𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔

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PDV T A R I K

La réssoi était finie et les gars avaient enfin décidé par partir. Clémence était partie une heure avant, ramenant Maya au passage qui avait trop bu pour pouvoir conduire. Mais elle m'avait envoyé un message m'invitant à venir la rejoindre si je voulais plus tard, histoire que les gars ne la voit pas revenir et ne crame pas qu'elle devait de base dormir chez oim. De plus, sa belle-soeur dormait chez le grec, du coup son logement était vide. Nabil avait quand à lui décrété finir la soirée avec Yanis devant la console, voulant profiter de sa présence. J'avais donc également pu profiter de la fin de la soirée entre couilles, mais rapidement, le besoin de retrouver la brune s'était fait ressentir. J'avais pas échappé aux questions de mes gars, mais sonne-per avait insisté quand j'avais commencer à les tuer du regards, et contrairement à Moha, sonne-per avait reparler de Naha, heureus'ment pour leur petite gueule.

J'étais khabat, pas dans le meilleur état pour conduire alors j'avais arrêter de picolé depuis le départ de Clémence pour boire du café, histoire de faire descendre mon taux d'alcoolémie. J'aurai pu rester chez moi avec mes reufs mais, j'savais que mon esprit recommencerait à cogiter dès que je serais seul, m'empêchant de dormir. Alors même si Bella était claquée, et que y aurait rien entre nous cette nuit, je préférais pioncer avec elle, histoire de pouvoir me reposer quelques heures. C'est comme ça qu'à trois heures du mat', j'me suis retrouvé devant son bât'. Ayant le code, j'étais monté directement, et avait retrouvé Clémence. Elle avait l'air contente de me voir et on s'était isolé tous les deux sur son balcon pour fumer un peu tout en discutant. Comme on le faisait souvent et j'avoue que ça me faisait du bien. On ne parla ni de son ex, ni de Jo', mais de trucs plus légers, nous permettant de rire quelques fois. J'avais fini par rentré pour prendre ma douche, la laissant seule finir son joint et son café. J'étais resté environ dix minutes sous la flotte, et je dois avouer que l'eau chaude m'avait largement détendue et m'avait reposé en même temps. Avec le showcase, j'étais tendu au max, et le massage des épaules que m'avait fait Clémence sur le balcon avait déjà atténué la douleur. L'eau terminant le travail.
Une fois propre, j'avais laissé la place à Clémence qui m'avait souri et déjà servi un café. Je fut peu surpris de voir sa télé allumé sur une chaîne de musique, ayant déjà tiqué sur cette habitude qu'elle avait de toujours écouter de la musique que ce soit dans sa voiture, au club ou chez elle.
malheureusement, une fois que je me trouva seul, le souvenir que j'avais ravivé plus tôt dans la soirée me revint, et je me mis à cogiter. Mais cette fois, une idée émergea, et je me trouva bien vite à posé le pour et le contre concernant l'idée d'aller me confronter direct à Naha. J'sais pas si c'est la drogue ou l'alcool, ou bien les deux, mais j'en étais v'nu à la conclu que si j'voulais vraiment arrêter de me pourrir le crâne à cause de cette chienne, le meilleur moyen était d'aller direct régler la chose. C'était risqué. J'le sentais, et j'ignorais comment je réagirais face à elle. Mais fallait que j'la vois pour mettre les choses au claires. Profitant de l'absence de Bella, j'sorti mon tel de ma che-po et chercha sur le net des trucs sur elle. Les pieds posés sur la rambarde, j'étais avachi dans le siège rose de la brune, tirant sur mon oinj tout en cherchant des indices. Elle avait aucun compte sur les réseaux sociaux, mais ça j'le savais. Elle avait tout désactivé après son départ. Je pris alors une autre décision, elle voulait pas être retrouvé alors j'irai la chercher moi-même. J'appella deux-trois potes qui pourraient m'aider et leur demanda de m'donner des infos sur Jo', de voir un peu ses habitudes et où elle traînait. J'aurai pu demander à Moha ou Casp', mais j'préférais que personne sache ce que je voulais faire pour le moment. Et le meilleur moyen était de demander à des types qui la connaissait pas, prétextant juste vouloir m'renseigné sur le keuf qui faisait chier mon frère. Par chance, les deux clochards acceptèrent contre une somme de 200 balles chacun. De vrais pigeons. Je rangea mon tel une fois le tout préparé, essayant de voir ce que je pourrais bien dire ou faire une fois que je serais face à elle. J'allais pas faire le mec fier et dire que ça m'ferait rien, car j'étais conscient que si soir-ce j'avais mal réagit en la croisant juste cinq secondes, l'avoir direct devant ma face allait pas être une partie de plaisir.