PDV KEN
Partie 1
Clem venait de quitter le balcon me laissant avec encore plus de questions. Je n'arrivais pas à m'expliquer son comportement étrange. Je n'étais certes pas tout blanc mais le message que m'avait laissé Clara ne sous-entendait rien qu'elle aurait pu mal interpréter. Elle m'avait laissé à mon tube de nicotine et mes pensées les plus obscures.
Finalement j'avais arrêté de penser pour me concentrer sur la vie nocturne, fermant les yeux, essayant de capter le moindre bruit qui aurait pu me faire sortir de cet enfer. La soirée s'était passé sans trop encombre quand j'avais débarqué. J'avais senti que l'ambiance était électrique toutefois. J'avais remarqué les larmes de Maya, la mine désolée de Clem et le regard dépité de Bigo qui ressemblait presque à un petit vieux proche de la retraite qui comatais dans son fauteuil.
Je ne l'avais presque pas entendu parler de la soirée. Et Mo m'avait avoué à demi-mot qu'il semblait qu'il avait ramené avec lui la go avec qui il avait trompé Maya. Finalement j'avais trouvé presque plus désespérant que moi, reconnaissant qu'on faisait la paire, excellent dans la maladresse et la bêtise.
Mon esprit vagabonda au rythme de la musique de la soirée qui se mêlait aux bruits des sirènes qu'on entendait au loin. Je m'imaginais que dans certains cas, des vies étaient jeu ou d'autre des malfrats se faisaient arrêtés. Peut–être d'autres étaient seulement le résultat d'un meurtre. Finalement écouter ces sons ne m'aidait guère à me sentir mieux et me poussais plus vers le fond, à m'imaginer que la mort nous entourait, m'entourait.
- Je peux ?
Je lâchais mes rêveries et me retourna. Maya me fixait du haut de ses louboutin d'une dizaine de centimètres. Son look de bourgeoise coincé nous avait fait toujours rire et pas mal des mecs l'avaient jugé là-dessus. Mais j'avais appris à la connaitre et à apprendre que ce n'était qu'une façade. Une image qu'elle se donnait.
- Ouais si tu veux.
Elle hocha la tête avant de prendre place à mes côtés. Je retournais la tête, ne voulant pas vraiment engager la conversation. J'étais égoïste mais j'avais déjà assez de mes problèmes pour ne pas rajouter celui de mon pote et de son ex. J'avais bien vu que son visage porté les marques de ses pleurs et que la présence de cet idiot n'aidait pas à aller mieux. Mais dans ce regard bleu d'azur qui fixait comme moi l'horizon, je m'y retrouvais. Du moins je retrouvais une âme en peine, tout comme je l'étais et le serais sans doute à jamais.
- Je crois que je pourrais jamais vivre autre part que Paris. J'aime cette ville qui ne s'arrête jamais de vivre. Celle qui ne dort jamais. La campagne, les espaces verts. C'est pas trop mon truc...
Je ne pus m'empêcher de ricaner,tirant une nouvelle latte sur ma cigarette. Moi j'aimais retrouver la quiétude de mon sud natal. Mais j'étais comme elle, Paradis était ma ville, mon terrain, ma maison.
- Tu peux m'en donner une s'il te plait ?
Je la regardais surpris, ne sachant pasqu'elle fumait. Mais lui tendit le paquet, je la vis sortir fébrilement une tige de nicotine du paquet. Quand elle l'aporta à sa bouche, je me pencha vers elle et lui alluma cette bouffée de cancer. Elle me remercia en silence, toussant lors des premières bouffées. N'ayant certainement pas l'habitude de fumer.
- Il est venu avec...
Sa voix se brisa dans la nuit, fébrile comme si elle cherchait ses mots. Je me demanda pourquoi elle n'allait pas parler de tout ça à Clem. J'étais pas le mieux placé pour lui répondre, je ressentais déjà pas mal de culpabilité par rapport à son couple mais pas une seule fois elle ne m'avait accusé d'être la cause de leur rupture. Alors que je l'aurais mérité, sans moi elle n'aurait jamais menti à son mec. Sans moi elle n'aurait jamais volé, trahi sa parole. Menti à sa meilleure amie. Et pourtant elle était toujours là, à mes côtés. Essayant de percer ma carapace, s'accrochant à moi ou alors c'était moi qui m'accrochait à elle. Difficile à savoir.
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𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔
Fanfiction« 𝐿𝑒 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑝𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑒́𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛, 𝑗𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑙'𝑖𝑑𝑒́𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒. 𝑁𝑢, 𝑎̀ 𝑔𝑒𝑛𝑜𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑢𝑛 𝑛𝑢𝑎𝑔𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟, 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛�...