Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (Livaï X OC)

Chapitre 16

Le clair de lune essai de percer la brume qui refroidit l'air ambiant, il est difficile d'y voir à travers tellement elle est dense. Des gouttes d'eau se font la course sur les vitres du quartier général. Livaï et Hanji veillent et attendent leur retour. Ils se sont engagés à garder un oeil sur elle et ils ont conscience qu'elle est du genre à en faire qu'à sa tête.

Erwin- Ne restez pas là.

Hanji- Tu ne crois pas qu'ils ont eu un souci ? Nous l'avons vu à l'extérieur des murs et elle n'est pas du genre prudante. Est-ce qu'on lui a accordé notre confiance trop tôt ? 

Erwin- Si elle n'est pas là demain matin, nous irons à sa recherche. Je ne lui ferai jamais entièrement confiance, mais j'ai chosi d'utiliser ses talents. Elle ne devrait pas nous faire de sales coups dans le dos, je me fis au jugement de Pixis quant à ses valeurs et ses principes qu'elle suit jusqu'au bout.

Hanji part en direction de sa chambre, quand elle passe devant la porte de la chambre de l'innomée, elle décide de l'ouvrir et de faire sa curieuse. Tout est rangé, propre, sans aucune chose personnelle dans sa chambre. Elle aurait aimé trouver quelque chose pour en savoir plus sur elle, c'est un échec.

PDV la masqué 

Qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire de retour au quartier général vis-à-vis de mon retard.

Isas- vous comptez tout leur raconter une fois au QG ?

Moi- non, vous me laissez parler.

- à vos ordres caporal-chef. Répondent-ils en chœur.

Le froid nous glace les os et la lumière de nos torches nous ne permettent pas de voir au loin a cause de cette brume épaisse. Une fois que nous sommes arrivés, nous nous occupons de nos chevaux, ils se sont énormément dépensés.

Moi- allez vous coucher, ne réveillez pas les autres.

Hiro- bonne nuit cheffe.

Moi- merci...

Isas- vous êtes certaine que ça va ?

Moi- ne t'en fais pas, je suis simplement fatiguée.

Une fois que tout le monde est partie mes maux de tête que j'essayais de cacher étaient de plus en plus fort. J'ai trop forcé aujourd'hui. Je me suis laissée tomber près d'un mur en me tenant la tête, le moindre son était amplifié et déformé. Je ferme les yeux essayant de me calmer. Cette douleur et ce son strident me font perdre tête. Soudainement, je sens la chaleur d'une main se poser sur mon front puis se retirer. J'ouvre alors les yeux pour observer mon interlocuteur.

Moi- qu'est-ce que tu es en train de faire ? 

Livaï- t'es brûlante. Étant donné ta fièvre, tu ferais mieux d'aller à l'infirmerie.

Moi- pourquoi tu n'es pas couché comme les autres ? 

Livaï- n'esquive pas le sujet. Qu'est-ce qu'il t'est arrivée ?

Moi- tout s'est bien passé c'est juste un coup de fatigue. Ne te préoccupe pas de moi, ça ne te causera que des problèmes. Dis-je en me levant.