PDV K E N
" I've been a liar, been a thief. Been a lover, been a chief.
All my sins need holy water, feel it washing over me "( River - Eminem & Ed Sheeran )
La main tremblante, je galérais à tirer sur ma clope. La fumée que je recrachais n'arrivait pas à me canaliser, contrairement à d'habitude. Malgré les allers et venues de mes doigts contre mes lèvres, ça me faisait que dalle. Mon rythme cardiaque continuait d'augmenter, et ma colère ne cessait de monter en flèche, me rendant encore plus sombre que d'ordinaire. J'avais toujours la rage, et même si j'essayais de me calmer, les images de ce connard avec Clém ne voulaient pas s'barrer de tête, tout comme les mots qu'elle m'avait sortis et qui avaient été à deux doigts de me faire péter un câble.
" Je fréquente Tarik depuis quelques temps... et... J'pense essayer un truc avec lui..."
Rien qu'au rappel de ses mots, mes doigts écrasèrent le mégot sans le vouloir. Ma mâchoire se serra, et je ferma les yeux en me frottant le front, espérant me sortir de ce putain de cauchemar. J'avais beau être un mec, avoir une putain de fierté, malgré tout je venais de me prendre un KO par une meuf d'un mètre-vingt les bras levés. Et je comprenais pas comment une femme pouvait avoir une telle emprise sur moi. Mais Clémence n'était pas une nana lambda, elle était bien plus. Ce qui expliquait comment, inconsciemment, elle pouvait tout aussi facilement me mettre le démon que me faire sourire comme un canard en un claquement de doigts.
Clémence était tout à la fois : ma meilleure pote, ma double au féminin, la mère de mon fils et celle que j'aimais.
Après ce qu'on avait vécu, les crises de ses derniers mois, les disputes et toutes les embrouilles violentes qu'on avait eu, j'pensais que le pire était derrière nous. Que plus jamais, on vivrait ce genre de déchirement.
Mais, va savoir pourquoi, finalement j'crois que j'avais jamais eu aussi mal que maintenant. Et pourtant, putain, la douleur avec elle, je m'y étais habitué. J'sais qu'elle n'a pas été épargné non plus. Je l'ai fait morfler, j'en suis conscient. On a tous les deux souffert et, comme un con, j'pensais qu'on pourrait plus se faire autant de mal comme il y a quelques mois...
J'savais que l'amour pouvait niquer une âme, être ce qui y avais de plus beau mais aussi de plus mauvais. Je l'avais dis dans l'un de mes sons d'ailleurs, que l'amour c'était la guerre et que j'avais peur de m'engager. Le venin et le serum que l'on boit sans soif. Car on a beau avoir mal, on y retourne toujours. E y réfléchissant, l'être humain à cet habitus étrange de toujours vouloir s'approprier ce qui le détruit et détruire ce qu'il veut s'approprier. A croire que l'Homme, dans sa nature, est un putain de maso.Sauf que dans mon cas, j'ai l'impression que j'suis le seul à m'être accroché à une histoire, un chapitre de ma vie dont Clémence avait déjà déchiré le livre. Et ça me fait vriller, car j'ai pas envie d'y croire, j'ai pas envie d'abandonner, j'peux pas cautionner qu'elle tourne la page aussi facilement. J'peux pas la voir avec un autre mec putain ! C'est moi le père de son gosse, et on a beau faire genre qu'on est redevenus juste des potes, j'sais qu'on s'aime encore. A un point que ce putain d'amour que j'ai pour elle me rend ouf. Et même si on a beau avoir changés en un an, je sais qu'elle aussi m'aime de son coté. Alors putain, c'est quoi notre foutu problèmes ? Pourquoi ça doit toujours être si compliqué entre nous ?
Maya m'avait sorti une fois que parfois, l'amour ne suffisait pas à garder uni deux personnes, mais c'est que des conneries. Si il y a bien une chose que ma mère m'a apprise, c'est que il n'y a pas plus fort que l'amour, et tant qu'il y en a, il y a toujours de l'espoir. Et c'est justement pour cette raison que j'ai toujours fui mes histoires d'avant, car je savais que le jour où je m'autoriserai à aimer une femme, je lui donnerait aussi le pouvoir de me détruire complètement. Car quand j'aime, on m'arrête pas. Je suis extrême dans tous mes sentiments, et ça marche également pour la haine. Si je déteste une personne, ma rancune s'installe à vie. Je pensais qu'avec l'âge, j'arriverai à tempérer mes émotions, à prendre du recul sur les choses ou de la distance, mais ce n'est pas le cas. J'ai beau me cacher derrière ma fierté, la vérité est là. Et c'est justement l'un des points central que Clara a mis du temps à me faire accepter. Que je devais arrêter d'avoir peur de mes sentiments et apprendre à les accepter puisqu'ils font parti de moi. Les renier ne servait à rien. Surtout ceux que je nourrissait pour ma miff, et pour ma brune.
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𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔
Fanfiction« 𝐿𝑒 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑝𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑒́𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛, 𝑗𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑙'𝑖𝑑𝑒́𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒. 𝑁𝑢, 𝑎̀ 𝑔𝑒𝑛𝑜𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑢𝑛 𝑛𝑢𝑎𝑔𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟, 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛�...