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PDV KEN

- Lâches moi toi ! Grognai-je en repoussant Aurélie ou Amélie, je sais plus, qui essayait de me retenir.

La blonde sembla choqué, mais je m'en fichais. Je sais même pas ce qui m'avait pris, et sincèrement quand je posa mes yeux sur la blonde pulpeuse, je réprima un grimace de dégoût.

- Nekfeu...

Lui envoyant un regard noir, je lui intima de fermer sa grande gueule. De toute manière, elle m'intéressait pas cette conne. J'savais même plus son prénom, et sincèrement, elle allait pas changer quoique ce soit à ma vie. Surtout qu'à cet instant précis, c'était à cause de cette meuf que la brune venait de m'envoyer chier propre. Ce qui m'avait beaucoup énervé.

Reportant mes prunelles devant moi pour tenter d'apercevoir la chevelure brune de Clémence, je remarqua que j'avais perdu cette conne des yeux. En grognant, je commença à esquiver les gens sur mon passage.

- Ken !

- Casse toi Val' !

Donnant un coup d'épaule à la personne qui bouchait les portes battantes du hall, je poussa férocement ces dernières avant de me mettre à courir. Gravissant les marches deux par deux, je monta jusqu'au bureau de la brune. Vu le bruit à l'intérieur, j'avais pas été trop con. Clémence fuyait toujours ici quand elle était énervé.

Je frappa une fois, la prévenant de ma présence. Mais après l'avoir entendu par deux fois m'envoyer chier, ma mâchoire se contracta. J'étais véner, déjà parce que Clém m'avait insulter devant pas mal de monde et aussi parce que je venais d'apprendre certains trucs qui me restait en travers la gorge. Je frappa à l'aide de mon poing plus violemment, pour bien lui faire comprendre que je rigolais pas et qu'elle avait intérêt à m'ouvrir avant que je m'énerve sérieux.

- Dégages ! Cria la brune.

Je serra les dents, me retenant de péter un câble contre cette foutue porte. Putain elle me faisait vriller à pas ouvrir, enfermée dans son bureau de merde. Elle refusait de sortir. La conne s'était mise en tête toutes ces idées à la con et j'savais que son cerveau était entrain de cogiter. Elle devait analyser la situation sous toutes les coutures, cherchant la petite bête alors que rien de tout ça n'était mas faute. J'étais aussi une victime là. Pour une fois.

- PUTAIN CLEM' OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE OU JE TE JURE QUE JE LA DÉFONCE !

Je donnais encore plusieurs coups, essayant de faire entendre ma voix. Je pouvais clairement entendre quelques sanglots derrière cette maudite porte. Me rendant complètement paro.
A cet instant, une idée débile me traversa le crâne. Je voulais me prendre pour Hulk et la défoncer à grand coups d'épaule comme dans les films hollywoodiens de merde. Maintenant il faudrait m'appeler Bruce Banner et plus Ken Samaras. J'aurai pu la laisser tranquille, mais j'étais trop tendu pour la laisser filer. Je partirai pas avant d'avoir pu la confronter.

Alors que j'allais cédé à cette idée stupide, ne supportant plus le silence tonitruant de Clém. Préparant déjà charger comme un boeuf –ou plutôt comme un con- , la porte s'ouvrit à la volée créant ainsi un sacré courant d'air qui me fit légèrement frisonner. Mais comme un débile, je m'étais déjà élancé, et alors que mon épaule frôlait le PVC de la porte, je me retrouva sur le sol, à ses pieds. M'écrasant lamentablement sur la moquette poussiéreuse. Bravo Morray !

Clémence arqua un sourcil, et je vis nettement un sourire mauvais et moqueur étirer ses lèvres.

- Putain ! Grognai-je en me relevant. T'avise même pas de rire, j'te préviens !

𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant