𝙱𝙾𝙽𝚄𝚂 (𝘐𝘯𝘵𝘦𝘳𝘭𝘶𝘥𝘦) | 𝙳𝚎 𝚖𝚎𝚜 𝚌𝚎𝚗𝚍𝚛𝚎𝚜

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« 𝙸𝚕 𝚢 𝚊 𝚌𝚎𝚛𝚝𝚊𝚒𝚗𝚎𝚜 𝚟é𝚛𝚒𝚝é𝚜 𝚚𝚞'𝚒𝚕 𝚏𝚊𝚞𝚝 𝚌𝚘𝚗𝚝𝚘𝚞𝚛𝚗𝚎𝚛 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚕𝚎𝚜 𝚎𝚏𝚏𝚕𝚎𝚞𝚛𝚎𝚛 𝚊𝚞 𝚖𝚒𝚎𝚞𝚡

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« 𝙸𝚕 𝚢 𝚊 𝚌𝚎𝚛𝚝𝚊𝚒𝚗𝚎𝚜 𝚟é𝚛𝚒𝚝é𝚜 𝚚𝚞'𝚒𝚕 𝚏𝚊𝚞𝚝 𝚌𝚘𝚗𝚝𝚘𝚞𝚛𝚗𝚎𝚛 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚕𝚎𝚜 𝚎𝚏𝚏𝚕𝚎𝚞𝚛𝚎𝚛 𝚊𝚞 𝚖𝚒𝚎𝚞𝚡. 𝙲'𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚛é𝚌𝚒𝚎𝚞𝚡 𝚞𝚗𝚎 𝚟𝚛𝚊𝚒𝚎 𝚜𝚘𝚞𝚏𝚏𝚛𝚊𝚗𝚌𝚎, 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚜𝚊𝚟𝚎𝚣. 𝙾𝚗 𝚢 𝚝𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚌𝚘𝚖𝚖𝚎 à 𝚞𝚗 𝚝𝚛é𝚜𝚘𝚛 : 𝚘𝚗 𝚕𝚊 𝚙𝚛𝚘𝚝è𝚐𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚛𝚎𝚐𝚊𝚛𝚍𝚎𝚜 𝚒𝚗𝚝𝚛𝚞𝚜𝚒𝚏𝚜, 𝚘𝚗 𝚕'𝚊𝚍𝚖𝚒𝚛𝚎 𝚎𝚗 𝚌𝚊𝚌𝚑𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚊𝚗𝚒è𝚛𝚎 𝚙𝚘𝚜𝚜𝚎𝚜𝚜𝚒𝚟𝚎 𝚎𝚝 𝚑𝚘𝚗𝚝𝚎𝚞𝚜𝚎, 𝚎𝚝 𝚘𝚗 𝚎𝚜𝚝 𝚏𝚒𝚎𝚛 𝚍'𝚢 𝚜𝚞𝚛𝚟𝚒𝚟𝚛𝚎. 

 𝚄𝚗𝚎 𝚟𝚛𝚊𝚒𝚎 𝚜𝚘𝚞𝚏𝚏𝚛𝚊𝚗𝚌𝚎, ç𝚊 𝚜'𝚎𝚡𝚙𝚘𝚜𝚎 𝚙𝚊𝚜 à 𝚕𝚊 𝚕𝚞𝚖𝚒è𝚛𝚎 𝚌𝚛𝚞𝚎 𝚎𝚝 𝚟𝚞𝚕𝚐𝚊𝚒𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚕'𝚎𝚡𝚙𝚕𝚒𝚌𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚏𝚊𝚌𝚝𝚞𝚎𝚕𝚕𝚎, 𝚜𝚞𝚛𝚝𝚘𝚞𝚝 𝚙𝚊𝚜.

