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Paris. Septembre 2018 Appartement de Clémence 17:21
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- D'accord... Mais t'oublies pas son sac... Ah, et penses à vérifier si il a bien pris son Sangoku aussi, sinon il va nous piquer une crise ce soir et...
- Habiba, respires. Ricana mon brun à travers le combiné. Je gère t'inquiètes, j'ai déjà fait la vérif' et le p'tit à pensé à tout. C'est pas la première fois que j'vais le récupérer quelque part hein.
Un petit rire passa mes lèvres fines au même titre qu'un sourire attendries étira ces dernières et je baissai la tête en caressant mon ventre.
- Excuse-moi, je suis un peu... tendue aujourd'hui. Je sais que t'as l'habitude, mais j'veux vraiment pas qu'il oublie quoique ce soit.
- Ouais, j'vois ça... Se moqua Tarik, son rire rauque agrandissant mon sourire.
J'expirai profondément mais discrètement, essayant de m'apaiser mais depuis le réveil, je dois avouer que j'étais énormément à fleur de peau et un rien m'angoissait. J'aurais pu mettre ça sur le compte des hormones liées à la grossesse, mais j'étais consciente que la soirée de la veille chez Mohammed y était surtout le déclencheur.
- Tu t'en sors avec tes affaires ?
Sa question fit voguer mes iris au milieu de la chambre de mon fils que je tentais de ranger en priorité, et une grimace tordit mes traits en voyant l'état de la pièce. J'avais déjà passé deux heures à ranger ses affaires, les classants par catégories afin de simplifier leur emballage dans les cartons que j'avais pu récupérer ce matin, cependant, Ewen avait tellement de choses que je n'en voyais pas le bout. Entre la centaine de jouets, les jeux que j'avais à démonter, ses vêtements, ses affaires d'école et de loisirs, je savais plus où donné de la tête. Pourtant, j'avais passé une heure à faire un premier tri, sauf qu'en portant mes prunelles sur ce que j'avais classé dans chaque coins de la pièce, j'avais l'impression que y en avait autant qu'avant. On m'avait toujours dit qu'un enfant entassaient souvent plus de choses qu'un adulte, surtout les enfants uniques puisqu'ils avaient tendance à être pourris gâtés, et alors qu'à sa naissance, Ken et moi nous nous étions mis d'accord pour faire en sorte que notre enfant ne soit pas trop attaché au matériel, visiblement, aujourd'hui je pouvais clamer haut et fort qu'on avait échoué sur ce coup-là. Entre tous les cadeaux faits par ses oncles et ses tantes, ceux de son père, les miens, ceux de sa grand-mère, en huit ans, Ewen avait une quantité affolante d'objets en tout genre. Je pense qu'on pouvait même louer un box juste pour lui...
