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PDV Clémence

( Une semaine plus tard )

1ère partie

- Non mais VA PAS PAR LA ! NON DE L'AUTRE COTE ! PUTAIN ÉCOUTES MOI UN PEU ! Bah voilà, bravo... maintenant t'a une hache dans le crâne pauvre débile ! 

Allongé dans mon canapé, mangeant des conneries sucrées, je regardais un film d'horreur, profitant de l'absence de mon fils pour m'octroyer une bonne pause bien dégueulasse. Les yeux rivés sur mon écran, je ne cessais de râler en voyant à quel point dans chacun de ses films, les perso avaient le don pour prendre les mauvaises décisions. Et même si je savais que gueuler sur mon poste ne changerait rien, j'avais besoin d'exprimer mon désaccord même si j'avais l'air d'une folle. Et d'un coté, parler à la télé me donnait l'impression d'être moins seule. 

Car il fallait avouer que ce soir, mon moral était pas au top. Mon fils avait demandé à dormir chez Doum's pour passer du temps avec Mila, et de ce fait, je me retrouvais seule ce soir. Si d'ordinaire j'étais généralement contente de rentrer chez moi après une journée au club, ce soir, je redoutais ce moment. J'avais légèrement pensé à me faire une soirée télé avec Athéna, sachant qu'elle adorait les films d'horreur tout comme moi mais ce soir, elle était chez Mo'. 
J'aurai pu squatter avec eux, mais j'étais déjà mal à l'aise trois fois par semaines quand Mo' venait chez moi pour passer du temps avec sa belle. Même si je cautionnais leur couple, que je les trouvais adorables ensemble et qu'ils étaient content de pouvoir s'afficher devant moi, je restait quand même légèrement mal à l'aise. D'une part, car Ken n'était toujours pas au courant et d'autre part, je connaissait Athéna depuis toujours et ça me faisait bizarre de la voir avec quelqu'un. Mais je savais que Moha était celui qui lui fallait. Et le fait qu'elle ai jeté son dévolu sur l'un des gars du groupe me rassurait, car on connaissait tous Sneazzy et je ne doutais pas de sa sincérité avec elle une seule seconde. Ce petit con semblait accro à la cadette, et je me demanda si les Samaras n'avait pas été ensorcelés au berceau pour rendre leurs moitié aussi accro à leurs personnes. Car quand j'analysais le regard de Mo' quand il se posait sur Athé, cela me rappelait ces étincelles que j'avais quand les miens se posait sur Nek, autrefois. 

Etant vendredi, j'avais fermé le club exceptionnellement ce soir afin que Valentine, Hugz et moi-même puissions avoir une soirée de repos. Depuis un mois et quelques, on charbonnait comme des fous pour organiser la soirée caritative, ainsi que les autres soirées prévus pour le mois prochain. Contrairement à ce que l'on pouvait penser, ce genre de projet prenais du temps et beaucoup d'énergie. J'avais de la chance d'avoir Hugo et Valentine avec moi, ils étaient de vrais amours et m'aidaient énormément. On avait eu le rendez-vous avec l'association caritative concernée par le projet et la mère de Maya. Si j'avais heureuse de retrouver ma meilleure amie, j'avais vite perdu mon sourire face à sa mère. Si il y en a bien une qui n'avait pas changé, c'était bien elle. Son air méprisant et ses manières hautaines ne m'avaient pas manqués, et elle avait de la chance que je continu le projet pour les jeunes défavorisés sinon j'aurai tout lâcher pour être sûr de ne pas être contaminer par sa mauvaise foie. Bien évidemment, sa mère n'avait pu s'empêcher de me piquer sur ma relation avec Ken, et mon fils, me posant des questions aussi dérangeantes les unes que les autres. Et Maya avait évité un massacre quand sa mère avait balancé que moi et Maya aurions dû l'écouter avant de nous mettre avec des rappeurs. Car ce n'était pas le genre d'homme à qui l'ont pouvait faire confiance vu leur rythme de vie ébranlée. 
Je crois qu'à ce moment, j'avais tellement concentré mon esprit sur l'image de mon fils pour me contenir que c'est ce qui avait sauvé la vie à Joëlle. Même Maya était intervenue, avant de s'excuser. La fin du rendez-vous s'était passé dans une tension assez néfaste mais, pour le bien de tous,j'avais gardé mon calme et attendue que Madame sorte de mon club avant de me mettre à hurler et taper des pieds sous les rires de mes amis. Je détestais cette femme. C'était sûr et si je n'arrivais pas à la supporter une heure, j'avais bien peur de ce que ça allait être pendant la soirée. Si moi, qui était la plus calme du groupe, j'avais du mal à me contenir, j'osai même pas imaginer Mekra. Un petit ricanement mauvais s'échappa de ma gorge en imaginant le tableau et, bizarrement, je sentais déjà la couille arriver. 

𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant