Chapitre 17

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Moi- ma faiblesse physique et mentale. Ça te va comme réponse ?

Je ne voulais vraiment pas répondre à cette question mais je n'ai pas eu le choix. Je suis agacée de moi-même pour mon incompétence. Je me relève et retourne à l'intérieur du quartier général pour faire des papiers. Après quelques minutes, je décide de prendre l'air dehors, je croise Hanji qui venait de terminer ses expériences.

Hanji- Il s'est passé quelque chose ?

Moi- je n'ai pas envie d'en parler.

J'ai le regard dans le vide, tout ce qui me reste dans la tête c'est mon impuissance.

Hanji- tu n'es toujours pas prête à te confier à propos de ton passé ?

Moi- non, même Pixis ne le connaît pas vraiment. Je lui ai seulement dit ce qu'il avait envie d'entendre.

Hanji- t'es pas croyable ! tu n'as pas confiance en moi ou en une autre personne ?

Moi- pour être honnête, je ne dirais pas que c'est une question de confiance. Seulement, je n'aime pas évoquer cette époque.

Nous nous retrouvons Hanji, Livaï et moi à une table sans sujet de conversation. Je suis plongée dans mes pensées.

Eren- on peut se joindre à vous ?

Hanji- allez venez ! Plus on est nombreux, plus on est nombreux!

Moi- Hanji, on t'a déjà dit que tu répétais le même mot ? C'est plus ont est de fous, plus on rit.

Hanji- ah oui c'est vrai !  Où ai-je mise cette information dans mon crâne ?

Livaï- déjà,  il faudrait un cerveau pour la stocker...

Hanji- très drôle...

Je remarque que Mikasa méprise Livaï du regard, Hanji prend la parole avant moi.

Hanji- tu n'aimes toujours pas Livaï Mikasa ?

Mikasa- quand j'aurais oublié qu'il a frappé presque à mort Eren.

Moi- T'as vraiment fais ça ? T'es malade ou quoi ? Demandais-je sérieusement en tapant ma main sur la table.

Tous les regards de la table se dirigent vers moi puis vers Livaï qui me fusille du regard.

Livaï- Je ne l'ai pas fait pour le plaisir mais par obligation.

Moi- Encore heureux.

Eren- Ha ha, ne le prends pas à cœur. Il l'a fait pour me faire entrer au bataillon d'exploration.

Je fixe Livaï d'un regard noir. Il est pire que ce que je pouvais imaginer. Il m'a dans le collimateur, néanmoins il n'a encore rien fait de ce genre. Si l'idée de faire subir ce genre de traitement à mes camarades lui vient, je ne pourrais pas rester calme.

Moi- je vais aller dormir... dis-je en me levant.

Je vais à mon lit et m'endors presque immédiatement. Le lendemain, je me réveille tout en m'étirant. J'allais me préparer pour la journée quand on vient frapper à ma porte.

Hanji- je me permets d'entrée. Je viens pour te dire de t'habiller en civile. Peux-tu aller chercher nos provisions ?

Moi- Pourquoi  ne pas y allez vous-même ? J'ai autre chose à faire que de me promener en ville.

Hanji- Cap ou pas cap d'y aller en jupe ? Si tu ne veux pas, je te défie de faire le ménage entier du quartier général.

Moi- cap. Dis-je en l'a défiant du regard.

Hanji- Livaï, t'as perdu ! Elle a dit oui !

Ils ont parié ? Je viens vraiment de me faire avoir comme un bleu... tant pis, je ne peux pas revenir sur mes paroles.
Je m'habille avec une chemise et une jupe assez longue. Heureusement que Pixis m'avait forcé quelques fois à en porter. Celui ou celle qui a eu cette idée, je le ferais habiller de la même façon. Je descends les escaliers pour les rejoindre.

Hanji- ça te va vraiment bien ! Tu en pense quoi Livaï ?

Il me scrute du regard de la tête aux pieds, je déteste que l'on fasse ça.

Livaï- avec ou sans, elle reste la même.

Erwin- je suis vraiment surpris. Je ne pensais pas que tu le ferais. 

Moi- parce que c'est ton idée ?

Erwin- tu vas trouver ça puérile mais oui, je cherche toujours à te tester et de différentes manières.

Moi- tu feras moins le malin. Dis-je en le fusillant du regard.

Erwin- en revanche, tu n'étais pas obligé de t'habiller de la sorte.

Hanji- ne lui dit rien qui la ferait changer d'avis !

Après que nous ayons mangé, nous sommes parti en ville pour aller chercher nos provisions enfin, je devrais plutôt dire que c'est moi qui vais aller les chercher. Je descends de mon cheval quand une voix m'interpelle.

Livaï- je viens avec toi. Dit-il en poursuivant son chemin sans que je ne puisse répondre quoi que ce soit.

Je le rattrape et ne dis pas un mot. Nous déambulons dans les marchés dans le plus grand des silences. J'avoue que ce silence est pesant mais je ne sais pas quoi dire pour combler. Je trouve enfin notre fournisseur et lui demande nos provisions. Quand j'allais récupérer ce qu'il me donnait, j'ai senti une tension dans l'air.

- c'est bon lâche-moi ! Je voulais lui faire une blague ! Dit une voix derrière moi.

Je me retourne et ne comprends pas la situation que j'avais devant mes yeux. Livaï tient fermement le bras d'un homme jusqu'à entendre un craquement d'os.

Moi- tu peux m'expliquer ce qui se passe ?

- depuis quand c'est un crime de vouloir toucher une femme ? Répond le civile.

Mon sang ne fait qu'un tour. Je lui fourre ma plus belle droite dans le visage.

Moi- ce que ça fait du bien ! Merci ça faisait longtemps que cette droite me démangeait.

Oui parce qu'après tout, j'ai beaucoup de frustration en moi depuis ces derniers jours. 

Livaï- allons-y. Dit-il en partant.

Je le suis et regarde l'homme au sol se tenir le nez. Bien fait pour lui.

Moi- est-ce que j'ai échoué à ma mission parce que j'ai frappé un civil ?

Livaï- je savais que ça allait arriver. Et puis cette mission c'était juste du flan.

Moi- je me suis vraiment faite avoir comme un bleu par l'excuse débile d'Hanji.

Livaï- si cette droite te démangeait, pourquoi tu n'as pas tenté de me la mettre hier ?

Moi- je me suis rendue à l'évidence que tu allais parler mon coup aisément. Tu aurais préféré que je te frappe ?

Livaï- rien avoir.

Nous marchons en silence mais une question tourne en boucle dans ma tête.

Moi- pourquoi tu m'as protégé de cet homme ?

Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (Livaï X OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant