Soirée de merde.
Voilà la pensée qui circulait dans ma petite tête.
Moi qui était juste partie pour une soirée avec mes amis, me voilà renfermer dans ma chambre à pleurer comme une conne, alors que mon ex est dans la pièce d'à coté.
Mes larmes avaient séchées depuis un petit moment, et je me retrouvais allongée sur mon lit, le regard perdu sur le plafond blanc de ma chambre. Je ne voulais pas dormir, alors que généralement, lorsqu'une personne chiale autant que j'ai pu le faire, cette dernière fini par s'endormir, épuisée. Mais ce n'était pas mon cas. Moi ? Je patientais. Pour qui ? Pourquoi ? Aucune idée.
Les évènements de la soirée tournaient en boucle dans mon crâne, à m'en filer la migraine. J'avais totalement loupé ma soirée, mais je ne pouvais blâmer personne d'autre que moi-même. J'étais à l'origine de ce désastre. Et cette information m'avait percuté il y a maintenant une heure, lorsque j'étais sorti de ma chambre, inquiète par le bordel qui résonnait sur mon balcon. Et c'est là que je l'avais lui. Perdant totalement le contrôle. Je ne l'avais jamais vu dans cet état, et cela m'avait fait peur et peiné. Finalement, on était aussi mal l'un que l'autre. Quand bien même je ne devrais pas éprouvé d'empathie pour l'homme responsable de mon chagrin, je ne pouvais m'empêcher d'en ressentir tout de même.
Peut-être parce qu'avant toute chose, ce même homme était mon meilleur ami. J'avais jamais supporter de le savoir mal, ni de le voir aussi désemparée. La dernière fois que j'avais assisté à l'une de ces crises était le jour où son amour de jeunesse l'avait subitement quitté. Ken avait passé la journée au boulot ce jour-là, depuis quelques semaines, il bossais dans une chaine de fast-food mondialement connu. Ce n'était pas glorieux, mais cela lui permettait au moins de payer son propre loyer. A cette époque là, il sortait depuis presque deux ans avec Jessica. Une belle brune aux yeux verts. Suga. Sa Suga. Il en était fou, au point que moi-même et les garçons trouvions ça inquiétant. Je n'avais jamais réellement apprécié cette nana qui, au fil des mois, avait éloigné Ken de notre groupe. A la fin, on ne le voyais presque plus aux soirée, on le croisait simplement et il nous zappait régulièrement. Alors que le beau grec et moi-même étions inséparables depuis l'enfance, même notre lien avait fini par s'effillé jusqu'à être à deux doigts de se briser. Moi je sortais avec Mekra au même moment, et Ken avait été l'un des seuls à refuser ce fait. C'était l'anarchie entre lui et moi, entre lui et les gars. Mais un beau soir, alors que Nek était en soirée avec nous, il s'était écclipsé afin d'éviter que Jess lui pique une crise. Mais en partant, il était parti avec le tabac de Mek'. Moi et Deen nous nous étions dévoué pour aller le récupérer en rejoignant le grec chez lui. Or, à notre arrivé, ce n'est pas un Ken souriant accompagné de sa brune qui nous avait ouvert, mais un Ken complètement perdu. Jessica avait vidé ses affaires et avait simplement déserté l'appartement en ne laissant rien d'autre que la bague que lui avait offert Ken sur le lit. Ensuite, pendant un mois, il s'était reclu dans son appartement, ne donnant aucune nouvelle, ni quoi que ce soit. En parrallèle, on avait appris que Jessica avec quitté notre pote pour l'un des nôtre : Guizmo. Après ça Ken était parti quelques jours on ne savait où, avant de ré-apparaître chez moi. Défoncé et blindé. Et là, il avait craqué, pêtant littéralement un câble devant moi, et Mekra. Comme il venait de le faire ce soir.
Je soupira, en repensant à cette période peu joyeuse de mon passé. Je me rendis également compte que je tenais encore au grec et que son état me touchait encore à l'heure d'aujourd'hui. Même si je ne devrais pas. Deen était passé il y a dix minutes, pour savoir si ça allait. J'avais juste hocher la tête en lui et il n'avait rien dit de plus. Je savais pas si, vu mon état, il serait rester dormir chez moi. Même si on vivait ensemble, il arrivait quelque fois qu'il aille dormir chez les garçons pour changer.
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𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔
Fanfiction« 𝐿𝑒 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑝𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑒́𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛, 𝑗𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑙'𝑖𝑑𝑒́𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒. 𝑁𝑢, 𝑎̀ 𝑔𝑒𝑛𝑜𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑢𝑛 𝑛𝑢𝑎𝑔𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟, 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛�...