Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (Livaï X OC)

Chapitre 7

Fuir...

Ce mot résonne dans ma tête. Seulement, je ne sais pas quand il compte débarquer et je suis sous surveillance. Mes mouvements sont limités.

Hanji- Tu dois des comptes à Pixis parce que tu as volé son alcool ? Dit-elle en me faisant reprendre mes esprits.

Moi- Quoi ? Non pas du tout. Tu peux disposer. Dis-je en guise de réponse à ce... Baptiste.

Je me dirige vers le réfectoire l'esprit troublé. Je suis préoccupé à l'idée que le commandant Pixis vienne. Cette semaine risque d'être mouvementée.

Cela fait déjà une journée que j'ai connaissance que Pixis peut venir. Vingt-quatre heures que je suis tourmentée par cette pensée.
Qu'est-ce que je fous !? Je vais me reprendre en main. me dis-je en me donnant des claques mentales. Pourquoi ai-je la sensation depuis quelque temps que le passé me court après ?
Je descends encore plus tôt que tout le monde. Je ne vois pas de lumière dans le réfectoire cette fois-ci, je vais pouvoir manger tranquillement. Ma journée commence bien.

Erwin- Bonjour. 

Ma journée commence mal.

Moi- Vous êtes déjà réveillé... Dis-je dépitée.

Erwin- Oui, comme tu peux le constater. Comment avancent tes entraînements?

Moi- Bien. Dis-je en haussant les épaules.

Erwin- Seulement bien ?

Moi- Nous faisons de notre mieux pour adopter vos habitudes.

Erwin- Parfait.

Moi- Vous voyez, nous pouvons nous entendre.

Erwin- Je n'en doute pas. Affirme-t-il en me regardant droit dans les yeux comme s'il cherchait une réponse.

Tout le monde aime le calme le matin, mais moi, je n'en ai pas le droit. Je suis obligée d'être vingt-quatre heures sur vingt-quatre blindée de questions. De plus, je sens bien qu'Erwin cherche toujours à me tester. Finalement, il emboîte le pas pour partir voyant que la discussion est close de mon côté.
Merci, enfin... Mes souhaits ont été entendus. 

Erwin- J'oubliais de te dire quelque chose.

N'ont pas été entendus...

Erwin- Je ne sais toujours pas quand vient le commandant Pixis, cependant tiens-toi prête. D'après ce que j'ai compris, il te cherchait depuis un moment.

Parler de ça alors qu'avec son monologue, j'avais enfin réussi à oublier Pixis et ma mort certaine. Bon, je vais préparer l'entraînement pour essayer de penser à autre chose.
Arrivée sur le terrain d'entraînement, je remarque que l'on peut observer les étoiles étant donné qu'il est très tôt. Je prends du temps pour les observer avant que mes soldats arrivent.
Après quelques minutes d'échauffement, nous pouvons enfin commencer.

Moi- Aujourd'hui, nous allons faire de l'équipement tridimensionnel. Bien que nous ayons réussi à en piquer un, nous n'avons pas eu le temps de nous perfectionner. Kin, il faut que tu t'améliores. Pour te faire la main, nous allons nous entraîner avec les faux titans pour nous aider à nous mettre en situation.

Nous nous élançons dans les airs mais je me perds dans mes pensées. Quand est-ce que le commandant Pixis va venir ? Je n'en ai pas dormi de la nuit.

Moi- On s'attaque au titan de gauche dans environ quinze mètres.

Isas- Caporal, il y a un titan à deux mètres à droite !

Merde, je ne l'avais pas vu. J'ai ruiné la séance à cause de mes pensées futiles.

Moi- L'entraînement est fini, c'est tout pour aujourd'hui.

Hiro- Quoi ? Déjà ?

Isas lui donne un coup de coude pour qu'il se taise.

Hiro- Oh, j'ai faim. Merci cheffe de nous faire finir plus tôt.

Kin- Bien tenté, mais tu reste un idiot.

Je prends l'initiative de ramasser mon équipement tridimensionnel pour pouvoir le ranger, mais c'est sans compter sur mes glues qui me sert de camarades qui font de même. Je l'ai compris, ils ont deviné que ça ne va pas et je n'ai pas envie de leur en parler. Alors pour les semer, je suis allée au réfectoire. Je m'installe à une table seule pour réfléchir. J'ai pensé à des choses futiles et je fous en l'air la formation. Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Me dis-je en mettant mes mains dans mes cheveux.
Je m'en veux. Je m'en veux parce qu'à cause de moi, il aurait pu arriver un accident si c'était une réelle situation.
Une main se pose sur mon épaule, je lui prends le bras puis le relâche à la vitesse de la lumière en remarquant à qui il appartenait. 

Moi- Livaï ça beigne ? Dis-je comme si rien ne venait de se passer. 

Livaï- t'es malade ou quoi ? Dit-il en me fusillant du regard.

Moi- J'étais dans mes pensées.

Livaï- Comme tout à l'heure lors de la formation avec tes soldats. Je t'ai vu.

Honteuse, je baisse la tête.

Livaï- Tu ne peux pas laisser divaguer ton esprit lors des expéditions. Tu causeras ta perte et celle de tes soldats avec ce genre de comportement.

Il souffle longuement avant de poursuivre sa phrase.

Livaï- Va te reposer.

Moi- Tais-toi.

Livaï- Tu t'endors sur la table, va ailleurs.

Je n'avais même pas remarqué que j'étais en train de dormir les yeux ouverts. Je sens immédiatement mes yeux se fermer et m'endors sur la table. À vrai dire, ça fait plusieurs semaines que je ne passe pas beaucoup de temps à dormir et pourtant, je sais à quel point c'est crucial pour moi.
J'ouvre faiblement les yeux. Où suis-je ? À l'infirmerie. Hors de question que je reste une seconde de plus ! Je sors de la pièce tranquillement, heureusement qu'il n'y avait personne. Je déteste l'infirmerie. Je marche dans les couloirs quand j'entends des voix que je connais.

Livaï- Pourquoi tu l'as recruté ? Elle se fatigue rapidement et panique à la moindre décision à prendre. Tu vois bien qu'elle n'est pas faite pour ça.

Erwin- C'est vrai qu'elle fatigue rapidement, il y a quelque chose qui cloche chez-elle et je veux savoir ce que c'est. Ce qui m'intéresse avant tout, c'est de savoir ce qu'elle sait sur ce monde.

Comme je m'y attendais, Erwin ne cesse de m'observer. C'est à moi de devenir meilleure si je veux garder ma place ici. Pour plus de discrétion, je poursuis mon chemin normalement et me dirige vers le réfectoire pour prendre mon repas.

Eren- Vous allez bien ? Je vous ai vu dormir sur la table.

Moi- Dis-moi plutôt comment avancent les expériences sur ton corps de titan ?

Eren- C'est-à-dire que pour le moment, Hanji m'accorde du repos, donc je me porte bien.

Je m'installe à une table tranquille et seule. C'est la foule aujourd'hui au réfectoire. On est tous arrivés à l'heure pour manger.
J'entends des pas se rapprocher dans ma direction. Les regards sont tous rivé sur les pas de cette personne mais je n'y prête pas attention quand soudain, les pas s'arrêtent à ma hauteur. Enfin du calme pour manger.

- puis-je savoir ce que vous faites ici jeune fille ?