𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔

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PDV Clémence

La tête posée sur la vitre de la voiture, je regardais les rues défilées devant mes yeux. La pluie commençait doucement à s'abattre sur la glace, dessinant des larmes naturelles glissant vers la portière. En observant cette eau s'écouler, j'eu la stupide réflexion de voire une métaphore rendant une vision physique de ce que je ressentait à l'intérieur de moi. Dans le rétroviseur, j'observa mon fils endormi sur le siège arrière, la tête penchée en arrière. Je le regarda quelques instants, me sentant coupable de l'avoir laissé assisté à la scène qui eu lieu une heure plus tôt. En me rappelant la tournure qu'avait pris la première soirée qui avait semblé parfaite sous plusieurs points, je poussa un petit soupir de désespoir.

Une main se posa alors sur ma cuisse, me faisant tourner le visage.

- Ca va Bella ?

J'hocha la tête devant le kabyle qui me jeta un regard en coin avant de reporter son attention sur le pare-brise. Sa paume resta quelques secondes sur ma cuisse avant de la quitter pour reprendre le levier de vitesse. Lorsqu'il retira sa main, une impression de froideur imprima ma peau.

-  Tu n'étais pas obligé de nous ramener tu sais...

Il haussa simplement les épaules et je posa ma main sur la sienne lorsqu'elle reprit sa place sur mon jean.

- Merci Tarik. Pour tout.

Il m'offrit un léger sourire, ce qui provoqua le mien. Pendant le reste du trajet, je regarda à nouveau par la vitre, tentant de reprendre un semblant d'aipaisement.

Après le départ de Ken, Deen était sorti à son tour accompagné de Maya afin de retrouver le grec. J'avais expiré un soupir de soulagement, contente de le voir prendre cette initiative car je n'étais pas rassuré pour Ken concernant la fin de la soirée. Mais je n'avais pas osé bouger moi-même étant donné mon état. Je ne l'aurai pas aidé et je pense qu'il devait se sentir assez coupable pour que j'en rajoute.

En voyant des perles salées roulées sur mes joues, j'avais eu la surprise de sentir Tarik me prendre contre lui. Bien que son contact me laissa perplexe, je n'avais pas repoussé ses bras, sa chaleur me provoquant un semblant d'apaisement par la suite. Les gars avaient affiché la même tête que moi, et je su qu'on était tous plus ou moins dans le même état d'inquiétude et de tristesse. Mais contrairement à moi, eux même ne comprenaient rien concernant tout ce qui venait de se passer.

Evidemment les regards s'étaient posés sur moi, et je savais que des tonnes de questions leur brûlaient les lèvres. Mais, voyant que je n'étais pas en état de pouvoir expliquer les choses pour le moment, Hugzer avait pris les choses en main et conseiller à tout le monde de rentrer dormir afin que chacun reprenne un peu ses esprits. Je l'avais remercier silencieusement, et contrairement à ce que je pensais, mes frères de coeur s'étaient montrés compréhensifs et m'avait tous pris dans les bras ou déposé un baiser fraternel sur le front en me lançant des phrases réconfortantes. Mais à la vue de certains regards peiné et compatissant, je me douta qu'ils avaient plus ou moins compris l'essentiel concernant la raison de mon altercation avec Jessica.

Les gars quittèrent alors le club petit à petit en aidant Valentine à ranger plus ou moins la salle, et surtout à essayer de nettoyer les dégâts causé par cette pseudo-bagarre. Moi, j'était simplement allé retrouver mon fils qu'Alice avait laissé dans mon bureau avec Framal. Je ne m'étais même pas aperçu de son absence mais l'avait remercié en le prenant dans mes bras. Il avait réussi à calmer mon fils qui avait été pris dans une crise de terreur. Il était assis dans mon fauteuil, à dessiner sur une page blanche. Comme il le faisait à chaque fois qu'il avait peur ou que ça n'allait pas. Cette technique lui avait été conseillé par sa psy lorsqu'il avait rencontré des problèmes dans la gestions de ses émotions après le départ de Ken.