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<< Steven, se tenait là devant moi, dardant sur moi son regard le plus agressif. Il était en colère, très très en colère. 

  - Vous vous connaissez ? Demanda Zack, brisant ainsi le léger silence qui venait de s'installer entre eux. 

  - C'est ma femme. déclara-t-il sans même me donner le temps de répondre. 

  - C'est donc vous l'homme qui a su conquérir cette beauté. Je me présente, Zack Crawford, c'est un plaisir pour moi de faire votre connaissance. 

Zack lui tendit une poignée de main que Steven ignora tout simplement, concentré sur moi. Toute fois ce dernier ne manqua pas de lancer à l'encontre du pauvre homme, un regard assassin qui venant de Steven pouvait signifier beaucoup de chose, ce dernier déclara alors à l'intention de Zack qui semblait ne pas comprendre son message :

  - J'aimerais discuter avec ma femme, c'est possible ? 

Zack acquiesça du chef, s'excusa auprès de moi avant de prendre congé de nous. Me laissant ainsi seul avec mon mari. Pourtant à deux doigts de m'écrouler, je soutins son regard. 

Hors de question de céder !

  - Je n'ai rien à te dire. déclarais-je avant même qu'il n'ouvre la bouche. 

  - Oh que si. Toi et moi on a beaucoup de chose à se dire mais pas ici alors j'espère pour toi que tu n'avais pas envie de t'éterniser parce qu'on s'en va.

  - On ? Désolé mais je suis venue par mes propres moyens alors si tu veux t'en aller...

  - Tailla, si tu ne fais pas ce que je te demande, je jure de te traîner par les cheveux s'il le faut. Dit-il, me coupant la parole. Après quoi je m'assurais de bousiller la carrière de ton très chère ami en moins de temps qu'il ne lui faut pour s'en rendre compte. 

Il n'est pas sérieux. 

  - Je suis très sérieux poupée.

Je me mordis la lèvre. Je détestais cette capacité qu'il avait de lire aussi facilement dans mes pensées. 

  - Ta main ! ordonna-t-il. 

J'obéis. Inutile de l'énerver plus qu'il ne l'était déjà. Celui-ci la serrait si fort qu'il en vint à me faire mal. Pourtant, ce dernier n'en desserra pas moins son étreinte. Nous quittons le bâtiment, sans un regard en arrière. Je reconnus aussitôt sa limousine gara devant. Masson descendit du véhicule et vint m'ouvrir la portière. 

  - Monte ! m'intima-t-il. 

Masson me lança un regard compatissant que j'acceptai de bon cœur avant de monter pour prendre place sur la banquette arrière. Je vis Steven échanger quelques mots avec Masson avant de venir s'installer à quelques pas de moi. J'attendis que nous nous engagions avant de dire quoique ce soit. 

  - Steven...

  - Pas maintenant.

  - Steven...

  - Pas maintenant...

  - Steven...

  - Masson ! aboya-t-il 

  - Oui, monsieur ?

  - Arrêtez la voiture !

  - Quoi ? 

Masson se gara presque aussitôt et je vis Steven défaire sa ceinture de sécurité. 

  - Mais qu'est-ce que tu fais ?

Il ne me répondit pas et se contenta de descendre. Je fis de même quelques secondes après lui, pour le voir s'éloigner à grand, avant de me lancer à suite. 

  - Mais où est-ce que tu vas ? Steven... Steven...

Il s'arrêta alors brusquement, se retourna pour avancer cette fois-ci dangereusement dans ma direction, me forçant ainsi à reculer, sauf que ce dernier me rattrapa et me saisie par les bras avec une violence qui me fit pousser un petit cri. 

  - Tu me fais mal Steven. 

  - Et toi alors ? As-tu pensé au mal que tu m'as fait en disparaissant de la sorte ? Y AS-TU PENSE ? Non. Tu as carrément jeter ton portable, tu m'as privé de nouvelle, tu m'as laissé m'inquiéter, mourir de peur pour toi, pour notre bébé. Alors ne vient surtout pas me reprocher de...

  - Et moi tu y as pensé peut-être ? m'emportais-je à mon tour au bord des larmes. As-tu pensés à ce que je ressentais lorsque tu m'as annoncé que tu préférais garder cette garce à côté de toi qui plus ait sans excuse plausible ? Je refuse de faire partie de ces femmes qui s'inquiètent tous les soirs de ne pas voir leur mari rentrer de la nuit, qui se mordent les doigts à l'idée que leur époux soit dans les bras d'une autre femme. Je refuse. 

Je venais de réussir à me dégager de son emprise et à mon grand drame, des perles de larmes venaient de couler le long de mes joues, des larmes que j'essuyai vivement du revers de la main.  

  - TU DEVRAS ME FAIRE CONFIANCE ! exclama-t-il 

  - J'ai une totale confiance en toi, mais pas en elle.

  - Alors tu n'en as pas tant que ça. annonça-t-il d'une voix pleine amertume. Retourne dans cette voiture et n'en ressort plus. J'ai... J'ai besoin d'être seul. 

Il me tourna le dos et se remit en marche dans le sens inverse.

  - Steven ! Steven ! 

Il ne me répondit pas. Je le vis néanmoins sortir son portable, avant de le passer à l'oreille ? Avec qui pouvait-il discuter ? Et pourquoi est-ce que ça me faisait si mal ? Je portai ma main à ma bouche, puis laissa évacuer les larmes qui me brûlaient les yeux. Pourquoi est-ce que ce genre de chose n'arrivait-il qu'à moi... >>

Le casino du sex. contrôle ! Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant