Juste une étincelle

Chapitre 41

Parce-que, qui dit Noël dit partage et cadeaux, voici un nouveau chapitre pour vous souhaiter un excellent réveillon de Noël ! Et vu que je trouve ça triste de n'avoir qu'un seul cadeau, il se pourrait bien que d'autre arrive dans la soirée 😉

Joyeux Noël !

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On arrive sur le parking de l'immeuble, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Les doigts de Christelle n'ont pas quitté ma cuisse de tout le trajet, ce qui n'a pas vraiment facilité la conduite .

Je ne perd pas mes bonnes habitudes, et fais le tour de la voiture, pour lui ouvrit la portière. Elle saisit ma main offerte, et sort, le regard brûlant.

Avant même que je puisse réagir, elle me plaque contre la voiture, ses mains encadrent mon visage, alors que sa bouche s'écrase avec force contre la mienne. La chaleur de son corps contre le mien contraste avec la fraîcheur automnale.

Aventureuses, ses dents viennent titiller l'arête de ma mâchoire, glissant ensuite dans mon cou, avant de remonter jusqu'à cette zone sensible derrière mon oreille.

Mes doigts se resserrent autour de ses hanches, alors que je bascule la tête sur le côté, fermant les yeux sous sa douce torture.

-Rentrons... sourit-elle contre ma peau, avant de venir m'embrasser de nouveau.

Je la suis en courant sur le parking vide, ses talons claquent sur le goudron, je pourrais facilement m'émerveiller de cet exploit, seulement, nous avons bien d'autres idées en tête.

Alors que j'appuie sans cesse sur le bouton de l'ascenseur, Christelle, collée dans mon dos, s'attaque déjà à ceux de ma chemise. Les portes ont à peine le temps de s'ouvrir que nous nous précipitons à l'intérieur.

Retrouvant ses lèvres avec envie, elle recule à l'aveugle, jusqu'à rencontrer la paroi dure et froide de l'ascenseur. Dans son regard noyé de désir, une petite étincelle de surprise la traverse, provenant à coup sûr de ce contraste de températures.

Glissant une cuisse entre les siennes, je retrouve ses lèvres, étouffant le soupir qui lui échappe. Ses mains accrochées à ma nuque me pressent contre son corps, le souffle nous manque, mais rien ne pourrait nous arrêter.

À part, peut-être, le bip sonore qui nous signifie que nous somme arrivées. Rouge comme une tomate, Christelle me repousse, et sort en jetant des coups d'œil de tous les côtés.

-Ça t'apprendra à faire de vilaines choses dans les lieux publics, me moquais-je gentiment.

En retour, elle me frappe l'épaule, ne faisant que me faire rire de nouveau.

-C'est toi, aussi ! Riposte t'elle en arrivant devant la porte de son appartement.

Je me colle dans son dos, parcourant ses côtes de mes doigts, avant de rejoindre son ventre. Il se contracte à chaque nouvelle caresse, m'incitant à poursuivre.

-C'est pas moi qui aie commencé dans la voiture, et encore moins sur le parking.

Ces mots susurrés à son oreille la font frémir, ne rendant sa tâche que plus compliquée.

-Tu vas les trouver ces clefs, ou, je te fais l'amour, là, sur ce palier ?

-Même pas en rêve, t'imagine, si quelqu'un arrive !

Elle se met à chercher encore plus activement dans son sac à main, pestant contre tout ce qu'il contient.

-Chris, je suis ta voisine, qui tu veux qui nous surprenne.