 𝚄𝚗𝚎 𝚟𝚛𝚊𝚒 𝚜𝚘𝚞𝚏𝚏𝚛𝚊𝚗𝚌𝚎, ç𝚊 𝚜𝚎 𝚜𝚞𝚋𝚕𝚒𝚖𝚎 𝚎𝚝 𝚜𝚞𝚛𝚝𝚘𝚞𝚝, ç𝚊 𝚜𝚎 𝚍𝚒𝚜𝚝𝚒𝚕𝚕𝚎 𝚊𝚞 𝚌𝚘𝚖𝚙𝚝𝚎-𝚐𝚘𝚞𝚝𝚝𝚎. »

(𝘕𝘦𝘬𝘧𝘦𝘶 - 𝘓𝘦𝘴 𝘦́𝘵𝘰𝘪𝘭𝘦𝘴 𝘷𝘢𝘨𝘢𝘣𝘰𝘯𝘥𝘦𝘴)


J'ai écrit ces bouts de phrase il y a un an, jour pour jour. Quand mes khos ont lu ce passage, les avis étaient partagés. Certains faisaient mine de comprendre, d'autres étaient dubitatifs mais une minorité n'ont pas du tout validé ce que j'avais couché sur le papier, voyant cette pensée que j'avais extraie de mon crâne comme malsaine, voir sadomaso. 

" Frère, c'est limite si ça veut pas dire que t'aimes morfler, c'est tordu.

Je les ai regardé observer, décortiquer et débattre sur ces morceaux de mon esprit sans rien dire. J'ai juste observer. Vu à quel point la souffrance pouvait être un sujet presque tabou pour beaucoup d'entre eux. Les mots ont le pouvoir magique d'avoir plusieurs sens selon les gens qui les disent ou qui les lisent. Chacun comprend ce qu'il veut bien entendre, ce qu'il accepte d'admettre et je crois que c'est ce que j'aime le plus. Car au fond, j'aurais beau tourner mes phrases d'une centaines de façon, personne à part moi ne me comprendrais comme je me comprends. L'écriture était un paradoxe sublime qui pouvait tout aussi bien rassembler des gens, des âmes, mais personne ne saurait jamais réellement quel sens donner aux maux qui y étaient retranscrit. L'art de rester à la fois publique tout en restant personnel. Seul celui dont le stylo parcourait la feuille avait la réponse à toutes les questions, détenant une vérité dont il était le seul à en avoir la traduction. 

 Alors quand il a fallut étoffer le script de mon projet et que j'ai reparcouru toutes les pages que j'avais écrite en dix ans dans ce carnet noir, tous ces mots écrits parfois à la volée ou dans mes moments de solitude, lorsque je suis retombé sur ce texte, j'ai longtemps hésité. Enormément même. 

Mais le soir d'après, quand mes yeux sont tombés sur mon fils et sur elle, j'ai su. J'ai su que je devais la mettre. Peut-être que les gens ne la prendrons pas comme moi, mais j'étais persuadé que malgré tout, certains arriveraient à lire entre les lignes. Moi en tout cas, je me comprenais. Et les rétines posées sur le tableau qui avait été durant sept ans la source de tout mon être, ces mots avaient encore plus d'impacts, plus de sens qu'il y a un an. 

Quand on aime, on saigne m'avait dit un jour Doums. Et ce soir là, face à ce qui était devant moi , je savais que la vérité que j'avais cherché pendant des années et réussie à coucher sur ce vieux bout de papier il y a douze mois, était quelque chose que personne ne pourrait m'enlever. 

 Elle m'accompagnerait dans mon quotidien, mes nuits blanches, mes jours sombres, quoiqu'il arrive. Elle resterait là jusqu'à mon dernier souffle et pour rien au monde, je n'aurais voulu l'oublier. Parce que cette souffrance là avait emportée mon âme avec elle, et durant deux ans, c'est elle qui m'avait tenue en vie. Elle faisait partie de ces plaies qui marque un homme, qui fait mal et qui ne pourra jamais cicatriser complètement. Elle faisait partie de moi et maintenant que je l'avais accepté, j'en appréciais la valeur de sa douleur. 

Et pour autant, face à ce constat, je savais que cette chose douloureuse et profonde, personne ne pourrait jamais me l'enlever et, de manière presque égoïste, insipide, je ferais tout pour la garder avec moi aussi longtemps que mon coeur battrait. 

Car elle avait été ma plus belle souffrance. 

La réponse à toutes mes questions. 



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𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant