PDV CLÉMENCE
(Cinq jours plus tard)
Cinq jours étaient passées depuis la soirée au club. Cinq jours assez calmes qui m'avait permis de récupérer des forces, car après coup, tout le stress et les nerfs qui m'avaient suivis pendant des mois pour organiser ce projet retombaient petit à petit. Mais je n'étais pas énervée, juste fatiguée.
Avec Hugz et Val', on avait pris la décision de fermer le club quelques jours afin de se poser un peu. J'étais consciente que mes finances allaient en pâtir, mais mes amis méritaient bien des congés vu comment ils m'avaient aidés. Surtout pour Hugo, car dès le lendemain de la soirée, il avait repris le chemin du studio et planchait à fond sur le projet des garçons. Je ne savais pas très bien de quoi il s'agissait puisqu'ils restaient tous évasifs, tout ce dont j'étais au courant c'était que Deen avançait sur le sien et que les gars planchaient également sur des sons. Dont Nek.Concernent Bigo, le dimanche avait été compliqué puisqu'il avait dû rester au lit suite à son mal de dos. Nek m'avait appelé dès le matin, et sachant qu'il devait aller au studio, j'étais venu pour prendre soin de mon meilleur ami. J'avais bataillé pendant quelques heures pour le convaincre d'aller voir un médecin de garde, mais le marseillais avait refusé catégoriquement. Il détestait les hôpitaux et tout ce qui était lié de près ou de loin à la médecine. J'étais donc rester avec lui sur son lit, à mater des films et manger des conneries, me reposant à ses cotés avant d'aller récupérer Ewen qui avait dormi chez 2zer. Concernant Alice, j'avais aucunes nouvelles. Deen l'avait appelé, mais leur conversation avait été brèves. Bien que Bigo était déçu qu'elle ne puisse pas venir le voir, me narrant combien un massage de sa go l'aurait aider, tout en me faisant une danse des sourcils suggestives sous mes mimes de vomissement et de déglutitions, il avait compris qu'elle souhaitais passer du temps avec son père. Bigo avait rouvert la discussion à ce sujet, notamment sur ses craintes qu'Alvarez utilise son casier judiciaire pour l'éloigner de sa fille. J'avais tenté de le rassurer au mieux, tout en lui disant qu'il pouvait très bien en parler à Alice de lui-même. Mais Deen avait refusé, étant donné que dans son dossier, un événement particulier, que seul lui et moi connaissions, risquait alors d'éclater. Concernant cette affaire, on s'était promis mutuellement de ne jamais en parler à qui que ce soit, scellant notre amitié à cette époque.
Pendant ces derniers jours, la vie avait repris son cours. J'avais récupéré Ewen après une semaine de séparation et j'en n'était que plus heureuse. Si entre moi et son père les choses allaient beaucoup mieux, je voyais également un changement sur mon bébé. Il était plus calme, plus souriant, plus heureux. Même la maîtresse, avec laquelle Ken et moi avions eu un rendez-vous le lundi après-midi, avait relevé ce point. Bien que ni son père, ni moi n'étions à l'aise de parler de notre séparation et de la garde partagée, on avait pris sur nous pour expliquer à l'institutrice ce qui avait été convenu. Cette dernière nous avait encourager, nous disant qu'elle appréciait de voir deux anciens compagnons s'entendre aussi bien pour leur enfant. On avait pas relevé, et rapidement, j'avais esquiver la chose en demandant des infos sur les résultats scolaires d'Ewen. A la fin de l'entretien, cette discussion avait instauré un certain malaise entre le grec et moi. Même si on avait décidé d'aller de l'avant, chacun de notre coté, d'oublier le passé, visiblement ce dernier restait encore ancré en chacun de nous, rendant encore la fin de notre couple amère.
Mardi soir, comme prévu, j'avais invité Ken a manger avec nous. Athéna n'avait pu se joindre à nous, planchant sur un dossier qu'elle devait rendre à son prof le lendemain. Elle était parti étudier chez une amie, enfin ça c'était la version qu'elle avait donné à Nek car je savais pertinemment que les découchages répétées de la cadette des Samaras avaient une tout autre raison. En repensant à la réaction de Nek face à la possibilité que sa sœur ait un petit copain, j'appréhendais fortement le jour où il découvrirait la vérité. Sachant déjà que le résultat sera catastrophique.
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𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔
Fanfiction« 𝐿𝑒 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑝𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑒́𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛, 𝑗𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑙'𝑖𝑑𝑒́𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒. 𝑁𝑢, 𝑎̀ 𝑔𝑒𝑛𝑜𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑢𝑛 𝑛𝑢𝑎𝑔𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟, 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛�...