P D V D E E N
( Vendredi)
Il était presque minuit passé quand mon portable me fit prendre conscience de l'heure qu'il était, alerté par la sonnerie d'un sms venant de Mo'. J'étais coincé en studio depuis le début de l'après-midi n'ayant pas vu le temps passer. En voyant l'heure tardive qu'il était, je soufflais d'agacement, me traitant d'couillon. Une fois de plus je m'étais laissé emporté par ma veine musicale, ayant comme un éclair de génie qui m'avait fait gratter sur la feuille pendant plusieurs heures avant d'essayer de mettre ça sur un son. J'étais toujours sur le feu entre ma création de mon propre label mais aussi l'anniversaire de Clémence que j'organisais d'arrache pied avec l'aide du grec. Coincé dans tous ces délires, tout ça surplombé des blem-pro que j'essuyais avec Alice qui faisait toujours la morte devant mes appels, j'avais ressenti le besoin de m'lâcher sur le papier et de me perdre. Le seul point positif avec toute cette merde fut que j'étais débordant d'inspi. A ce rythme là, j'pouvais enfin dire que Grand cru était presque fini. Manquait plus que quelques arrangements avec Hugz' et Lo', et l'truc serait bouclé une bonne fois pour toute.
Posant mon crayon, je m'étira, repensant encore à Alice. Normalement j'aurai dû passer la veille, mais le grec avait carré mes plans en organisant une soirée avec l'équipe chez nous, histoire de faire le point sur l'anniv de ma pote. J'pensais pouvoir rester un peu avant de tenter ma chance chez ma go, espérant que cette fois elle allait ouvrir pour qu'on puisse au moins discuter. Mais rapidement, mon courage m'avait quitté au fur et à mesure que je m'étais envoyé les binouses ramenées par Mekra. Les gosses étaient restés chez leurs mères, sauf Ewen qui créchait chez Adèle. Au final on avait finit par rester entre couilles, chose qui s'était pas produit depuis un bail, si on mettait de coté les séances au studio. Je m'rappelle plus ni comment, ni qui avait lancé cette idée à une heure du mat', mais on avait tous décidé de décaler en boîte pour souffler du rythme de dingue qui calait nos journées depuis un mois presque. Même le grec était de la partie, et ça m'avait fait du bien de le retrouver comme à l'ancienne. On avait picoler, sauf Nek et Mo'. Petit à petit, on avait tous mis de cotés nos gos pour se concentrer sur nous, redevenant les gosses qu'on étaient à chaque fois qu'on se retrouvaient seuls. A un moment, j'avais cramé Nek prendre deux-trois gorgée de bières mais avait rien dit. Il était grand après tout, et soir-ce, j'avais pas envie de jouer au daron, ayant rempli ce rôle depuis trop longtemps. Quoiqu'il en soit, l'ambiance de la réssoi m'avait permis de zapper mes blem-pro, et j'étais soulagé de pouvoir m'amuser sans m'sentir coupable. Bien que le grec nous avait accompagné fumer des clopes, il avait pas quitté son cure-dent de la soirée, le mâchouillant inlassablement, tenant alors sur ses engagements. Finalement, on avait quitté tous la te-boi à cinq heures du mat' et Mek' nous avait tous ramené, éclaté. J'avais pas fait long feu à m'écroulé dans mon pieu. Alors que Nek était sorti, surement pour aller écrire, comme d'hab'.
Mais ce matin le réveil avait été compliqué à géré, surtout quand Clém avait débarqué à dix heure, à moitié réveillé, s'excusant d'avoir loupé le réveil. J'avais pas pigé pourquoi elle était là, mais rapidement, Nek était sorti de sa piaule, la tête dans le cul. Avant de s'excuser auprès de la brune ayant oublié que son marmot était chez Doum's et donc pas chez nous pour le petit déj'. Clémence avait râler mais on avait fini par déjeuner tous les trois. Visiblement, on avait tous les trois passer une nuit relativement courte même si celle de Clém restait vague. J'avais profité de boire mon fé-ca pour les observer parler, et même s'tapper des barres tous les deux.
Et je me frottais les mains d'avance concernant le jour où ces secrets allaient exploser et que j'allais prendre mon pied à les voir se déchirer avant de prendre conscience que ces deux cons étaient fait pour être ensemble, contrairement à ce qu'ils pensent. Enfin surtout Clémence. Elle méritait une bonne claque dans la gueule pour pas voir que ce con de grec était encore piqué d'elle, et que ça s'voyait de plus en plus.
Quoiqu'il en soit, j'avais lâcher Nek pour tracer au studio, pendant que lui d'vait passé chez les filles histoire de gérer les derniers achats de la réssoi de la brune. Et Clem m'y avait déposé avant de filer récupérer son gosse chez Adèle et Doumam's.
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𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔
Fanfiction« 𝐿𝑒 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑝𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑒́𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛, 𝑗𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑙'𝑖𝑑𝑒́𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒. 𝑁𝑢, 𝑎̀ 𝑔𝑒𝑛𝑜𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑢𝑛 𝑛𝑢𝑎𝑔𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟, 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛�...