PDV EXTERNE
La matinée est déjà bien avancée lorsque Deen sorti sur le balcon. Habillé et douché, il porta la tasse fumante qu'il tenait entre ses mains à ses lèvres en regardant le soleil tenter de percer pour cette première matinée de décembre. Assis dans le siège rose de sa meilleure amie, il laissa son regard se perdre sur l'horizon.
Cela faisait deux jours maintenant. Deux jours qu'il était resté enfermé dans cet appartement pour tenter de soutenir sa meilleure amie. L'image d'elle sur le sol, brisée, le torturait chaque matin et chaque soir. La nuit, il ne pouvait s'empêcher d'aller la voir dans sa chambre pour s'assurer que Clémence était là, et qu'elle dormait. Mais depuis deux nuits, tout ce qu'il retrouvait, c'est sa silhouette emmitouflée dans sa couette, fixant le mur de sa chambre d'un regard vide. La première nuit, alors que Deen avait finit par réussir à calmer ses pleurs, et à s'endormir en le tenant contre elle, il s'était réveillé en sursaut sentant un vide étrange. L'appartement était vide, et il avait paniqué sur le coup. Mais en repensant à Clémence, il n'avait pas mit longtemps à la retrouver endormie, au pied de la tombe de son frère, une peluche de son fils dans les bras. Deen l'avait réveillé doucement avant de la ramener dans son appartement et passait depuis chaque minute à veiller sur elle.
Clémence ne parlait pas, et refusait de s'alimenter depuis ce fameux soir où elle avait perdu l'homme de sa vie. Deen avait essayé de la faire parler, mais tout ce que Clémence voulait bien lui faire comprendre c'était qu'elle avait besoin de lui. Depuis, chaque soir, Deen la rejoignait dans son lit avant de la prendre dans ses bras, et de s'endormir en sentant les bras frêles de la brune le serrer avec force. Comme si elle avait peur que lui aussi parte et l'abandonne comme le grec.
Concernant Ewen, Deen s'était chargé de s'assurer qu'il ne rentre pas immédiatement. Alice lui avait alors proposer de le garder. Clémence avait cependant refusé de parler à son fils, sentant que face à sa petite voix enfantine, elle ne serait pas en mesure de se montrer aussi digne qu'une mère devait le faire. Alice avait donc menti à Ewen en l'informant que sa mère était malade mais que cela irait mieux quelques jours. Deen avait donc remercier sa brune, et cette facette de sa personnalité la rendit encore plus intrigante à ses yeux.
Regardant l'heure qui s'affichait sur son téléphone, Deen vit qu'il était l'heure. Il devait partir d'ici une demi-heure si il ne voulait pas être en retard au rendez-vous fixé par Maya. Il posa donc sa tasse sur la table de jardin et traîna des pieds jusqu'à la cuisine avant de préparer un café pour Clémence. Sa main passa à nouveau sur son crâne, frottant nerveusement ses cheveux poivres et sel. Son anxiété de ne l'avait pas quitté depuis deux jours, tout comme son sentiment d'impuissance. Mais cela ne concernait pas seulement Clémence mais également Ken. Lorsque Clémence s'était endormie après sa crise, il avait de suite appeler Maya pour prendre des nouvelles du grec, et avait poussé un soupir de soulagement en voyant un message de la blonde lui disant qu'elle avait retrouver leur pote. Il l'avait tout de même appelé le lendemain pour s'informer de la situation. Sans grande surprise, la blonde lui avait expliquer que Ken était au plus bas, et sous le coup des nerfs, il s'était mordu le poing jusqu'à sang, ne pouvant évacuer sa frustration puisque Clémence était couché sur lui. Mais Maya avait tenter de le rassurer en lui affirmant qu'elle et Mekra s'occupait de Ken.
Le bip sonore de la Senseo de la brune retentit, tirant Deen de ses réflexions. Il poussa un énième soupir avant d'attraper sa tasse et de se diriger vers la chambre de la brune afin de la réveiller. Lorsqu'il entra dans la chambre, celle-ci était toujours plongée dans le noir, comme depuis deux jours. Un léger sourire étira ses lèvres en voyant la brunette dormir en serrant l'ours en peluche de son fils qu'elle ne quittait pas, comme une enfant ayant besoin de son doudou. Il s'approcha discrètement de cette dernière et s'assied sur la place vide du lit. Même si Ken était parti depuis un moment déjà, Clémence avait toujours eu le réflexe de dormir de son coté, laissant celui de Ken libre comme si elle espérait qu'un matin, elle puisse se réveiller et retrouver le grec à ses cotés. Ce jour-là n'était jamais venu, et ne viendrais jamais maintenant. Mais elle garda cette habitude.
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𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔
Fanfiction« 𝐿𝑒 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑝𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑒́𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛, 𝑗𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑙'𝑖𝑑𝑒́𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒. 𝑁𝑢, 𝑎̀ 𝑔𝑒𝑛𝑜𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑢𝑛 𝑛𝑢𝑎𝑔𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟, 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛�...