  - Je ne veux plus me discuter, je n'en ai pas la force, encore la volonté. Fini les suspicions, fini les discutes, maintenant il n'y a plus que toi, moi et...

Je ne pus terminer ma phrase, coupé par de violentes douleurs. Steven dû le remarquer parce qu'il s'empressa de me demander si tout allait bien. 

  - Je crois... Je crois que j'ai des contractions. 

Son visage s'illumina de bonheur, de frayeur je ne pourrais le dire et franchement j'en avais rien à faire pour le moment. 

  - Tu sens que c'est le moment ? 

  - Je sais pas, dis-je paniqué. Il peut s'agir de fausses contractions, un instant et ça va passer. 

  - Le mieux serait de rentrer à la maison. 

  - Oui, rentrons. 

Il me souleva à nouveau de terre, sauf que cette fois-ci je ne me plains pas trop occupé à inspirer et expirer. Nous regagnâmes la villa assez vite. Steven m'installa dans le salon où brillait une cheminé ancienne mais très bien entretenue. Il m'allongea sur un fauteuil long et attrapa une couverture non loin pour me couvrir. 

  - Je vais appeler un médecin pour qu'il vienne t'examiner ? 

Mais avant même qu'il ne puisse tenter quoi que ce soit je l'en empêchai.

  - Je n'en ai pas besoin Steven. Je me sens déjà beaucoup mieux ce n'est pas la peine. 

  - Si tu te sens mieux ça ne te dérangera donc pas que j'appelle un médecin. 

Il déposa un baiser sur mon front avant de mettre ses plans à exécution. Après quoi il revint à mes côtés pour me tenir compagnie.  Une femme de taille moyen pénétra dans la pièce, elle était habillé dans le même style que Dalva mais paraissait beaucoup plus jeune. 

  - Je ne savais pas que vous étiez déjà de retour. 

Steven se leva du canapé où il s'était assis pour aller prendre la jeune femme dans ses bras, la serrant presque qu'à l'étouffer. 

   - Qu'est-ce que tu m'as manqué Line. 

  - Hum... Assez pour que tu m'appelles deux fois par an. Je suis obligé de demander à ma grande pour avoir de tes nouvelles. Oh, mais est-ce que c'est ta femme ? 

Waouh, elle était rapide pour changer de sujet !

  - Line - Tailla, Tailla - Line. 

Celle-ci se jeta dans mes bras. J'adorais son parfum. Une flagrance qui vous disait clairement bienvenue chez vous. 

  - C'est un plaisir de rencontrer la femme qui à libérer mon petit Steven. J'espère qu'il ne vous fait pas vivre trop de misères.

  - Line ! 

 - Je sais que parfois il peut être difficile. Dite moi, comment il se débrouille, je veux dire... son la couette, est-il aussi fabuleux que je ne le pense ?

Je ne pus m'empêcher de rire, surtout en voyant le visage déconfit du concerné. Cette femme n'avait décidément aucun scrupule. Dalva n'aurait jamais osé... 

  - Il se débrouille. 

  - Je me débrouille ? rétorqua-t-il contrarié. 

J'affichai un sourire innocent. 

  - On verra bien si je me débrouille dans une heure. 

Tu as réveillé la bête, c'est malin Tailla !

A cet instant précis, l'on sonna à la porte d'entrée. 

  - Je vais ouvrir. déclara-t-il avant de s'éclipser, non sans me lancer un regard lourd de sous entendu. 

Le casino du sex. contrôle ! Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant